IV- Danger sur Los Angeles

L'islamiste se reprit un violent coup dans la machoire, celui-ci en tomba avec la chaise sur laquelle il était attché, ses interrogateurs le remirent droit, et l'agent du GRI reprit la parole:
- Je réitèrent ma question, où et quand??
- Va te faire foutre connard!
- Très bien détachez le!
Les agents le détachèrent et le posèrent sur une table d'opération, et l'attachèrent solidement, l'interrogatuers pris une grande pince en métal
- Maintenant tu vas me répondre très gentiement, Où et Quand?
- Dans ton cul, à minuit!
- Tu l'auras voulu!
L'agent posa sa pince sur une dent et tira d'un coup sec, l'homme cria la bouche ne sang tendit que l'agent posa la dent sur un petit plateau.
- Vous n'êtes que des mécréants, allah vous punira, on ne peut aller contre sa volonté! Je sais qu'en ne disant rien j'obtiendrai sa bonté et son salut dans la mort! Alors faites ce que vous voudrez, arrachez moi encore une dent si vous le souhaitez, mais je ne vous direz ni où ni quand!
- Ah ouais?
L'homme enleva une nuvelle dent ce qui refit hurler l'islamiste, qui persistait à ne rien dire. Alors qu'il posa la sixème dent sur le plateau, il rengea la grande pince, et demanda le scalpel
- Fais ce que tu veux avec ça ça ne changera rien! lui lança le terroriste
- Ce que je veux? très bien, enlevez lui son froc!
Les agents s'éxécutèrent, et l'homme rapprocha son scalpel des parties génitales, et enfonça le scalpel, le terroriste hurla de douleur, suppliant d'arrêter
- Répond à ma question!
- Aaaaah!!! Noon!!
- Répond!! Fit l'agent, en appuyant plus avec le scalpel
- Demain!! C'est demain!
L'homme enleva le scalpel
- Et bien voilà, tu vois c'était pas plus compliqué que ça!
- Laissez moi maintenant, je veux rentrer
- Rentrer où, chez toi? on est en Corée je te le rappelle et en plus tu es un terroriste international! T'es pas près d'être libéré mon pote! En plus tu m'as di quand mais pas où
- Aux states!
- Quelle ville!?
- Je sais pas
- Quelle ville?
- Je sais pas! t'es sourd!?
- Ah! Tu sais pas?!
- Non je ne sais pas!
- Ben on va voir ça!
L'agent demanda une aiguille, et ses hommes tenirent fermement la tête de l'homme, il approcha son aiguille à quelques mm de l'oeil du terroriste
- Alors?
- pitié ...
la'gent rappocha l'aigulle qui creva très légèrement l'oeil ce qui provoqua un horrible et puissant cri de douleur
- Alors!
- Los Angeles ... fit l'islamiste en pleurant de douleur
- Appelle le centre ordonna l'agent

Le téléphone sonna, et Jack décrocha, à présent il était devenu le nouveau leader du groupe
- Allo! Ici Phil, on a un problème!

Jack entra en trombe dans la pièce où se trouvait Atumnek, Lee et Alicia
- On a un gros problème!
- Quoi, fit Lee en se levant
- Une bombe H se trouve en pleine ville de Los Angeles et explosera dans les 18 heures qui suivent!
- Quoi! Fit Alicia
- Il faut la trouver et vite ou une des plus grande ville du monde disparaitra!
- Qu'est-ce qu'on attend!? Fit Atumnek, en se levant
Le groupe sortit pour sa nouvelle mission ...

- Hey, Youssef, qu’est ce que tu griffonnes ? Demanda Mike debout au milieu de sa cellule.
- Ca regarde pas les non-croyants comme toi, fit l’islamiste.
- Hey, qui te permet de juger ? J’ai été élevé en Arabie saoudite, et j’ai un grand respect pour ta religion, fit Mike en s’asseyant sur le lit.
- Tu n’est qu’un profane qui brûlera en enfer… Souffla l’homme.
- « Il est Dieu, Unique. Dieu, Le seul à être imploré pour ce que nous désirons. Il n'a jamais engendré, n'a pas été engendré non plus. Et nul n'est égal à Lui. ». Livre d’Allah, Versé 112-4, paragraphe 2, fit Mike en s’allongeant, sous le regard intrigué du musulman.

- Et, l’agent,, t’as de la visite, fit un garde.
- Patron ! Fit Mike en voyant ce dernier entrer dans la cellule. Qu’est ce qui vous amène dans ma gigantesque et lumineuse cellule ?
- Ce venait vous voir, il nous manque une série de codes, fit ce dernier. Nous savons qu’ils étaient en votre possession, cependant, nous ne trouvons pas la carte d’accès ni chez vous ni dans votre casier…
- Ah, ben je me souviens plus ou je l’ai mise.
- Agent Taylor, réprimanda son chef.
- Ex agent, rectifia Mike. En plus, je suis condamné à mort, je reçois l’injection dans cinq jour, j’vois vraiment pas pourquoi j’vous aiderai à retrouver ses codes.
- Bien, fit le chef du GRI en tournant les talons. Mike profita de cet instant d’inattention pour l’attraper au cou, tandis qu’un garde entrait en courant dans la cellule. Mike le désarma d’un coup de pied et le frappa de nouveau dans les testicules. Le garde se plia en deux de douleur et Mike repoussa le patron sur le lit alors qu’il ramassait l’arme et sortit pour verrouiller la cellule. L’alarme retentit alors.
- Hey, l’agent, libères moi !
- Pourquoi je ferai ça ? Demanda Mike en observant de tout les cotés.
- J’ai un moyen de t’aider à te venger d’eux ! En plus, a nous deux, on s’en sortira plus facilement…
- Mike, vous ne vous en tirerez pas comme ça, fit le patron.
- Vous oubliez que je connais les coins de cette base comme ma poche, fit Mike en se dirigeant vers le poste de sécurité. Tu veux mourir ? Demanda Mike au gardien qui était au téléphone. Celui-ci répondit « non » d’un signe de tête et Mike lui ordonna d’ouvrir la cellule de Youssef.

- C’est quoi ce moyen dont tu parlais ? Demanda Mike alors que l’avion décollait. Pourquoi on va à Los Angeles ?
- Tu verras une fois sur place. Vas voir cet homme, il prépare un coup…
- Un coup ?

L’avion atterri et Youssef monta dans une voiture banalisée, puis Mike se rendit à l’adresse indiquée en taxi et se présenta, l’homme qui s’appelait Jack avait apparemment prévenu de sa visite.
- Alors c’est quoi le boulot ? Demanda Mike
- On va faire sauter un bâtiment gouvernemental, fit l’homme en montant dans un van.
- Quel bâtiment ?
- A ton avis, grogna l’homme.
- Celui du GRI, répondit Mike.
- Gagné, fit Jack en démarrant alors que d’autres hommes l’avaient rejoint.
Le trajet dura 10 minutes, puis le véhicule s’arrêta devant une zone industrielle, puis un homme alla installer un dispositif sur un boîtier téléphonique.
- Trois charges ne suffiront pas à détruire le bâtiment, constata Mike
- Non, mais ça rendra le bureau inopérant pour la journée…
- Pourquoi aujourd’hui ? Demanda Mike
- Pourquoi tu pose autant de question ? Demanda un homme assis à l’arrière en remettent le cache dissimulant les charges au fond de sa caisse à outil.
Les occupants descendirent et se présentèrent comme des réparateurs de télécommunications, et des réparateurs ayant été réellement appelé, ils furent autorisés à passer après une fouille minutieuse. Mike devait rester dans la voiture pour faire le guet, quand il vit un 4x4 noir aux vitres teintées s’arrêter devant le bâtiment. Jack, Atumnek et Lee descendirent du véhicule et entrèrent dans le bâtiment en montrant leur badge, une fenêtre du 4x4 s’ouvrit et Mike ressentit un pincement au cœur. Cela faisait des semaines qu’il n’avait pas vu Alicia, il ne résista donc pas à l’envie d’aller la voir. Il s’approcha furtivement du véhicule et posa rapidement une main sur la bouche d’Alicia en faisant signe de se taire.
- Mike… Fit t-elle avant de lui donner un long baiser.
- Ecoutes Alicia, j’ai pas beaucoup de temps… Des hommes sont entrés pour faire exploser le bâtiment, dès qu’on sera parti, fais en sorte que l’alerte soit donné et qu’on évacue le bâtiment…
- On devrait arrêter les hommes dans ce cas…
- Non, il faut que le GRI de Los Angeles saute, fit Mike en regardant sa montre.
- Tu est avec eux ? En plus tu t’es évadé, et… Alicia fut coupée car Mike déposa un baiser du ses lèvres avant de s’éloigner rapidement et de remonter dans le van beige.
Les hommes sortirent quelques secondes plus tard et montèrent dans le van.
- Deux minutes, fit l’homme en regardant sa montre alors qu’il démarrait. « Dépêches toi Alicia », pensa Mike alors que le véhicule s’éloignait. Il s’arrêtèrent sur un parking et sortirent, pour observer le spectacle de loin, un grondement sourd fut alors suivit d’une épaisse fumée, alors que les véhicules de secours se rapprochaient du lieu de l’explosion. « Merde, elle a pas dut avoir le temps de faire sortir tout le monde… ».
- Beau boulot ! Fit Jack en tapant dans les mains de ses camarades.
- Ouais, c’est du beau boulot, fit Mike avec un sourire forcé. Puis il remontant dans le van qui démarra en trombe…

Alicia regarda partir le van et descendit aussitôt du 4x4. Ce n’était qu’une question de temps avant que la bombe n’explose. L’agent se précipita à l’entrée du bâtiment et bondit sur la secrétaire.
- Vite ! dit-elle d’un ton précipité. Demandez l’évacuation du bâtiment ! Il y a une bombe !
- Pardon ? fit la secrétaire en levant le nez de ses dossiers.
- J’ai reçu un appel anonyme. Croyez-moi, si vous ne voulez pas qu’il y ait des morts, donnez l’alerte !
La secrétaire regarda Alicia un instant et appela le patron du GRI. Peu après, l’alarme retentit dans le bâtiment. Par ce procédé, Alicia avait déjà perdu trente secondes. Elle fit volte-face et quitta le bâtiment par les escaliers. Une fois à l’abri, elle regarda les agents quitter le bâtiment en hâte. Jack arriva aux côtés d’Alicia en compagnie de Lee. Jack avait une bosse au niveau du front.
- Qu’est-ce qui se passe, Kate ? demanda Jack. Pourquoi as-tu sonné l’alarme ?
- Il y a une bombe dans le bâtiment, répondit Alicia, qui sentait ses entrailles se nouer.
- Quoi ? Comment l’as-tu appris ?
- J’ai reçu un appel anonyme. Et Atumnek ?
- Il est encore à l’intérieur. Il devait vérifier quelque chose.
- Quoi ? Mais il est fou ! Il n’a pas le temps !
- Nous avons essayé de l’en empêcher. C’est d’ailleurs comme ça que j’ai gagné une bosse.
- Atumnek… marmonna Alicia, qui avait un très mauvais pressentiment.
Quelques agents évacuèrent encore le bâtiment. Alicia chercha Atumnek du regard. Le temps passait trop vite à son goût. Et trois explosions consécutives retentirent, faisant vibrer le bâtiment, soufflant les vitres qui éclatèrent en des milliers d’éclats de verre, expulsant les corps de certains agents qui cherchaient à fuir, à moitié brûlés par les flammes suivant l’explosion. Des gerbes de feu jaillirent de l’intérieur du bâtiment, puis plus rien. Une alarme de voiture retentit. Le temps semblait pourtant s’être figé. Alicia se releva lentement, le ventre noué. Jack et Lee se relevèrent également, tandis que les agents regardaient leur quartier général d’un regard vide.
Les agents blessés et soufflés par l’explosion, dont certains avaient reçus des éclats de verre, avaient pour la plupart perdu connaissance. Des volutes de fumée noire s’échappaient par les fenêtres. Alicia, qui n’entendait plus grand-chose à cause de l’explosion, chercha Atumnek du regard, mais elle ne le trouva pas. Elle se dirigea lentement vers le bâtiment avec une démarche d’automate. Jack l’attrapa au poignet et lui dit quelque chose, mais elle n’entendit pas ses paroles. Il voulait sans doute l’empêcher d’entrer, jugeant cet acte trop dangereux, mais Alicia voulait en avoir le cœur net.
Elle entra dans le bâtiment, suivant certains agents qui voulaient eux aussi voir l’étendue des dégâts. A l’intérieur, tout n’était que chaos. Un nuage de mort, une épaisse fumée noire emplissait les lieux. Sur le sol gisaient les corps de plusieurs agents. Seuls quelques élus étaient encore en vie, et ceux-là subissaient généralement une douleur atroce.
Enfin, elle le vit. Atumnek était étendu sur le sol au milieu d’une pièce dévastée, une sorte de bâtonnet calciné et brisé emprisonné dans son poing. Alicia se rua sur lui, sentant les larmes lui monter aux yeux. Elle tâta son pouls, celui-ci battait. Faiblement, mais il battait. Alicia tourna l’agent afin qu’il soit sur le dos, et elle vit alors une large et profonde ouverture sanguinolente sur son torse.
- Kate… murmura-t-il d’une voix rauque.
- Pourquoi n’es-tu pas sorti ? demanda Alicia, dont les larmes coulaient le long de ses joues.
- Je… J’étais…
Atumnek ne termina pas sa phrase. Il poussa un long soupir, un sourire aux lèvres. Quelqu’un entra dans la pièce.
- Viens, Kate… dit Jack d’un ton bas. Tu ne peux plus rien pour lui.
- Non ! répondit Alicia.
- Kate ! cria Jack. Viens, tu ne dois pas rester ici !
Cette fois, Alicia ne chercha pas à se débattre. Elle se laissa mener au-dehors. Les secours arrivèrent peu après. Quelqu’un l’enveloppa d’une couverture. Alicia était prise de nausées. Les événements s’étaient enchaînés à une telle vitesse ! Et pourquoi Atumnek n’avait-il pas voulu quitter le bâtiment ? S’il l’avait fait, il aurait survécu à ces explosions. Le patron du GRI s’approcha.
- Agent Sanders, la procédure veut que je vous pose quelques questions, puisque c’est vous qui nous avez averti pour la bombe.
Alicia regarda le patron sans vraiment le voir. Plus rien n’était clair, tout s’était embrouillé dans son esprit.
- Il vaudrait mieux attendre demain, monsieur, intervint Jack. Kate n’a pas l’air en état de faire quoi que ce soit.
- Je suis d’accord, ajouta l’un des secouristes. Elle est sous le choc.
- Non je… balbutia Alicia avant de fondre en larmes.
- Kate ! fit Jack, inquiet.
- Nous allons trouver un endroit plus sûr pour les jours à venir. Lorsque nous aurons mis la main sur les responsables, nous pourrons revenir.
- Monsieur… commença Jack.
- Nous resterons dans les environs, mais nous ne pouvons rester ici pour le moment.
Alicia voyait et entendait beaucoup de personnes s’affairer autour d’elle. Au bout d’un moment, quelqu’un l’aida à monter dans un fourgon. Elle commença lentement à reprendre ses esprits et fondit à nouveau en larmes, très affectée par la mort d’Atumnek. Le patron lui laissa une nuit de sommeil, puis il vint la retrouver le lendemain matin, en compagnie de deux agents.
- Agent Sanders, veuillez me suivre, s’il vous plaît, dit-il d’un ton sec.
Alicia suivit les trois hommes jusqu’à une salle d’interrogatoire. Jack et Lee étaient là. Ils la regardaient d’une mine déconfite. Anxieuse, Alicia prit place face à eux. Le patron du GRI quitta la pièce en compagnie des deux agents.
- Qu’est-ce qui se passe ? demanda Alicia, le ventre à nouveau noué.
Jack et Lee s’adressèrent un regard, puis Jack sortit une fine pile de feuilles attachées par une agrafe.
- Ce sont tes relevés téléphoniques, fit Jack d’un ton bas. Personne ne t’a appelée hier.
- Il appelait en masqué, mentit Alicia, qui sentait ses joues s’embraser.
- Rappelle-toi que nous pouvons voir les appels masqués. Dis-nous la vérité, Kate… Qui t’a averti pour la bombe ?
Alicia hésita. Elle était prise au piège, mais pouvait-elle vendre l’homme qu’elle aimait ? Elle préféra garder le silence.
- Je t’en prie, Kate, dis-le nous, fit Jack, le regard implorant.
Alicia détourna le regard en faisant « non » de la tête. Jack souffla alors et se leva. Alicia savait ce qu’il devait faire. Elle se leva à son tour et mit ses mains derrière le dos. Jack lui passa les menottes et lui énuméra ses droits. Alicia était devenue une traîtresse aux yeux du GRI.

Le petit groupe s'arreta dans le desert alors que le soleil embrassait l'horizon. il descendirent du van et jettèrent leurs vétements de réparateur devant. Une voiture attendait non loin de la, un homme fumait sa cigarette. Après s'être rhabillé, Jack ordonna de bruler le véhicule, les deux autres hommes mirent de l'essence sur le van, tandis que Jack et Mike se dirigaient vers l'homme qui les attendaient.
- Tiens, va voir Elidja, il te donnera ton fric, fit l'homme en écrasant sa cigarette et en lui tendant une boite d'alumetet sur laquelle était grifoné quelque chose. Tiens, toi, viens m'aider à l'arrière, fit-il en se dirigeant vers le coffre.
- Qu'est ce qui se passe ? Demùanda Mike.
- Comme prévu, on devait vous donnez des armes, alors les v'la, répondit l'homme en ouvrant le coffre. Mike lança un rapide coup d'oeil vars Jack qui c'était installé derrièreet cassa la nuque de l'homme qui s'effondra. Il prit un 9mm dans un sac et vérifia qu'il était chargé, puis le placa dans sa poche et ouvrit la porte du passager.
- Il fait quoi Jo ? Demanda Jack.
- Il est occupé, fit Mike en sortant son arme.
- Qu'est ce que tu fous ? Grogna Jack.
- Donnes moi ton arme sans faire le con, ordonna Mike en le menaçant.
- Tu vas payer ça...
- On verra, fit Mike en prennant l'arme que l'homme lui tendait. Donnes moi cette boite d'alumettes...
- Il à un flingue ! Cria l'un des hommes qui venait de mettre le feu au van et qui découvrait la scène. Mike detourna le regard une seconde et Jack donna un coup dans le 9mm qui tomba sur la banquette arrière. Jack tenta de frapper Mike mais celui-ci prit l'autre pistolet et le tua. Il ouvrit la porte arrière et prit le 9mm, et sortit en courant vcers les deux hommes qui commencèrent à tirer. Mike ne compte pas ses balles et vida ses deux chargeurs sur les hommes. Mike referma les portes avant et arrière ainsi que le coffre et ouvrit la porte conducteur. Le cadavre de Jack tomba au sol et Mike lui fit les poches afin de trouver la boite d'alumettes. Une fois en sa possetion, il grimpa dans la voiture en refermant la porte, démarra la voiture et se dirigea vers l'adresse indiquée sur la boite. Maintenant, il était presque minuit. Mike s'arrêta dans une sombre et éclairé par quelques lampadaires vascillant. Il observa les alentours. Apparement, cet Elidja avait élu domicile dans un ancien batiment avec deux issues, l'entrée principale et une échelle de seccours. Mike fit rapidement le tour de l'immeuble et ne détecta rien de suspect, il bloqua le mécanisme de l'échelle afin qu'elle se s'abaisse pas, puis retourna au véhicule pour prendre un fusil à pompe ainsi que quelques chargeurs dans les sacs du coffre. Il se dirigea vers l'entrée principale et ouvrit la porte. Il inspecta silencieusement toutes les chambres du rez-de-chausée sans rien trouver. Il grimpa les escaliers et répeta plusieurs fois l'opération, et au quatrième étage, il s'approcha d'une porte qui laissait passer un peu de lumière à la base. Mike se colla au mur.
- Jack aurait déja du appeler normalement, dit un homme à l'interieur.
- Je sais...
- Elidja ?
- Il n'a pas appelé cest qu'il a eu un problème.... Apparement, Le Elidja qui avait l'argent était bien dans cette pièce. Mike prit le fusil à pompe et tira dans la poignée, et la porte s'ouvrit en fraca. Deux hommes à l'intérieur, et impossible de savoir qui des deux était Elidja. Un Doberman chargea Mike qui le tua sans hésitation. Dans ce laps de temps, les deux hommes avaient sortit leurs armes et commencèrent à canarder Mike qui se cacha derrière le mur.
- Barres-toi Eli ! Fit un des deux hommes. Mike entendit des bruits de pas rapide puis un bruit de verre cassé. Mike passa rapidement d'un coté à l'autre de l'entreballement de la porte en tirant au fusil à pompe, pour avoir une meilleure position de tir. Il tira deux fois de plus et jeta son fusil à pompe. Il sortit son pistolet et reussit enfin à descendre l'homme qui couvrait la fuite d'Elidja. Mike inspecta rapidement l'appartement et vit une fenêtre cassé dans la cuisine. Mike passa la tête et vit l'homme en train de descendre à toute allure ; l'agent fit de même en échangant quelques coups de feu avec le fouillard. Celui-ci arriva à l'échelle qui comme prévu de se baissa pas, et sauta du premier étage. Mike l'imita en grogant et fit une roulade en tenant Elidja en joue, alors qu'il était en train de courir.
- Bouges pas ! Cria Mike ; voyant que l'homme continuait sa course fole, Mike tira une fois. L'homme s'écroula, touché à la cuisse.
- Tu vises bien espèce d'enfoiré... Grogna Elidja alors que Mike l'avait rejoint.
- J'visais la tête, répondit se dernier en lui collant le pistolet sur le front.
- Ok ok ok qu'est ce que tu veux ?
- Le nom de celui qui t'as ordonné de faire exploser le GRI...
- Quoi t'es un agent toi ?
- Réponds, fit Mike en pressant légèrement la detente.
- Je sais pas, c'est un type, je l'ai vu que deux fois dans ma vie...
- Mauvaise réponse, fit Mike en appuyant sur la blessure de l'homme qui hurla.
- J'ai demandé à Jack de prendre des photos de ce type, elles sont dans l'appartement...
- Ok, fit Mike en rengant son arme après avoir assomé Elidja. Il lui fit un garot et l'attacha dans la ruelle. Il reprit l'escalier et fouilla l'appartement de fond en comble. Enfin, il trouva une épaisse envellope contenant quelques photos ainsi que des documents, dissimulés derrière le frigo avec quelques liasses de billet auquel il ne toucha pas. Mike reprit la voiture et téléphona à la police en leur signalant une fusillade ainsi qu'un bléssé. Il s'arrêta plus loin et ouvrit l'envellope.
- C'est pas vrai... Fit Mike en lachant les clichés et en se frottant les yeux. L'homme des clichés était quelqu'un qu'il connaissait trop bien. Il prit son portable et composa un numéro.
- Patron ?
- Oui Mike ?
- Désolé pour tout à l'heure...
- C'est pas grave... Vous avez trouvé la taupe ?
- Oui.... C'est Jack...
- Ok, on procède comme prévu. Il est en train d'enquêter sur Kate et l'appel qu'elle à soit disant reçu de la part d'un anonyme pour l'avertir de la bombe. On va la laisser se faire arrêter. On va laisser Jack agir, peut-être qu'il comettra une erreur nous emenant soit à la bombe, soit à ses chefs
- Bien, mais débrouiller vous pour que je parler a Kate dès qu'elle sera emprisonné, que je lui explique toute cette mise en scène depuis la Géorgie.
- Ne vous inquietez pas agent Taylor, vous lui parlerez.
- Et débrouillez vous pour qu'elle me rejoigne sans que Jack le sache, j'ai confiance en elle...
- Accordé, vous ne serez pas assez de deux. En attendant, trouvez cette bombe...
Mike raccroha et comenca à éplucher les document qui se trouvaient avec les photos...

Alicia fut menée jusqu’à une cellule peu confortable. Jack lui lança un regard désolé, et Alicia le regarda partir avant de s’asseoir lentement, se mordillant les lèvres d’un air nerveux. Cette fois, elle s’était fourrée dans de beaux draps. Ce soudain instant de solitude lui permit de repenser à Mike. Où était-il ? Et pourquoi ces bombes avaient-elles détruit les locaux du GRI ? Mike savait-il qu’Atumnek était mort ? Alicia s’allongea et chercha le sommeil, mais elle n’était pas fatiguée. Ses pensées s’accumulèrent cependant, au point de lui faire oublier sa cellule…

Alicia regarda avec insistance le test qu’elle venait d’effectuer. Elle était enceinte ? Pouvait-elle se le permettre alors qu’elle était agent spécial ? Et ce test était-il totalement fiable ? Alicia se voyait déjà mère. Elle s’imaginait, un sourire aux lèvres, en train de tenir son enfant. La porte s’ouvrit, et Alicia cacha le test de grossesse dans son dos. C’était Atumnek. Voyant l’air gêné de la jeune femme, celui-ci en déduit qu’elle n’était pas dans son état normal.
- Qu’est-ce qui se passe ? demanda-t-il.
- Rien, mentit Alicia. J’ai un peu de fièvre je crois.
- Et c’est parce que tu as de la fièvre que tu souris si bêtement ?
Alicia fuit le regard d’Atumnek.
- Qu’est-ce que tu caches ?
- Rien !
- Ne me mens pas.
- Ça ne te concerne pas, Atumnek.
Atumnek ferma la porte et se tourna vers elle.
- Si tu ne me dis pas ce que tu caches, je divulguerai ton secret, Alicia.
Alicia se figea sur place. Atumnek connaissait son nom ?
- C’est du chantage ! s’indigna l’espionne.
- N’aie crainte, je ne dirai rien, même si mon devoir m’impose de le faire. J’aimerais que tu sois franche, Alicia, au moins avec moi.
Alicia se résigna et montra son test à l’homme. Celui-ci regarda Alicia d’un air grave.
- Et maintenant ? demanda-t-il.
- Je ne sais pas… J’ai envie de le garder, mais… Avec le métier que je fais…
- Eh bien, l’heure est venue pour toi de faire un choix.
- Mais j’ai besoin de temps pour faire ce choix !
- Pas trop longtemps, ça va finir par se voir !
Alicia réprima un sourire. Atumnek lui prit le test des mains et le brisa en serrant le poing.
- Il ne faut pas laisser de preuves. Je vais cacher ça dans un endroit sûr.
- Merci Atumnek, dit Alicia avec un sourire.

La porte s’ouvrit. Le patron du GRI entra, un téléphone à la main. Il ouvrit la porte et tendit le combiné à Alicia.
- Mike veut vous parler, annonça-t-il.
- Allô ? fit Alicia, la voix tremblante.
- Alicia ! Ça fait plaisir d’entendre le son de ta voix ! Tu vas bien ?
- Oui. Mike, qu’est-ce qui se passe ?
- Mon emprisonnement n’était qu’une mise en scène. Je suis en sécurité, tu pourras bientôt me rejoindre. Et ne t’inquiète pas, je vais très bien. J’ai appris que tu avais été emprisonnée, toi aussi ?
- Oui, ce n’est pas très agréable comme impression, mais je vais faire avec.
- Plus pour très longtemps, mais c’était nécessaire pour la bonne réussite de notre plan.
- Quel plan ?
- Nous avons une taupe au sein du GRI, une taupe qui porte le nom de Jack.
- Jack ? Tu es sûr ?
- Certain.
- Je vois… Mais si je sors, il va s’en rendre compte !
- C’est un risque à prendre. Le patron lui a donné une mission afin de l’éloigner, espérons que ça marchera. Nous l’avons pris en filature et espérons que tout marchera comme prévu.
- Quand vais-je pouvoir te retrouver ?
- C’est une question d’heures, maintenant.
- Parfait, j’aurai quelque chose à te dire.
- Nous verrons ça tout à l’heure.
Alicia raccrocha avec un sourire. Elle rendit le téléphone au patron, et celui-ci l’invita à sortir de sa cellule.
- Un véhicule vous attend au-dehors. Tout est en règle, et désolé pour le désagrément, agent Sanders. Avec votre aide, Mike arrivera certainement à faire taire Jack.
- Merci, monsieur, répondit Alicia.
L’espionne sortit du GRI et un chauffeur garé devant le bâtiment descendit pour lui ouvrir la porte arrière d’une voiture noire. Ils se mirent aussitôt en route. Alicia s’installa confortablement et s’assoupit presque instantanément.

- J’ai ce que tu m’as demandé, dit Alicia, un dossier entre les mains.
- Alors ? s’impatienta Atumnek.
Pour toute réponse, la jeune femme tendit le dossier à l’homme. Celui-ci parcourut les pages avec attention. Ses traits se durcirent sur les dernières pages.
- Je suis désolée… murmura Alicia.
- Tu n’as pas à l’être, répondit Atumnek, tu n’es pas responsable.
- J’aurais pu arrêter Dany.
- Si tu avais été au courant, oui. Mais…
Atumnek jeta le dossier sur une table et s’approcha d’une fenêtre.
- Connaître l’heure de sa mort, ce n’est pas très drôle.
- Il existe peut-être un remède ?
- Tu as bien vu le rapport de l’analyse ? Leur produit est en partie composé de cyanure et de nitroglycérine ! C’est déjà un miracle si je suis toujours en vie. Alicia, je sais que tu essaies de m’aider, mais c’est inutile. Ce ne serait qu’un faux espoir.
Alicia se mordilla les lèvres.
- Ne t’en fais pas pour ça, j’ai toujours su que leur produit n’avait pas que des bons côtés.
- Et tu vas le dire aux autres ? s’inquiéta Alicia.
- Non.

Lorsque Alicia se réveilla, il faisait nuit.
- Où sommes-nous ? demanda-t-elle.
- Nous ne sommes pas encore à destination, en tout cas, répondit le chauffeur. Reposez-vous, la route est encore longue.
L’espionne posa sa tête contre le siège et s’assoupit à nouveau.

- Bon, patron, je dois te laisser ! J’ai du pain sur la planche ! fit l’homme en se levant.
- Pas évident, ton boulot, répondit le patron du bar. Tu pourras peut-être me dire où tu travailles, un jour !
- Oui, un jour… Salut !
Dany prit sa veste par-dessus le bras et quitta le bar, à moitié ivre. La pression était trop forte pour lui. Ce n’était pas digne d’un agent, et il le savait, mais il buvait quand même. Alicia le suivit jusqu’à sa voiture.
- Salut, Dany, dit-elle.
L’homme sursauta et la regarda.
- Voyez-vous ça… Alicia ! Qu’est-ce que t’es venue faire dans le coin, ma belle ?
- Tu devrais arrêter de boire, Dany. Ça va te tuer à petit feu.
- Peu importe.
Dany fouilla dans sa poche inférieure et en sortit une arme de poing.
- C’était une grave erreur de venir me voir, agent Hopkins, dit-il.
- Ou peut-être pas, répondit Alicia.
Un coup de feu retentit, puis une douille toucha le sol. Dany lâcha son arme et s’écroula, touché en plein cœur. Alicia se pencha.
- Ça, c’est pour ce que tu as fait subir à Atumnek. Profite bien de tes derniers instants, Dany.

Alicia se réveilla en sursaut. Quelqu’un frappait doucement à la fenêtre. Elle sourit et ouvrit la porte avant de se jeter dans les bras de Mike et de l’embrasser fougueusement. Sans un mot, elle suivit l’homme vers l’entrée d’un appartement.
- Tu es enfin là, dit Mike avec un sourire. J’ai attendu ce moment depuis mon emprisonnement. Où ai-je mis les clés ?
Tandis que Mike fouillait dans ses poches, Alicia se figea.
- Mike… dit-elle.
- Ah oui, c’est vrai, tu voulais me dire quelque chose… Attends que nous soyons en haut et nous pourrons tout nous dire.
- Mike… répéta Alicia.
Mike se tourna et fronça les sourcils. Jack se trouvait derrière Alicia.
- Salut, Mike, dit-il d’un ton froid. J’ai décidé de me joindre à votre petite fête.
- Salopard… répondit Mike.
- Allons… Est-ce une façon de parler à un vieil ami ?
- Tu parles d’un ami… Tu as eu tort de venir ici, Jack !
- Et pourquoi ça ?
- Parce que d’autres agents sont dans les parages.
- Dans ton appartement, dans la ville voisine… Les agents sont partout ! Simplement je me suis dit qu’une visite surprise serait sympa ! Alors, Mike…
Jack sortit un 9mm et posa le canon contre la tempe d’Alicia.
- Renonce à me suivre, sinon ta chère et tendre finira truffée de plomb !
Jack ne tremblait pas. On lisait dans son regard qu’il ne plaisantait pas. Son sang-froid en était impressionnant.
- Ne lui fais pas de mal, l’implora Mike alors que la colère montait en lui.
- Renonces-tu à me suivre, Mike ?
- Oui.
Mike avait dû faire un choix. Il n’avait écouté que son cœur. Jack entraîna Alicia avec lui pour couvrir sa retraite, puis il la poussa dans les bras de Mike et s’échappa par la voiture qui avait amené Alicia jusqu’ici. Alicia serra Mike avec force tout en fondant en larmes. Les deux agents allèrent ensuite s’abriter dans l’appartement de Mike.
- Je ne veux plus faire ce métier, dit Alicia. C’est trop dangereux.
- C’est pour ce genre de choses que les relations amoureuses sont prohibées dans notre métier, je suppose, répondit Mike. Mais une chose est sûre, si je devais être amené à faire un choix, si je devais choisir entre toi et mon métier, c’est toi que je choisirais.
Alicia, qui s’était assise dans un canapé, se leva et marcha jusqu’à une fenêtre avant de se tourner vers Mike.
- Justement, tu vas devoir faire un choix.
Mike regarda Alicia avec étonnement, attendant une explication.
- Je…
Alicia sourit. Elle avait comme une crampe à l’estomac à l’idée d’annoncer cette nouvelle.
- Mike, je suis…
La jeune femme n’eut pas le temps de terminer sa phrase. La vitre vola en éclats, projetant des débris de verre dont certains s’enfoncèrent dans la peau d’Alicia. Une balle avait traversé la vitre pour se loger dans le cœur de l’agent. Alicia s’écroula tandis que Mike se ruait vers elle.
- … enceinte… conclut-elle en un murmure, versant de nombreuses larmes.
Mike la serra dans ses bras en pleurant à son tour toutes les larmes de son corps, puis il se redressa et vit un homme quitter le toit d’un bâtiment opposé en hélicoptère. Que ce soit une idée de Jack ou non, Mike avait bel et bien fait son choix. Il allait mener cette mission à terme, pourvu que le responsable paie pour ses crimes.

- Entre Lee!
Lee ferma la porte derrière lui, Jack l’avait appelé il semblait préparer des armes et des plans, Lee songea qu’il s’agissait sûrement d’un mission en parallèle. Il faut dire qu’entre le revirement de Mike, la mort d’Atumnek, et la bombe en plein cœur de la ville, le GRI souffrait!
- Qu’y a t-il? On a localisé la bombe?
- Non mais on a localisé Mike!
- Mike?
- Ouais, il a un appartement dans la ville, il n’avait pas encore divulgué sa localisation au GRI sûrement pour assurer ses arrières. Je veux que tu l’attende là bas et que tu le cueilles à son arrivée
- Tu veux que je l’arrête c’est bien ça
Jack lui lança un regard froid chargea son arme et se dirigea vers la porte, avant de sortir il mit un main sur l’épaule de Lee et lui chuchota à l’oreille:
- Je veux que tu le tue …

- Pauvre petit, orphelin à 14 ans, si c’est pas malheureux …
- Ouais, ses parents ont été sèchement assassiné, c’était des opposant au régime communiste chinois d’après ce que j’ai pu lire
- Où va-t-il aller?
- Mon service va le prendre en charge
- Quoi?!
- On a besoin de lui, il a beau avoir l’air innocent comme ça mais c’est une vraie machine à tuer, il connaît toutes les aptitudes au combat de son père et sa mère lui a appris l’acuponcture et tout les point vitaux ou dangereux pour l’être humain, ses parents en ont fait un tueur parfait! Je ne peux pas passer à côté d’une telle occasion
- Alors c’est ça ce que tu veux en faire? Un tueur? Comme toi et tes hommes?
- De toute façon son avenir est déjà tout tracé, que tu le veuilles ou non c’est comme ça, « ministre »!
L ‘homme disparut dans l’ombre du couloir

Mike était anéanti, et terriblement rancunier! Il devait tuer le responsable quelqu’il soit! Celui-ci n’avait pas simplement tuer l’amour de sa vie mais aussi son enfant, il devait se venger, il ne vivait plus que pour ça! Il posa le corps d’Alicia sur le sofa lorsque soudain il vit l’ombre d’une personne derrière lui il se retourna et vit que Lee se tenait devant lui, une multitude d’aiguilles à ses mains
- Lee!?
Depuis quand était-il ici? Il n’en savait rien, ni es raisons qui le poussait à être là d’ailleurs!
- Je suis désolé pour Kate, tu dois éprouvé une peine incommensurable, mais rassure toi tu n’auras pas à souffrir longtemps
- Qu … Quoi
- Les ordres du GRI sont formels Mike tu dois mourir
- Attend! Qui t’as donné cet ordre? Jack?
- Évidemment
- jack est un traître Lee! Il a voulut nous tuer moi et Alicia!
- Alicia?
- Kate avait un faux nom …
- Peu importe, pourquoi je te croirais
- tu dois me croire je t’en prie!
Lee le regarda, le regard de Mike inspiré confiance et pitié, ceci dit Lee voulait en avoir le cœur net il lança une aiguille qui se planta dans la cou de Mike
- Lee! Qu’est-ce que t’as fait!
- Je t’ai inséré une aiguille au niveau où le nerf de la parole passe au dessus de l’artère avant d’atteindre les cordes vocales, c’est là qu’est lié la parole à l’esprit. En enfonçant une aiguille en ce point, on limite le fluide nerveux, ce qui limite les informations envoyé par le cerveau ce qui empêche de trop réfléchir avant de parler d’utiliser d’autres langues et enfin de mentir.
- Je vois c’est une sorte de sérum de vérité c’est ça?
- Oui et d’ailleurs il est utilisable dès maintenant, je te prierais de laisser cette aiguille là où elle est et de gentiment répondre à mes questions
Mike se résigna, il savait qu’il ne mentait pas
- J’accepte …
- Bien, première question? Jack est-il vraiment ce que tu avances?
- C’est une taupe au sein du GRI, et il a réellement essayé de nous tuer, c’est un homme dangereux
Lee fut assez étonné, Jack était alors un traître depuis un moment sans que personne ne se rende compte de rien …
- Seconde question, travailles tu encore pour le GRI?
- Oui, mais nous ne sommes que deux actuellement et il nus reste peu de temps pour trouver la bombe et il faut retrouver Jack
- Troisième et dernière question, continua Lee toujours impassible, c’est toi qui a fait sauter l’immeuble?
- Oui, je l’ai fait avec quelques hommes il le fallait …
Lee le regarda s’approcha de lui et lui retira l’épingle
- Tu m’as prouvé que tu ne mentais pas, je vais donc t’aider à retrouver Jack ainsi que la bombe, par ailleurs je suggère de commencer par celle-ci
- oui, tu as raison, de toute façon Jack ne doit pas être allé bien loin
Soudain le téléphone de Mike sonna
« Mike on a localisé la bombe! » fit la voix du patron du GRI
- Où est elle?
« Dans la station de métro désaffectée à l’angle de la 5ème et de la 6ème rue! »
- J’y vais!
Mike raccrocha et pris son manteau quand soudain il s’arrêta devant le corps d’Alicia, il ne pouvait pas la laisser là …
- Va désactiver la bombe Mike, je vais m’occuper d’elle
- Tu es sur Lee?
- Vas-y tu es plus qualifier que moi dans ce domaine …
- Ok, je compte sur toi
- Moi aussi

Mike entra dans la pièce, beaucoup de prisonniers parlaient avec leurs proches par le petit interphone, les vitres étaient le seul rempart, sinon ils pourraient se toucher s’embrasser … Il ne s’attarda pas sur ce sujet et se dirigea sur le siège 6. Un homme d’origine asiatique s’assis à son tour et prit le téléphone
- Lee Ishi?
- Lui-même, à qui ai je l’honneur
- Je m’appelle Mike Taylor et je suis un agent des services secrets américains
- Et pourquoi me rendre cette visite?
- Lee, vous avez été incarcéré pour une série folle de meurtre, d’ailleurs on pense qu’il s’agit d’un service secret Coréen, mais ne parlons pas de cela. Vous avez prit une peine de prison à perpétuité et vous serez certainement torturé et tué avant cela si vous restez ici
- Jusque là vous ne m’apprenez pas grand chose monsieur Taylor
- Je vais être franc, j’ai une proposition à vous faire, accepteriez vous de travailler pour nos services en échange de votre liberté?
- Vous recrutez des tueurs dans les services secrets américains
- On recrute les meilleurs monsieur Ishi, et je crois que personne au monde ne tue mieux que vous
- Soit, je n’ai pas vraiment le choix
- bien vous êtes dorénavant un agent du GRI

Lee venait d’apporter Alicia à la morgue, il devait aller à la police déposer une décharge mais il n’avait pas le temps à cela, il était dans le parking souterrain de l’hôpital, complètement seul à espérer que Mike s’en sortait concernant cette bombe. alors qu’il s’apprêta à prendre sa voiture un homme se tint en face de lui, il avait deux mitrailleuse à ses cuisses et esquissait un sourire mesquin
- Ta copine va bien?
- C’est toi qui a tué Alicia?
- C’est moi, jack m’a engagé pour tué Taylor à la base mais c’est elle qui s’est présenté à la fenêtre, elle a donc prit la balle qui lui était destiné!
- Pourquoi avoir tiré si elle n’était pas ta cible
- Pour que Taylor souffre bien sûr, puis c’est fun de tuer
- Tuer est tout sauf fun
- Pourtant il paraît que tu sais faire ça très bien
- Il paraît
- je vais pas y aller par quatre chemins, crève sale jaune!
Il sortit ses deux mitraillettes, Lee, mit ses mains à ses poignets, il n’avait plus d’épingles! L’homme tira à la mitrailleuse, Lee au même moment ouvrit le capot de la voiture et se protégea avec. Il courut ensuite se cacher derrière un pilier
- Sort de là Bruce Lee! Viens voir tes copines! Fit il ironiquement en tendant vers le haut ses mitrailleuses
Lee cherchait un moyen de se sortir de là quand il vit une planche à roulette et une lance à incendie, il attrapa celle-ci et rapprocha la planche. Il monta la pression du tuyau au Max, et sauta à plat ventre sur la planche, l’homme tira alors mais Lee allait trop vite est il était abaissé et il envoya le puissant jet d’eau sur l’homme qui fut expulsé au fond du parking, ses deux armes laissées sur place.
Celui-ci se releva avec peine et vit que Lee était nul part il courut vers ses mitraillettes mais Lee surgit dur son flanc droit et lui mit un violent coup de pied au visage, lui cassant le nez! Lee cassa ensuite un par brise de voiture et jeta plusieurs bouts de verre à l’affilée sur l’homme qui hurla de douleur, il en garda un dans sa main le souleva par le col et le lui mit sous la gorge
- Tu as perdu
- Bravo tu es à la hauteur de ta réputation tueur, mais tu devrais surveiller tes arrières!
Un coup de feu retentit, du sang tomba au sol, Jack se trouvait derrière un pistolet à la main encore fumant, il avait tiré et touché Lee en plein cœur, l’homme tomba lâchant l’autre qui se releva avec peine
- Imbécile, tu as failli te faire avoir alors que tu été armé et lui non!
- je suis blessé!
- Je le vois bien Rick! Bon maintenant il faut trouver Mike il doit être à la station de métro désaffectée, et …
Soudain il vit que Rick vomissait du sang
- Hé qu’est-ce que tu as?
- J’en sais rien je …
Rick mourut prit de fortes convulsions, jack regarda alors Lee et fit une mine rageuse
- Il a touché un point vital avant de crevé! Enfoiré!
Il rechargea son arme et s’arma d’une des mitrailleuses de Rick, il monta dans la voiture de Lee après lui avoir pris ses clés et alluma le contact
- Maintenant Mike, ça va se jouer entre toi et moi!
Il démarra en trombe et sortit du parking

« Je laisse ses quelques mots en héritage, pour que l’on se souvienne de moi. Avant, j’étais dans les forces spéciales : « Sic bis pacem parabellum », on nous le faisais souvent répéter pendant l’entrainement, comme une sorte de prière. Je crois que ça résume bien se monde, : « Sic bis pacem parabellum » : Qui veux la paix, prépare la guerre… »

Le gros 4x4 s’arrêta devant la station de métro aux cotés de nombreuses autres voitures de police, du camion de déminage et d’autre 4x4 appartenant aux GRI et au FBI. On avait commencé à évacuer la rue, procédure totalement inutile si la bombe explosait, mais c’était surtout pour éviter que la panique empêche les allers et venus des policiers. Mike sortit de sa voiture et descendit quatre à quatre les escaliers de la station et courut vers le patron du GRI.
- Ou on en est ?
- Les démineurs font leur possible…. Alicia ?
Mike baissa la tête.
- Désolé, reprit le patron du GRI d’un ton compatissant, alors que le chef des démineurs s’approcha rapidement.
- Il y a des dérivations partout, des faux câbles des minuteries multiples, enfin c’est un véritable casse-tête ; il nous faudrait environ 7 heures pour en venir à bout…
- Et combien de temps on a ? Demanda Mike
- Il n’y a pas de cadran visible, on à réussit à se connecter au disque dur et on à réglé ce PAD sur la minuterie, fit l’homme en tendant l’objet.
- Une idée ? Demanda le patron du GRI
- A part fuir le plus loin possible ? Demanda un autre agent.
- C’est ça ! Cria Mike alors que tu le monde le regardait avec interrogation. Si on ne peut pas évacuer tout le monde, on a qu’a évacuer la bombe…
- Il y a un aérodrome pas loin, on peut charger la bombe à bord et l’emmener dans le désert de Moave…
- Oui, mais ça n’ira pas, intervint un autre agent. Premièrement, la bombe peut exploser si elle est bousculé, deuxièmement, on ne peut pas larguer la bombe à n’importe quel endroit, il faut un point bas entouré de montagne pour contenir les radiations… Et à l’aérodrome, il n’ont pas d’avions pouvant assurer cette précision de largage, il faut que l’avion s’écrase à un endroit précis, c’est à dire que le pilote va mourir….
- La bombe est une sécurité Point un, intervint le démineur.
- C’est à dire ? demanda Mike
- Qu’il y a une chance sur un millions qu’elle explose si on tire dessus.
- Donc on peut la transporter sans risque…
- Recensez les volontaires, et transportez la bombe à l’aérodrome, le GRI cherche un endroit idéal, ordonna le patron du GRI. Tout le monde s’exécuta et en quelques minutes, la bombe fut chargé à bord d’un camion qui démarra en trombe. Mike grimpa dans son 4x4 et suivit le camion. On chargea le camion dans un petit avion, le téléphone de Mike sonna.
- Patron, la bombe est chargée…
- Bien, qui va la piloter ? Demanda se dernier
- On a ici quelques volontaires…
- Bien, dites lui que sa famille ne manqueras de rien, et que tout le pays le remercie…
- Bien monsieur. Mike raccrocha et se tourna.
- C’est bizarre, je ne voit aucun volontaire, fit un agent.
- Je ne peux ordonner cela à personne David.
- Moi je peux y aller…
- Moi aussi, fit Mike en grimpant dans l’avion. Au bout de quelques minutes, l’avion mit les gazes et s’envola. Mike prit rapidement de l’altitude.
- Plus que dix secondes, fit un agent au patron, qui se trouvait sur le toit d’un immeuble. Et, comme si tout s’était calmé pour cet instant tragique, la ville devint subitement silencieuse alors qu’au loin, on pouvait voir une aveuglante lumière déchirant le ciel et la terre.

Mike regarda le cadran, plus que dix minutes. Il avait choisit de le faire car il n’avait plus rien à perdre. Il écrivit un mail en quelques minutes et l’envoya au GRI.

« Je laisse ses quelques mots en héritage, pour que l’on se souvienne de moi. Avant, j’étais dans les forces spéciales : « Sic bis pacem parabellum », on nous le faisais souvent répéter pendant l’entraînement, comme une sorte de prière. Je crois que ça résume bien se monde, : « Sic bis pacem parabellum » : Qui veux la paix, prépare la guerre… J’ai voué ma vie à sauver les gens, et tout ce que j’y ai gagné, c’est la perte des être que j’aimais le plus. J’ai connu l’amour et la trahison. Je terminerais ma vie par ses quelques mots : La haine est une saloperie. La vie est trop courte pour qu’on la gaspille en guerre. Maintenant, je me consolle en sachant que je n’aurais pas à vivre avec le remord et la souffrance. En fait, je préfère mourir maintenant que traverser les années de cette vie tout seul dans ce monde. L’agent n’est plus, je suis juste un homme comme les autres. J’avais intégré le GRI pour sauver la paix. Aujourd’hui, je le quitte pour la même raison. » Mike appuya sur la touche envoyer alors qu’il sentit une présence derrière lui.
- Je le savais que vous voudriez évacuer la bombe par avion, seulement, j’ai d’autre plan…
- Tu l’as tuée…
- Techniquement non, je n’ai pas appuyé sur la détente. Mais celui qui l’a fait est tout aussi mort qu’Alicia, ou Lee…
- Alors tu vas désamorcer la bombe et l’emmener ailleurs hein ?
- Bien vu… Au fait, j’espère qu’il renforceront mieux la sécurité, j’ai réussi sans trop de problème à montrer dans l’avion… Bon j’ai du tuer David mais…
- Alors tue moi aussi, fit Mike en fermant les eux. Il entendit la gâchette calquer et tira le manche de l’avion complètement vers la droite. L’avion fit un piqué en vrille et une vitre explosa sous l’impact de la balle. Mike remit l’appareil droit et sauta sur Jack. Jack réussi à passer au dessus et pointa son arme vers la tête de Mike qui dévia l’arme alors que le traître faisait feu.
- Ca fait mal ? Demanda Jack en voyant que la balle avait explosé l’oreille de Mike. Celui-ci posa le canon sur le sol tandis que Jack essayait toujours de l’abattre. Il tira un coup de feu, mais la pression fut t-elle qu’elle ne put sortir du canon que par l’arrière ; la gâchette explosa et vint se planter dans l’œil de Jack qui hurla.
- Ca fait mal ? Rétorqua Mike qui tout en se débattant, songeait à la minuterie qui défilait. Le pistolet passa par la vitre cassé et Mike repoussa Jack. Il se précipita aux commandes de l’avion et poussa le manche à fond vers l’avion qui piqua. Jack tenta de l’empêcher mais l’avion s’écrasa. Mike ouvrit les yeux, il sentait la vie lui échapper, alors qu’il avait de nombreuses plaies béantes. Jack était brisé en deux et regardait Mike avec un sourire narquois. Mike regarda le minuteur, qui affichait dix secondes puis il regarda au loin. Il vit alors une forme se dessiner et lui tendre la main.
- Alicia…