RPSTORY
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


un forum de rp et d'autres trucs
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Carte Fnac+ Jackpot avec 30€ offerts sur le compte fidélité
19.99 €
Voir le deal

 

 II- le territoire des morts

Aller en bas 
4 participants
AuteurMessage
Joker
Why So Serious?
Why So Serious?
Joker


Nombre de messages : 578
Age : 36
Date d'inscription : 09/10/2005

II- le territoire des morts Empty
MessageSujet: II- le territoire des morts   II- le territoire des morts Icon_minitimeLun 23 Jan 2006, 21:06

- Comment ? S'exclama Helder, c'est toi qui a libéré ce monstre ?
- O ... Oui ...
- Mais pourquoi ? Que c'est il donc passé ?
- Et bien, tout à commencer il y a 51 ans, Lucinda et moi avions eu un enfant, un fils, nous l'avions nommé Latios. C'est alors qu'une maladie mysterieuse emporta notre fils bien aimé quelques mois plus tard! la tristesse était telle que nous sommes allé voir un vieux mage qui prétendait être capable de réssuciter les morts. Celui me jeta un sort qui m'envoya dans l'autre monde, le territoire des morts, avec une fiole avec moi. Les consignes étaient simples, trouver mon fils boire la fiole, et revenir ensemble sur le territoire des vivants. Mais ca ne se passa pas come prévu! Ce monstre, venait en fait du territoire des morts, il me batti et se servit de moi pour venir au territoire des vivants! Ensuite il disparut sans laisser de traces, moi et Lucinda avions décidé par la suite de n'en parler à personne et d'oublier ce qui venait de se passer!
- Mais ... ce n'est pas vraiment ta faute ...
- Si! J'aurais du le vaincre! je n'aurais jamais du accepter l'aide de ce sorcier! Mon honeur n'est plus, si je veux le récupérer je dois le vaincre!
- Je comprend ...
Me vaincre ??? ... Ah! Ah! Ah! ... Ne te souviens tu pas de notre dernier combat ???
Les deux elfes de retournèrent, c'était la créature, elle les avait déjà rattrappé!
Il est temps de vous soumettre à ma volonté ... jeunes impudents ...
- On ne va pas se laisser faire! Nous sommes deux! Et notre courage et notre honneur nous suivent! Cria Helder
Tu n'as pas l'air de te rappeler ce que tu étais il y a peu ... mon esclave !!!
- Et bien réessaie donc si tu l'ose!
J'ai un sort bien plus alléchant pour toi !!!
La créature enveloppa alors Helder par de pystérieux cercles psychiques, ensuite il se matérialisa en comète et disparut au loin
- Monstre! Que lui as tu fais!
Je l'ai envoyer là où personne ne revient jamais ... au territoire des morts ...
- Il ... Il est ...
Mort ??? Non ... Mais là où il est c'est tout comme ... Ses chances de revenir sont pratiquement nulles ...
"Alors il est toujours en vie ... Courage Helder, j'ai foi en toi je sais que tu reviendra!" Pensa Halgas
Maintenant à toi de gouter à la mort !!!
La crature se préparait à attaquer Halgas, maintenant seul ...
Revenir en haut Aller en bas
Zelos
Chosen One
Chosen One
Zelos


Nombre de messages : 670
Age : 38
Date d'inscription : 10/10/2005

II- le territoire des morts Empty
MessageSujet: Re: II- le territoire des morts   II- le territoire des morts Icon_minitimeJeu 26 Jan 2006, 14:24

Halgas dégaina son épée et donna un coup à la créature, mais la lame la traversa sans lui infliger de dégâts.
- Comment est-ce possible? fit Halgas. Comment peut-on vaincre cette chose?
- Tu ne peux me vaincre... Soumets-toi!
La créature sortit une main squelettique de sous sa cape et attrapa l'elfe au cou avant de le plaquer contre un arbre. Le contact de cette main était à la fois glacé et brûlant. Halgas se débattait en vain pour tenter d'échapper à ce monstre.
Et soudain, un rayon bleu vint frapper la créature de plein fouet. L'être en noir poussa une plainte stridente et lâcha Halgas par la même occasion. L'elfe s'éloigna aussitôt de la créature et regarda qui venait de le sauver. Un homme à la barbe et à la chevelure argentée se tenait là. Il était vêtu d'une tunique blanche serrée à la taille par une ceinture argentée. Un médaillon doré scintillait sur sa poitrine, et l'homme prenait appui sur un grand bâton blanc serti à son extrémité d'une émeraude de taille impressionnante.
- Asiik? fit Halgas, le reconnaissant.
La créature cessa de crier et se tourna vers le Maître des Arcanes.
- Asiik... Enfin... Vengeance...
- Serarthas, Seigneur de l'Ombre, retourne d'où tu viens! lança Asiik d'un ton furieux en lançant un nouveau rayon sur la créature.
- Tu n'arriveras pas à me vaincre... à nouveau...
- Hors d'ici! Quitte cet endroit, Serviteur du Mal!
- Tu n'as... aucun... pouvoir!
Halgas remarqua que la créature s'affaiblissait à mesure que les rayons la touchaient. Enfin, elle poussa un cri et prit la fuite.
- Vous ne serez à l'abri nulle part, dit Asiik en se tournant vers l'elfe. Sauf si j'emmène mon apprenti avec moi. Et c'est ce que je vais faire. Bonne route, seigneur Halgas.
Asiik se baissa sur Deobos et disparut avec lui, laissant Halgas seul.
Revenir en haut Aller en bas
Joker
Why So Serious?
Why So Serious?
Joker


Nombre de messages : 578
Age : 36
Date d'inscription : 09/10/2005

II- le territoire des morts Empty
MessageSujet: Re: II- le territoire des morts   II- le territoire des morts Icon_minitimeVen 10 Fév 2006, 23:10

Helder ouvrit les yeux, il avait terriblement chaud, il se leva et appercut qu'il était au beau milieu d'un desert arride, il vit sur sa droite un longue file ou des centaines de personnes avancaient lentement, le regard vide, le pas non chalant

Helder s'approcha de la fille et pris la parole:
- Quelqu'un pourrai me dire où je suis ?
il n'eu que des plainte et des murmures comme réponse
- S'il vous plait ! Où suis-je ? Répondez !
aucune réponse une nouvelle fois
- Oh! Vous êtes sourds ou quoi ??! J'vous ai posé une question!!
Les cris et les reproches d'Helder ne percaient pas le silence et la demarche des étranges personnes qui se tenaient devant lui

Il analysa alors les personnes qu'ils voyaient, soudain, un visage lui fut familier, il reconnut alors cette personne, cela l'horrifiait, il était paralysé
- Lu ... Lucinda ?!
La femme de son ami marchait de la meme facon que les autres, il examina les autres personnes, il venait de comprendre, la file qui se tenait devant lui, c'était une file de personne décédés recemment!

Helder paniqua, il recula de quelques pas, il regarda autour de lui, le desert s'étendait à perte de vue!
- merde! Où est ce que je suis encore tombé!
Soudain, un ombre apparut au loin, celle ci se rapprochait de plus en plus, c'était maintenant une femme étrange qui se tenait devant lui, elle avait des ailes de chauve-souris et ses yeux était d'un rouge sang, Helder prit la parole:
- Dis moi ce qui se passe! On est où ici ? Qui est -tu ?
- Mon nom est nosferata, je suis une vampire, et tu te trouve dans le territoire des morts ...
- Le ... Le territoire des morts ??
- C'est ici qu'errent les âmes défuntes, ainsi que tous les démons que la terre et le ciel ont banni du monde des vivants
- Tu veux dire que tous ces gens sont morts ??
- Oui...
- Mais alors, moi-même ...
- Non, toi tu es en vie! Je ne sais pas comment tu as fait pour venir ici sans mourir, mais en tout cas tu as peu de chances de sortir de ce monde encore vivant, tu mourra ici ou tu te perdra dans cet immense monde!
Nosferata se mit alors à rire, un rire glacial et terrifiant. Helder, se mit à regarder en l'air, il réfléchissait à ce qui été en train de lui arriver. Il rpis la parole:
- Ecoute moi, un démon m'a envoyé ici, je dois retourné au monde des vivants et le tuer, ma haine contre lui est capable de surmonter n'importe quel obstacle! Je le tuerai! Je le jure devant Dieu! Ou je ne m'appale pas Helder! Dis moi la sortie de ce monde! ou je serai forcé de te la demander autrement!
Nosferata se mit à nouveau à rire, elle fixder de ses yeux rouges sang:
- Dans ce cas, demande le moi autrement! misérable créature du monde des vivants! Tu crois arriver ici et pouvoir faire ta loi ? Sans les pouvoirs d'un démon tu ne pourra rien faire ici! La femme vampire se mit à ricaner, une de mes morsures pourrai t'aider à surmonter tes émotions et à sortir d'ici ...
Helder sortit son épée:
- recule ou je transperce!
Nosferata s'avanca, elle laissa l'épée la transpercer et continua à avancer jusque Helder
- Dieu du ciel! Dites moi que je reve!
- tu ne savais donc pas que rien ne peut tuer un vampire ? Elle se mit à rire à nouveau, puis mordu soudainement Helder à la gorge
Revenir en haut Aller en bas
Kadaj
Noir
Noir
Kadaj


Nombre de messages : 744
Date d'inscription : 09/10/2005

II- le territoire des morts Empty
MessageSujet: Re: II- le territoire des morts   II- le territoire des morts Icon_minitimeJeu 23 Fév 2006, 17:26

Halgas chevauchait maintenant depuis plusieurs jours sans s'arreter, il avait traversé les territoires d'ostirithangold et de fugthil, royaumes des hommes, sans rencontrer de grande difficultés. En effet, bien que les hommes avaient une longévité moindre que les elfes ou les magiciens, ils avaient néanmoins la faculté de se reproduire à grande vitesse, ainsi leur nombre et le courage sans faille qui les caractérisaient, leurs conféraient un statut particulier : leurs territoire, bien que peu organisés, étaient à l'abris des attaques des forces du mal. Halgas traversait un village lorsqu'il s'écroula de fatigue au millieu d'une foule curieuse. Lorsqu'il ouvrit les yeux, il constata qu'il reposait dans un lit , son armure, son arc et son épée posés sur une chaise dans le coin de la pièce.
- Te voila enfin réveillé...
Halgas tourna la tête et distigua un vieillard qui était assis près du feu, nettoyant quelque-uns de ses couteaux.
- Que m'est-il arrivé ?
- Tu est tombé de fatigue dans un village voisin, quand j'ai appris la nouvelle, il y à quelques heures, je suis allé voir. Quelle surprise quand j'ai vu que c'était toi, Halgas...
- Vous connaissez mon nom ? Demanda L'elfe, étonné.
- Bien sur, nos routes se sot déja croisés, et bien que ce fut il y à longtemps, toi, tu n'a pas changé, contrairement à moi...
- Qui êtes vous ?
- C'était il y à 50 ans...
- Nerentil ?
- Oui...
- Pardonnez-moi, je ne vous ai pas reconnu...
- J'ai vieillit....
Halgas resta silencieux un long momment, repassant dans sa mémoire le jour ou il avait connu Nerentil. A cet époque, L'homme n'était qu'un adolescent d'une vingtaine d'années au plus, mais il en connaissait beaucoup sur la vie et sur ce monde. Lorsque Halgas avait enfin réussit à sortir du territoire des morts, après avoir parcourut près d'une année les entailles de la terre, il était ressortit par une ouverture creusé dans la montagne. A peine sortit, il s'écroula, abbattut pas la fatigue. Lorsqu'il s'était réveillé, comme aujourd'hui, il s'était retrouvé dans un lit. Nerentil s'était occupé de lui pendant les semaines entières, l'aidant peu à peu à pouvoir marcher, parler, mais aussi voir -car les gazs toxiques du monde souterrains avaient eux raisons de sa vision peu avant sa sortit. Une fois qu'il fut totalement remit, Halgas pu enfin rejoindre les siens.
- Pardonne moi de n'être pas revennu te voir mon ami...
- Ce n'est pas grave, j'ai eu une vie bien remplit... Alors, dit moi ce que mon elfe préféré viens faire dans ce territoire perdu...
- Je cherche l'entrée, ou plutot l'accès par lequel je suis sortit il y à 50ans...
- Pourquoi donc veut tu rejoindre le terrioire des morts ?
- Un de mes amis y à été envoyé par ma faute, je dois le retrouver...
- Par ta faute ?
- Le sorcier noir qui...
- Tu n'as pu le battre à l'époque, coupa Nerentil, et sa tu n'y pouvait rien. Tu était jeune et non préparé pour ce combat. aujourd'hui tu l'est. Je t'aiderai à trouver cet accès...
- Merci Nerentil.
Après plusieurs jours, lorsque Halgas fut totalement remit, Nerentil et son petit fils, Faultan, décidèrent d'accompagner Halgas jusque la ou le vieillard, il y a 50ans, avait trouvé l'elfe qui aujourd'hui, était décidé à revivre ce cauchemard...
Revenir en haut Aller en bas
https://rpstory.actifforum.com
Zelos
Chosen One
Chosen One
Zelos


Nombre de messages : 670
Age : 38
Date d'inscription : 10/10/2005

II- le territoire des morts Empty
MessageSujet: Re: II- le territoire des morts   II- le territoire des morts Icon_minitimeJeu 23 Fév 2006, 21:45

Asiik et son apprenti apparurent au beau milieu d'un pré, non loin de la demeure du Maître des Arcanes.
- Allonge-toi, ordonna Asiik.
Deobos obéit. Son maître tendit une main au-dessus de lui et ferma les yeux. Les blessures du jeune sorcier se refermèrent alors d'elles-mêmes, et bientôt, Deobos fut complètement guéri.
- Pardon, maître, articula-t-il d'un ton honteux. Je me suis servi de l'Elixir pour repousser Serarthas.
- C'est déjà oublié. Deobos, je t'ai ramené auprès de moi car la situation devient trop dangereuse. Tu dois encore développer tes pouvoirs avant d'affronter notre redoutable ennemi. Etudies sérieusement la Magie Blanche. Elle te sera très utile.
- La Magie Blanche peut-elle me permettre de vaincre Serarthas?
- Non, mais elle te permettra de guérir tes blessures. Il ne faut donc pas la négliger. Je ne vais pas te retenir longtemps ici, je vais juste te confier deux choses.
Asiik et Deobos entrèrent dans la modeste maison du maître magicien et se rendirent au salon. Asiik sortit d'un tiroir un coffret qu'il ouvrit devant son apprenti. Dans ce coffret se trouvait un collier scintillant et une fiole lumineuse.
- Je me doutais bien que quelque chose de grave arriverait durant ta mission, Deobos, reprit Asiik. C'est pourquoi j'avais mis un autre Elixir de côté. Utilise-le à bon escient.
Le Sorcier prit délicatement la fiole et la tendit à son apprenti. Puis il prit délicatement la chaîne argentée sur laquelle pendait un phoenix de même couleur et la contempla avec un sourire.
- Ceci est un collier de Mithril. Il va t'être utile pour être reconnu auprès de mes autres élèves. Ecoute, Deobos, avant ton départ, j'aimerais te confier une autre mission.
- Je vous écoute, répondit l'être aux cheveux verts en accrochant le collier à son cou.
- Peu avant de te recueillir, j'ai envoyé une jeune elfe en mission pour moi. Elle s'appelle Artanis. Je n'ai aucune idée de l'endroit où elle peut se trouver en ce moment, j'aimerais donc que tu la retrouves. Si jamais tu la vois, dis-lui que j'aimerais m'entretenir avec elle. Si elle est morte, je veux que tu me préviennes.
- Bien monsieur.
- Va, maintenant.
Deobos s'inclina devant son maître et se téléporta à l'endroit d'où il venait, puis il s'aperçut que les lieux étaient déserts. Il appela alors son cheval et partit au galop.
Revenir en haut Aller en bas
Kratos
Tio
Kratos


Nombre de messages : 597
Date d'inscription : 17/10/2005

II- le territoire des morts Empty
MessageSujet: Re: II- le territoire des morts   II- le territoire des morts Icon_minitimeSam 25 Mar 2006, 01:02

- Le village est sous notre contrôle !
- Enfin…vous en avez mis du temps…lui répondit un sorcier, debout, au milieu du village remplit de cadavres, il était vêtu d’une toge noire avec de fines bandelettes orangées aux extrémités de celle-ci, seul le bas de son visage était visible, à cause de sa capuche, il portait un long bâton avec plusieurs diamants à son bout
- Que faisons-nous des survivants ?
- Tuez les et débarrassez-vous de leurs sales corps
- Bien maître…s’inclina l’homme avant de donner des ordres à ses hommes
- Monsieur ! Interpella un autre homme qui arriva d’une maison
- Maître ou Seigneur, comme tu veux
- Euh…maître…un homme désire vous parler…
- Qu’attends-tu pour l’amener ?
- Et bien…je pensé que vous auriez préféré qu’il meure plutôt que de vous parler
- Non…j’aimerais écouter ce qu’il a à m’annoncer
- Bien, je vous l’amène maître
Un villageois sortit alors d’une maison et tua d’un coup de couteau le garde qui s’apprêtait à tuer les survivants du massacre, celui-ci fût chargé par plusieurs hommes et occis en quelques secondes
- Le voilà, maître, fit l’homme en jetant le villageois sur le sol
- Qu’est-ce que tu veux, misérable ? Demanda l’homme en noir
- Je vous prie d’accepter ma requête, laissez ma femme et mon fils en vie et je vous donnerai tout mon or !
L’homme tourna la tête lentement et vit la femme et l’enfant, pétrifiés, à quelques mètres
- C’est tout ?
- Non, prenez tout ce dont vous avez envie, mais laissez les partir je vous en prie
- Amenez moi ces gens, fit-il en les pointant du doigt
Les gardes prirent la femme et l’enfant violemment et les placèrent à côté de leur père, ceux-ci se mirent à genoux, en larmes, suppliant de les laisser en vie
- Viens là, microbe, dit-il en désignant l’enfant
Celui-ci, horrifié, ne bougea pas, un garde le prit par le col et le plaça devant le sorcier
- Reculez ! Ordonna le sorcier aux hommes, qui s’exécutèrent sur le champ
Le sorcier plaça sa main gauche sur les diamants de son bâton puis plaça celui-ci sur le front de l’enfant, ce dernier ouvrit la bouche et expira très fortement à plusieurs reprises, ses yeux étaient grands ouverts et il commença à trembler de toutes parts, quelques secondes plus tard, le garçon baissa la tête et vomit son sang en continue, le vomissement était important et le sang gicla sur le sol, formant une vraie mare, composé de liquide rouge et de divers composants qui ressemblaient au précédent repas qu’il aurait pu manger ou à de petits morceaux d’organes. La mère poussa un long cri d’effroi, son fils était en train de se vider totalement de son sang qui jaillissait de sa bouche, le père était pétrifié et n’arrivait même pas à bouger le moindre doigt, ni même prononcer un seul mot. Le garçon devenait blanc et sa peau était devenue flasque, ses yeux ressortaient de leurs orbites, comme si ils allaient tomber, voir éclater, le sang était maintenant répandu par terre et on commençait à voir les os ressortir sur le peu de peau qu’il lui restait. Le sorcier enleva son bâton de son front et le garçon tomba dans son propre sang en éclaboussant ses parents, il était mort, la bouche grande ouverte et pleine de sang, la peau sur les os et les yeux ressortis
La mère cria et s’écarta du corps de son fils, qui ne ressemblait plus à ce qu’il était auparavant, le père, fou de rage, assista impuissant au meurtre de son fils et fonça sur l’homme, ce dernier frappa sur le sol avec son bâton et le père s’écroula sur le sol, il leva la tête et vit les diamants du bâton à quelques centimètres devant lui, une lueur noire jaillit des diamants et l’homme s’écroula, ayant un trou faisant ressortir le sang qui coula sur le visage du défunt parent.
La femme en larmes se mit à genoux et joignit les mains tout en tremblant.
- Pitié…
- Tu diras à ton mari que je n’étais pas intéressé par son offre…fit ce dernier avant de croiser son bâton avec sa main
- Pitié, je vais faire tout ce que vous désirez, dit celle-ci avec la voix complètement cassée
- Adieu, misérable, dit celui-ci avant de murmurer un mot
La femme se leva et recula, le sorcier dirigea son bâton vers la femme et un symbole clair sur un fond sombre apparût autour d’elle et se referma rapidement, ses os se cassèrent et elle tomba sur le sol, le bruit du craquement était bruyant et sec, comme si ils s’étaient tous cassés en même temps. Quelques gardes reculèrent, face à ce qu’ils venaient de voir, ils n’avaient pas encore vus de magie et cela leur faisait froid dans le dos.
- Ils vous ont supplié…fit un des hommes
- Et alors ?
- Vous n’auriez pas du les tuer, ils…
Le sorcier dirigea son bâton vers l’homme qui serra sa gorge, comme si on l’étranglait
- Personne n’a le droit de me dire ce que je dois faire !
Il approuva d’un signe de tête et le sorcier lâcha prise, le soldat se laissa tomber sur le sol et respira fortement
- Seigneur Bakala ! S’exclama un homme qui arriva en courant
- Qu’y a t-il ? Répondit le sorcier
- Une petite armée se dirige vers nous !
- Où est-elle ?
- Elle arrivera dans environ une demi-heure
- Tuez les autres villageois et apportez les à une cinquantaine de mètres de la ville, cela va peut-être les dissuader de repartir, dit-il avant de se mettre à rire d’une manière machiavélique
Ils commencèrent à prendre les corps quand un garde hésita à prendre le garçon baignant dans la mare de sang
- Jette le dans la décharge là-bas, il fera un bon repas aux insectes, fit le sorcier
Il obéit alors à l’ordre et traîna la dépouille du garçon qui laissa une traînée de sang sur son passage. Une dizaine de minutes plus tard, les morts étaient empilés à plusieurs dizaines de mètres devant la ville et ils attendirent l’armée qui était presque à mi-chemin…
Revenir en haut Aller en bas
Joker
Why So Serious?
Why So Serious?
Joker


Nombre de messages : 578
Age : 36
Date d'inscription : 09/10/2005

II- le territoire des morts Empty
MessageSujet: Re: II- le territoire des morts   II- le territoire des morts Icon_minitimeDim 09 Avr 2006, 15:09

Helder se réveilla, toujours au beau mileu du désert, ça tête lui daisait souffrir le martyre, il se releva et apperçut Nosferata, la mémoire lui revint sur ce qui lui était arrivé. Il recula soudain, mettant sa main à sa gorge et constatant deux petits trous ensanglantés;
- Monstre! Qu'est-ce que tu m'as fait!
La vampire se mit à ricaner de son rire glacial
- j'ai accédé à ta requête, tu voulais sortitr d'ici, et bien je t'ai aidé, grâce à tes nouveaux pouvoirs je te rend la tâche plus facile, et en plus je me nourris, cette entraide mutuelle n'est elle pas un bonne idée?
- Certainement pas! Je ... Je suis devenu une espèce de ... De ...
- Tu est un vampire! Ou du moins tu le sera d'ici 24 heures, tu deviendras immortel et tu acquérira le pouvoir de voler.
- Je ne voulais pas être un vampire, je ne veux pas être un démon de nourissant de sang!
- Ahahahahahaha! Il est trop tard maintenant
- S ... Sale monstre!
- Il faut que je parte maintenant j'ai d'autres chats à fouetter, et pour te prouver que je ne suis pas si méchante je t'indique le chemin, va là où commence la file, remonte cette foule de zombie jusqu'au départ et tu sera sur le chemin, bonne chance à toi, on se reverra, créature mi-elfe, mi-vampire, ahahahaha!
- Saleté!
Nosferata déploya ses ailes et s'envola, pour disparaître dans l'horizon quelques secondes plus tard; Helder regarda la file, jusqu'à son bout, celle-ci semblait longue et sans fin;
- C'est bien ma veine! En plus, si ça se trouve c'est même pas le bon chemin.
Helder longea la queue en sens inverse, comme le lui avait conseillé Nosferata. Il marcha ainsi sous le soleil ardent pensant des heures, sa tête lui faisait de plus en plus mal, et sa morsure le brûlait de plus en plus. Après une dizaine d'heures de marche, Helder ne voyait toujours rien à l'horizon, c'est alors qu'il apperçut un homme avec une capuche noire, celui-ci semblait regarder le soleil d'un air perdu, l'elfe alla vers lui
- Excusez moi!
L'inconnu se retourna
- Oui?
- Savez vous encore combien de temps je vais devoir marcher avant de remonter cette file jusqu'à son bout?
L'homme se mit à rire
- Alors là, vous en avez des bonnes vous! Il a fallut des années au dernier humain pour y parvenir!
- Quoi!? Mais c'est pas possible! Il faut que j'aille beaucoup plus vite que ça!
- A moins d'être aussi rapide qu'un vampire c'est impossible
L'homme se remit à rire puis disparut soudain, Helder fut stupéfait, mais soudain il retrouva le sourire
- J'ai compris pourquopi elle m'a transformé, c'est vrai elle ,'est pas si mauvaise, je vais attendre que la transformation soit finie.
Helder décida de faire la sieste sous le soleil, pour le faire patienter avant sa transformation...
Revenir en haut Aller en bas
Zelos
Chosen One
Chosen One
Zelos


Nombre de messages : 670
Age : 38
Date d'inscription : 10/10/2005

II- le territoire des morts Empty
MessageSujet: Re: II- le territoire des morts   II- le territoire des morts Icon_minitimeSam 06 Mai 2006, 16:40

Après une journée et demi de chevauchée, Deobos arriva à un village caché au cœur d’une forêt. C’était ainsi, les elfes avaient toujours aimé la nature, et la forêt était leur élément. Si le jeune sorcier voulait retrouver cette Artanis, alors il devait commencer par les lieux les plus éloignés de la civilisation. Les maisons étaient petites et toutes en bois. Des enfants couraient et trébuchaient en rigolant, et tout le monde allait et venait d’un air tout à fait paisible et décontracté. Les habitants étaient tous vêtus de haillons, preuve qu’ils n’étaient pas très intéressés par la mode. Lorsque Deobos mit pied à terre, une vieille femme s’approcha de lui.
- Qui es-tu, étranger ? demanda-t-elle.
- Je m’appelle Deobos, et je suis un magicien.
- Un magicien ?
La simple prononciation de ces mots avait imposé un silence aussi soudain que non désirable. Tous les regards s’étaient braqués sur le sorcier à la longue cape. Les enfants le regardaient avec effroi, sauf l’un d’eux, qui avait ramassé un bâton et s’armait de courage dans le but de l’attaquer.
- Un magicien est venu ici une fois, reprit la vieille femme. A cette époque, une étrange maladie avait contaminé tous les habitants de ce village, et le magicien nous a promis de nous soigner, ce qu’il a fait. Mais savez-vous quel en a été le prix ? Il a puisé la vie de tout ce qui n’était pas humain à des kilomètres à la ronde. Tous les animaux qui étaient présents dans ce périmètre à ce moment-là sont morts en un instant, et la terre a dépéri à la même vitesse. Il nous a fallu vingt ans pour rendre à cet endroit son aspect d’autrefois, alors comprenez que vous n’êtes pas le bienvenu.
- Je vous promets de ne pas me servir de ma magie, répondit Deobos. Tout ce que je souhaite, c’est un bon repas et un peu d’eau pour mon cheval. L’instant d’après, j’aurai quitté ce village.
La vieille femme considéra le sorcier du regard et lui offrit ce qu’il demandait. Fidèle à sa parole, Deobos était reparti l’instant d’après. Avant de partir, il avait demandé à tout le monde si le nom d’Artanis leur était familier, mais personne ne semblait la connaître. Au bout d’un moment, il trouva un daim blessé. Les conseils d’Asiik lui revinrent alors en mémoire et Deobos tenta de soigner l’animal. Après dix-neuf essais infructueux, Deobos parvint finalement à ressouder les os brisés de la patte du daim, et celui-ci se releva aussitôt pour disparaître en gambadant joyeusement.
- Je me suis fait devancer, on dirait, lança une voix de femme.
Deobos fit volte-face et vit une femme aux traits parfaits, à la longue chevelure noire et aux yeux envoûtants, vêtue d’une cotte de mailles elfique et portant une cape par-dessus, appuyée sur son cheval. Elle ne semblait pas très âgée.
- Alors tu es un sorcier, hein ? fit-elle.
- Oui, dit Deobos.
- Et tu as étudié la Magie Blanche… Je suis impressionnée. D’ordinaire, les sorcier ne sont que des brutes solitaires qui passent leur temps à ne lancer que des sorts offensifs. C’est d’un vulgaire !
Deobos détourna le regard, se sentant directement visé par ces propos.
- Bon, je ne dis pas qu’il est courant de voir des sorciers se balader en groupe, mais tu m’as quand même l’air d’être l’une de ces brutes. Malgré tout, tu étudies quand même la Magie Blanche, c’est intéressant.
- Je suppose que tu l’étudies aussi ?
- C’est ma spécialité. Tu m’as l’air assez jeune pour un humain, et je doute que tu sois Maître Sorcier, mais on peut toujours avoir des surprises…
- Tu as tout de même vu juste. Je ne suis qu’apprenti, pour l’instant. Mon épreuve afin de devenir Maître n’est pas vraiment facile ; je dois neutraliser, ou du moins faire fuir un démon que mon maître a autrefois chassé.
- Oh ! Moi, je dois enquêter sur un vieux sorcier qui a fait pas mal de ravages dans un village pas très loin d’ici.
- L’homme qui a guéri tout un village en détruisant tout autre forme de vie ?
- Exact. Tu le connais ?
- Non, mais j’ai eu vent de cette histoire. Je suis passé par ce village, récemment. Ce n’est pas normal pour un sorcier d’exercer de telles pratiques.
- Oui, et ce n’est pas facile de mettre la main dessus. Ce sorcier semble n’exister que dans les esprits.
La jeune femme agita ses cheveux un instant et un rayon de soleil éclaira un élément que Deobos n’avait pas remarqué ; un phénix argenté pendant nonchalamment sur une fine chaîne.
- Eh bien, je vais y aller, dit-elle. Je dois reprendre mon enquête.
- Attends ! appela Deobos. Serais-tu Artanis ?
- Oui, répondit l’elfe avec étonnement. Comment le sais-tu?
- Je suis un disciple d’Asiik, moi aussi. Il veut te voir.
- Il veut me voir ? répéta Artanis. Pourquoi ?
- Il n’a rien voulu me dire.
- Très bien, je te remercie…
- Deobos.
- Deobos… Oui, j’ai entendu parler de toi. Il semblerait que tu sois l’un des élèves les plus pitoyables qui soient !
L’elfe disparut en galop en éclatant de rire et en faisant un clin d’œil au sorcier, et ce dernier reprit la route en direction d’un autre village d’où s’échappait une colonne de fumée noire.
Revenir en haut Aller en bas
Kadaj
Noir
Noir
Kadaj


Nombre de messages : 744
Date d'inscription : 09/10/2005

II- le territoire des morts Empty
MessageSujet: Re: II- le territoire des morts   II- le territoire des morts Icon_minitimeMer 10 Mai 2006, 09:26

Le petit groupe s'était arrété pour la nuit près d'une rivière, on ne pouvait entendre dans la nuit que les crepitements du feu qu'ils avaient allumés, Faultan était partit en quête de nourriture, Halgas montait la garde et Nerentil se reposait.
- C'est bien calme, fit ce dernier.
- C'est normal, je ne connais aucun animal qui s'aventure près d'humains, répondit Halgas. Et de pus, eux aussi sentent le danger.
- Que veux tu dire ?
- Tes sens se sont nettement altéré mon ami. N'as tu pas vu que nous étions surveillé depuis notre entré dans la forêt ?
- Les elfes de la forêt ? Demanda Faultan en posant plusieurs fruits et un lapin sur le sol.
- Peut-être, répondit Halgas. Dormez tranquilles je vais monter la garde.
- D'abord, il nous faut manger, répondit Faultan qui en quelques minutes prépara un delicieux repas. Puis, Halgas monta la garde puis se fut au tour de Faultan au millieu de la nuit. Le matin, ils se levèrent et éteignirent le feu, puis se mirent en selle.
- Ils sont toujours la...
- Je sais Faultan
- Peut-être devrions nous...
- Non, nous continuons, coupa Nerentil.
- Vous n'y êtes pas obligés, il te sufit de m'indiquer le chemin...
- Non, tu ne trouverais pas...
- Dis moi grand père, que faisait tu si loin du village ?
- Je cherchais un trésor, que je n'ai pas trouvé... Répondit Nerentil.
- A terre ! Cria Halgas en sautant de sont cheval, alors qu'un arbre -accroché à des lianes- fonçait sur eux. Les trois hommes se mirent dos à dos en dégainant leurs épées. Des racines poussèrent sous leurs pied, les emprisonant progressivement jusqu'a la tête.
- Qu'est ce que c'est ? Demanda Faultan
- Ce ne sont pas les elfes, se sont les Renitses, les protecteurs de la forêt, répondit Halgas
- Que veulent t-ils ? demanda Nerentil
- Ne vous inquietez pas...
Revenir en haut Aller en bas
https://rpstory.actifforum.com
Kratos
Tio
Kratos


Nombre de messages : 597
Date d'inscription : 17/10/2005

II- le territoire des morts Empty
MessageSujet: Re: II- le territoire des morts   II- le territoire des morts Icon_minitimeDim 21 Mai 2006, 21:11

Le village en feu était maintenant couvert de cadavres, l’armée qui était venu secourir le village était anéantie et les soldats étaient tous morts. Bakala attendait au milieu du village et regardait vers le ciel, il était tellement couvert par les fumées noires provoquées par les flammes qu’on pourrait croire qu’on était en pleine nuit. Les maisons et l’église étaient complètement en feu et des débris tombaient de temps en temps.
- Que fait-on, maintenant, seigneur Bakala ? Demanda un homme qui arriva en courant.
- Fais ce que tu veux, mais laisse moi seul ici…
- Que fait-on, mon seigneur ? Demanda un autre homme qui lui aussi arriva en courant.
- Partez au camp avec le reste des hommes et dites à tout le monde de se préparer pour cette nuit.
- Que va t-on faire ?
- Vous avez deux minutes pour partir d’ici !
- Euh…bien, on y va ! Dit l’autre homme en s’en allant à toute vitesse.
Bakala avança vers l’entrée de la ville et regarda au loin, les villageois empilés les uns sur les autres.
- Que faites-vous, seigneur Bakala ?
- Je contemple le tas de cadavres…mais tu gâches mon plaisir !
- Très bien, je vous laisse !! Dit l’homme avant de s’en aller.
Le sorcier entendit un bruit et tourna la tête pour voir un garde sur le ventre en train de souffrir.
- Oh, tu n’es pas mort ! Lança le sorcier en retournant le garde avec le pied.
- Monstre…
- Tu n’as pas idée à quel point ! Mais tu l’as dit, je suis un monstre, alors je vais te laisser agoniser encore pendant quelques heures, le temps que ton sang se vide peu à peu.
- Qui es-tu ? Demanda le soldat avec la voix essoufflée.
- Je suis Bakala, mais tu peux m’appeler Seigneur Bakala.
- Va t’faire foutre !
- Je te remercie, larve ! S’exclama le sorcier en enfonçant son pied sur la plaie ouverte du soldat. Ce dernier hurla et tenta vainement de retirer le pied du sorcier. Quelques secondes plus tard, il arrêta et contempla à nouveau le tas de cadavres à plusieurs mètres de la ville.
- Va en enfer !
Un homme arriva et aperçu le garde encore vivant. Il prit son épée et trancha la gorge du soldat.
- Qui t’a dit de faire ça, imbécile !? Fit le sorcier.
- Vous avez dit de tuer tout le monde et…expliqua l’homme avant d’être foudroyé par un éclair sortit des diamants du bâton du sorcier. Son corps s’écroula sur le sol alors que le garde à la gorge tranchée succomba à son tour. Bakala se retourna et fût intrigué par un cavalier à côté des cadavres. L’homme en question arriva alors vers le village en feu et Bakala retourna sur ses pas afin de l’attendre au milieu du village. Après une longue minute, le cheval arriva sur la place couverte de cadavres.
- Bienvenue dans la charmante ville, Ghoston ! S’exclama Bakala.
- Qui êtes-vous ? Demanda Deobos en descendant de son cheval.
- La bonne manière serait de te présenter avant, petit…
- Je m’appelle Deobos, je suis un disciple d’Asiik !
- Oh, un serviteur…
- Je n’ai rien d’un serviteur, j’étudie la magie.
- C’est une bonne chose ça…
- Seigneur Bakala, nous…intervînt un homme.
- Tu devrais déjà être parti…
- Qui êtes-vous ? Demanda l’homme au disciple.
- C’est le serviteur d’un sorcier, nous sommes en pleine discussion…
- Qu’est-il arrivé dans ce village ? Demanda Deobos.
- Nous avons détruit ce village et l’armée qui était venue en renfort !
- Vous êtes l’auteur de ce massacre ?
- En partie, oui…
- Seigneur, vous devriez faire attention à cet homme ! S’exclama le garde.
- Que dirais-tu de devenir mon élève, Deobos ?
- Cela ne m’intéresse pas ! Répondit le mage.
- C’est bien dommage. Mais tu as raison d’être loyal envers ton maître, un serviteur comme toi ne se trouve plus de nos jours…
- Arrêtez de m’appeler ainsi…s’énerva Deobos en adoptant une pose offensive.
- Monseigneur, faites attention ! Cria l’homme en fonçant sur Deobos, l’épée levée.
Deobos lança une onde incandescente autour de lui, Bakala mit son bâton devant lui et le feu le contourna, tandis que le garde lâcha son épée en brûlant, il hurla avant de tomber mort sur le sol.
- C’est pas mal, pour un serviteur…
- Mon nom est Deobos.
- Montre moi un peu ce dont tu es capable ! Lança Bakala en pointant Deobos du bâton.
Le disciple s’écarta et un éclair passa juste à côté de lui, puis ce dernier forma un cercle avec ses mains et fit un mouvement sec vers Bakala qui fût projeté sur quelques mètres avant de retomber légèrement sur le sol. La capuche du sorcier venait d’être enlevée et on apercevait son visage pour la première fois, il avait des cheveux gris lui arrivant jusqu’aux épaules et il avait un cache œil du côté droit. Bakala avança alors vers Deobos en courant puis fît un mouvement horizontale avec son arme, projetant le disciple dans les airs, puis murmura un mot en le pointant d’une main, Deobos passa à travers une fenêtre d’une maison en flamme et ressortit aussi sec en lançant des pics de glace vers le sorcier qui esquiva et les dévia avec son bâton. Puis une fois par terre, Deobos serra son arme et la pointa sur Bakala, qui fit de même, et au même instant, les sorciers firent un mouvement du bras, propulsant Bakala sur des planches de bois et Deobos en pleine rue, se frottant sur le macadam avant que sa chute ne soit freinée par deux corps. Ils se relevèrent et continuèrent à lancer des sorts ainsi pendant cinq minutes.
- T’es plutôt doué, larbin ! Lança Bakala en reprenant son bâton en main.
- J’ai encore des progrès à faire ! Répondit Deobos en se relevant.
- Comme tu dis ! Dit le sorcier en ouvrant une main en direction du disciple.
Une grande bulle entoura alors Deobos qui ne fit pas un mouvement. Il referma sa main et la bulle se referma alors sur elle-même, le jeune sorcier posa son bâton sur la bulle et celle-ci fût stoppée, mais il sentait encore la pression de celle-ci et si il lâchait l’emprise, elle se refermerait et il serait écrasé.
- Qu’est-ce que c’est que ce sort !? Lança Deobos.
- A l’origine, c’est un piège, mais j’ai découvert une technique permettant de pouvoir refermer cette bulle.
Deobos lança des boules de feu avec son bâton, mais la bulle ne semblait pas relâcher la pression pour autant.
- Bon, je dois y aller, j’ai affaire ! S’exclama Bakala en regardant le cheval de Deobos. Il leva le bras et des esprit noirs vinrent voler autour du l’animal qui prit peur et s’enfuit. Le disciple semblait puiser toute son énergie à retenir cette bulle et il s’affaiblissait.
- Pour te prouver que je peux être gentil, je ne vais pas te tuer, alors je vais encore attendre un peu avant d’annuler ce sort.
Une explosion retentit alors près du sorcier qui tomba. Deobos détourna son regard et aperçût un homme habillé d’une longue toge rouge. Bakala se releva et fronça les sourcils, puis il libéra Deobos de sa bulle.
- Je ne vous dérange pas ? Demanda l’homme d’une voix grave et étrange, comme si il était possédé par un démon.
Le sorcier ne répondit pas et resta immobile, c’était la première fois que Bakala semblait si sérieux. L’homme en rouge fixa alors Deobos, ses yeux étaient complètement noirs, comme si il n’en avait pas. Il tendit la main vers le disciple et un rayon lumineux apparût dans celle-ci. Deobos était épuisé mais il lui restait encore un peu de force, il mit ses mains au sol et la terre se souleva pour servir de bouclier, le rayon fût alors lancé à une grande vitesse et à l’instant où il allait toucher le bouclier de terre, Deobos fût propulsé vers Bakala, le bouclier de terre vola en éclat et un trou profond fût formé à l’endroit où était le disciple. Deobos regarda Bakala et avait compris que c’était lui qui l’avait propulsé afin de lui éviter de mourir par ce rayon.
- Je vais avoir besoin de toi…fît Bakala.
- Qui est-ce ? Demanda celui-ci en se relevant délicatement.
- Il fait parti d’un clan qui a pour but de détruite toute forme de vie et développer leur espèce…
- C’est un démon ?
- En quelques sortes…mais il est tellement fort qu’il pourrait nous tuer en quelques secondes.
- Votre destin est déjà tracé, fît l’homme en rouge, je vais vous envoyer vers l’autre monde ! s’exclama t-il en s’approchant d’eux…
Revenir en haut Aller en bas
Joker
Why So Serious?
Why So Serious?
Joker


Nombre de messages : 578
Age : 36
Date d'inscription : 09/10/2005

II- le territoire des morts Empty
MessageSujet: Re: II- le territoire des morts   II- le territoire des morts Icon_minitimeJeu 01 Juin 2006, 12:20

Helder se réveilla soudain, cela faisait des heures qu'il dormait, mais une douleur l'avait réveillé, en effet sa morsure le brûlait atrocement. Helder serra les dents, il pensa que c'était surement un évenement avant la tranformation. La brûlure le fit souffrir une demie heure, et des images étranges et macabres hantaient la tête de l'elfe. Ensuite tout s'arrêta brusquement, Helder ne se sentait pas vraiment changé, il regarda ses mains, seule sa peau était devenue extrêmement pâle, il regarda ses canines ... Là il remarqua que la trasformation était finie, celles-ci étaient excessivement longues et se finissaient par une cavité, surement pour aspirer le sang. Helder regarda la fille, et repensa aux ailes de Nosferata, pourquoi les siemes n'avaient pas poussé? Soudain, une douleur encore plus atroce qu'avant vnt le prendre au niveau des omoplates, en un quart d'heure de temps, deux grandes ailes de chauve souris étaient derrière lui, Hleder épongea le sang qui s'était écoulé de la transformation et s'exerça à faire battre ses grandes ailes. Apres une petite demie heure, il était assez exécercé, il s'élança donc dans les airs pour suivre la queue jusqu'à son bout. Il volait avec une vitesse foudroyante, et il avait, pour la premiere fois depuis la mort de sa famille une incroyable sensation de bien-être et de légèreté. Au bout de plusieurs heures, il arriva au bout de la file, où des âmes ne cessaient d'apparaître et de l'allonger. Il se trouvait devant un massif de volcan, il regarda aux alentoures et trouva Nosferata, il alla vers elle:
- Je suppose que je dois te remercier
- Oh ce n'est rien
- Où dois-je aller maintenant pour retourner sur le territoires des vivants
- Tu as encore de la route, et celle-ci est bien plus dure que tu ne peux l'imaginer
- Ca je m'en tape, avec tout ce que j'ai vécu dernierement c'est pas une route qui va me faire reculer
- Il faut que tu ailles au delà de ces volcans
Nosferata montra du doigt le massif embrasé par les erruptions, puis s'approcha d'Helder,de plus en plus près
- Tu sais quand je t'ai vu j'ai tout de suite su qu'il fallait que je t'aide, et j'ai su également que tu n'était pas d'ici
- Qu'est ce qu...
Nosferata embrassa soudainement Helder qui la repoussa vivement
- Désolé mais ce n'est pas possible
- Tu fais tout ça pour une femme c'est celà? Fit la vampire gênée et vexée
- Tu n'y es pas du tout, je fais simplement ça par esprit de vangence
- Alors pourquoi me repousser, pourquoi ne pas simplement rester ici avec moi
- Ecoute c'est pas contre toi c'est juste que ...
- Que quoi?
- Ma femme est morte il y a encore si peu de temps, je l'aimais du plus profond de mon âme, je ne peux pas partir dans une aventure comme ça du jour au lendemain. Et puis il faut que je remonte, pour tuer celui qui a fait cela
Nosferata regarda Helder avec interrogations et inquiétude puis s'en alla
- Hey! Où vas tu?
- Je sais pas, je vais suivre mon instinct
- Tu ... Tuvoudrais pas venir m'aider ...
- T'inquiète pas, on se reverra, juste le temps que tu finisses ton deuil
Nosferata souria puis s'envola, pour disparaître dans l'horizon désertique. Helder lui s'envola dans la direction opposé, affronter les prochaines épreuves de sa route...
Revenir en haut Aller en bas
Zelos
Chosen One
Chosen One
Zelos


Nombre de messages : 670
Age : 38
Date d'inscription : 10/10/2005

II- le territoire des morts Empty
MessageSujet: Re: II- le territoire des morts   II- le territoire des morts Icon_minitimeJeu 08 Juin 2006, 14:19

- Ne tentez même pas de fuir, dit le démon en tendant une main vers les deux sorciers.
Bakala propulsa Deobos à l’instant même où le rayon fusait à une vitesse extrême pour détruire entièrement l’une des maisons derrière. Le sorcier riposta aussitôt en faisant jaillir du sol des pieux de terre solides qui se rabattirent tous au même instant sur l’homme en rouge. Ce dernier se protégea à l’aide d’un bouclier et riposta en générant une onde de glace qui propulsa Bakala loin en arrière. Ce dernier avait un bras complètement gelé, mais Deobos, dont la spécialité était le feu, fit fondre la glace.
- Il est très fort, constata l’apprenti sorcier.
- Je te l’avais dit, répondit Bakala. Seul, je ne peux pas le battre. Je ne dis pas que nous avons une chance à deux, mais il faut qu’on essaye d’unir nos forces.
Deobos approuva d’un signe de tête et fit un bond en arrière alors qu’un pieu de glace frôlait son visage. Il aida Bakala à se relever et tous deux combinèrent alors leurs efforts. Le mage noir propulsa le démon dans les airs tendis que le sorcier aux cheveux verts puisait dans ses dernières forces pour invoquer une pluie de météorites. Cependant, malgré sa puissance magique que son bâton accroissait fortement, le disciple était beaucoup trop faible pour invoquer un sortilège aussi puissant, et il ne parvint donc qu’à faire tomber quelques cailloux de la taille d’une bille. Le démon éclata de rire en attrapant les cailloux à la main, puis il ferma le poing et le rouvrit. Les cailloux fusèrent en direction de ses opposants. Bakala parvint à se protéger, mais Deobos fut blessé aux genoux et aux épaules. Le disciple s’écroula.
- Tu sers à rien ! pesta Bakala.
- Vous n’avez rien à faire en ces lieux, reprit le démon. Vous vous êtes approchés un peu trop près de notre territoire. Il faut donc payer.
L’homme à la toge rouge exécuta quelques mouvements dans les airs. Instinctivement, Bakala se protégea, et il eut raison, car le démon venait de projeter une énorme onde incandescente, semblable à un raz-de-marée de lave. Bakala dut donner toute sa puissance au bouclier pour parvenir à le faire tenir face au choc. Il ne voyait plus Deobos, car les flots flamboyants lui masquaient la vue. Cependant, il était persuadé que l’apprenti sorcier était mort. Et il se trompait, car lorsqu’il put enfin voir ce qu’il se passait autour de lui, il vit une jeune femme penchée au-dessus de Deobos et générant un écran de protection, elle aussi. Le démon n’avait pas vu arriver cette intruse.
- Bois ça, dit Artanis en versant un fluide bleu dans la bouche de Deobos.
Le sorcier toussa et recracha une partie du fluide, mais il se sentait beaucoup mieux.
- Comment… dit-il à Artanis qui s’occupait de soigner ses blessures.
- Un cadeau d’Asiik, répondit l’elfe avec un clin d’œil. Comme à son habitude, il a eut un pressentiment, c’est pour ça qu’il m’a convoquée. Nous allons faire un bout de chemin ensemble, Deobos.
- Et qui es-tu, toi ? demanda Bakala en esquivant un rayon de lumière de l’être des ténèbres.
- Je suis Artanis, ex-disciple d'Asiik, aujourd’hui Maître de Sorcellerie et Grande Guérisseuse, répondit l’elfe en regardant Bakala de haut en bas. Et vous êtes ?
- Ça n’a pas d’importance. Aide-nous à battre ce démon.
- Avec plaisir.
Artanis aida Deobos à se relever, puis elle donna à Bakala le reste du produit qu’elle avait donné à Deobos. Bakala se sentit instantanément en pleine forme.
- Allez, montre-moi ce qu’un maître de la sorcellerie est capable de faire ! aboya Bakala.
Artanis regarda le sorcier d’un air amusé et joignit les mains droit devant elle. Une puissante colonne d’eau jaillit de ses mains jointes et envoya le démon s’écraser contre un mur. Ce dernier se releva en chassant la poussière de ses vêtements.
- Vous m’énervez, dit-il. Je vais devoir abréger ce combat.
L’homme en rouge se concentra et créa deux clones de lui-même. Les trois images étaient bel et bien réelles.
- Là, ça va mal, fit Artanis.
Les trois démons coururent vers le groupe de sorciers, envoyant au passage des sphères de lumières qui rasaient les maisons après que leurs destinataires leurs eurent esquivées. Les assaillants arrivèrent alors au corps à corps et invoquèrent des épées de lumière. Bakala se battait avec des sorts d’ombres suffisamment puissants pour lui permettre de contrer les coups de son adversaire. Artanis, qui maîtrisait la lumière comme personne, n’avait aucun mal à éviter les coups du démon qui lui faisait face et semblait même prendre l’avantage. Deobos, quant à lui, menait le combat jusqu’à ce que le démon qu’il affrontait s’empare de son bâton. Le sorcier se débattit avec rage, mais ses pouvoirs étaient amoindris et chatouillaient le démon. Ce dernier posa ses mains sur la tête de Deobos qui cessa de se débattre. Alertés, Bakala et Artanis voulurent intervenir, mais ils n’avaient pas la moindre occasion de quitter momentanément leur combat. Les mains du démon brillèrent et Deobos fut comme aspiré par les paumes de cette créature. Artanis neutralisa le démon qui lui faisait face, puis elle aida Bakala à se débarrasser du sien. Celui qui avait aspiré Deobos éclata de rire.
- Heureusement que mes sosies étaient moins puissants que moi, pas vrai ? fit-il avec un sourire narquois.
- Vous n’avez pas l’intention de nous laisser partir, pas vrai ? demanda Artanis.
- Non, en effet.
- Fermez les yeux ! cria-t-elle à Bakala qui s’exécuta.
Artanis joignit à nouveau les mains et émit une lumière cinq fois plus puissante que celle du soleil. Bakala la suivit aussitôt alors qu’elle prenait la fuite, mais le démon surgit devant eux à grande vitesse.
- Comment… fit l’elfe, effarée. Le sort n’a eu aucun effet ?
- Je suis né aveugle, répondit le démon en frappant Artanis avec force.


De son côté, Deobos s’était réveillé à côté d’une longue file de personnes qui marchaient d’un pas lent, le regard vide, tels des zombies. Il ne savait pas où il était tombé, mais il savait qu’il allait avoir beaucoup de mal à retrouver la sortie vers son monde.


Dernière édition par le Lun 12 Juin 2006, 10:32, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Kadaj
Noir
Noir
Kadaj


Nombre de messages : 744
Date d'inscription : 09/10/2005

II- le territoire des morts Empty
MessageSujet: Re: II- le territoire des morts   II- le territoire des morts Icon_minitimeDim 11 Juin 2006, 23:16

Plusieurs animaux sortirent des buissons et descendirent des arbres avoisinants et s'approchèrent prudement des trois personnes maintenant completement immobilisés par les racines. A chaque pas qu'ils faisaient, la végétation avec laquelle leurs pattes était en contact semblait pousser immédiatement et devenir les plus belles pousses au monde, et après leur passage, cette végétation fanait instantanément.
- Nous sommes désolé d'avoir troublé vôtre tranquilité, humbles protecteurs de la forêt, dit solenellement Halgas.
- D'ailleurs on va s'en aller tout de suite, fit Faultan en tendant de se libérer de ses liens.
- Soit aimable avec les Renitses Faultan, ce sont les esprits les plus dignes qui soient.
- Tes paroles sont sages, elfe, alors pourquoi entrer dans notre territoire pour chasser et cueillir ? Demanda un cerf majestueux.
- Nous ne savions pas que cet endroit était votre abris, aussi nous demandons votre indulgeance, répondit Nerentil.
- Ouais, et pourquoi nous attaquer, s'impatienta Faultan.
- Silence, ordona Halags.
- En plus, j'aimerai savoir comment de simple animaux peuvent nouys tendre des pièges tu type tronc d'arbre au bout d'une corde...
- Tais-toi, insista Nerentil.
- Tu as encore beaucoup a apprendre, jeune humain, penses tu réellement que nous ne sommes que de simples animaux ? Les esprit n'ont pas de formes, ils s'incarnent rien de plus, fit le cerf avant de se transformer en homme vetu d'un pagne fait de feuilles. Puis, il fit un geste du revers de la main et les racines liberèrent leurs prisonniers plus réentrer dans le sol.
- Merci, fit Halgas en s'inclinant. Faultan ramassa son épée et la rangea dans son fourreau, gardant tout de même sa main sur sa garde.
- Tu nous craint encore ? demanda l'homme avant de regarder le ciel l'air inquiet.
- Que se passe t-il ? Demanda Halgas
- Une grande bataille vient de commencer, le bien regresse, fit l'homme, le regard toujours fixé vers les cieux.
- Une bataille ? répéta Faultan.
- Oui... Nous devons partir pour nous mettre à l'abri, fit l'homme alors que tous les animaux commençaient à fuir.
- Attendez, ou se trouve l'entrée du territoire des morts ? Demanda l'elfe.
- Je vais vous aider, fit l'esprit avant de faire un autre geste de la main. Une lumière enveloppa alors les trois personnes qui furent comme aspiré en arrière, et se retrouvèrent devant l'entrée d'une grotte.
- C'est ici, souffla Nerentil, se cachant la bouche pour éviter de respirer les vapeurs toxiques de souffre.
- Je vais y aller, fit Halgas en jettant le superflu.
- Et que faisons nous ? Demanda Faultan.
- Attendez ici, nous aurons besoin de votre aide en sortant...
- Et si vous mettez une année ? Demanda Nrentil en regardant la crevace qui descendait pendant de long kilomètres.
- Si je ne suis pas rentré avant 5 jours, repartaient d'ici, ordonna Hlgas.
- Pourquoi veut tu y aller, tes amis ne sont t-ils pas capable de trouver la sortie seuls ? En plus, c'est le lieu des monstres et des créatures maléfiques.
- C'est pourquoi je dois y aller, il y a une bête, sur laquelle ils ne comptent pas tomber, cette bête qui jadis à failli me tuer.
- Mais le magicien doit surement...
- Pas la peine, coupa l'elfe, ma decision est prise. Je vous demande cinq jours. C'est mon destin que de vaincre cette antitée sombre qui a envoyé mes amis ici, je ne peut y échapper. Combien de temps vais-je fuir sinon ? Combien de temps vais-je devoir me retourner pour verifier si elle ne me suit pas ? J'en ai assez... cette fois-ci, je la vainquerai, ou je périrais...
Revenir en haut Aller en bas
https://rpstory.actifforum.com
Joker
Why So Serious?
Why So Serious?
Joker


Nombre de messages : 578
Age : 36
Date d'inscription : 09/10/2005

II- le territoire des morts Empty
MessageSujet: Re: II- le territoire des morts   II- le territoire des morts Icon_minitimeJeu 29 Juin 2006, 12:44

Helder volait à travers le massif volcanique, cependant, à peine fut il passé au dessus du premier volcan, que celui-ci cracha un flot de lave ce qui obligea Helder à reculer. Celui-ci réessaya à passer plusieurs fois mais les volcans explosaient à chaque fois qu'Helder voulait passer. Helder se posa et décida de passer à pied, mais le même problème se reproduisit, des coulées de laves bouchaient son chemin. Les volcans créaient un barrage de lave qu'Helder ne pouvaint absoluement pas passer. L'elfe se mit à réfléchir, et c'est alors qui vit la présence de l'homme qu'il avait autrefois apperçut dans le désert, celui-ci fixait toujours le ciel, il était très étrange, et Helder se demandait comment il avait réussi à venir aussi vite, alors que ce n'était pas un vampire.
- Euh, re-bonjour! L'apostropha Helder
L'homme ne répondit que par un sourire peu rassurant
- Est-ce que par hasard vous savez comment passer ce massif volcanique?
L'homme pointa son doigt à sa droite où un chemin de pavé qu'Helder n'avait pas remarqué s'engouffrait dans le massif
- Ce chemin est le seul qui puisse traverser ce massif, les volcans ne tolèrent pas que vous en preniez un autre
- Très bien merci!
Helder s'envola vers le chamin mais l'homme l'apostropha à nouveau
- Surtout ne vous envolez jamais et ne quittez en aucun cas le chemin! Ou vous rejoindrez cette file d'âmes! Hahahaha!
Helder se retourna et l'homme avait disparu. L'elfe se posa et regarda le chemin qui passait à travers les volcans, Helder s'engagea dans le chemin et constata que l'homme avait dit vrai, les volcans n'entrèrent pas en éruption, rassuré, Helder continua sa route, c'est alors que sur le bord il apperçut deux silouhettes quil conaissait très bien, sa femme et son fils!
- Helder!
- Papa!
Helder s'arrêta net, alors que des larmes commencèrent à couler sur son visage
- C'est impossible ...
- Papa tu viens jouer?
- Viens Helder! Viens nous rejoindre!
Helder constata que sa famille se trouvait de l'autre côté de la route, et se souvint alors des aproles de l'homme, "Ne quittez en aucun cas le chemin! Ou vous rejoindrez cette file d'âmes! Hahahaha!", l'elfe était paralysé ne sachant si il devait rejoindre sa famille ou écouté la voix de la raison. Sa femme tendait la main vers lui tandis que son fils l'implorait de venir
- Je ... Je ne peux pas ... Fit Helder les yeux gonflés de larmes
- Papa? Pourquoi? Fit son fils en pleurant
- Arrêtez, ça ne peut pas être vous, non ça ne ce peut pas
- Rejoint nous mon amour, je t'en prie!
- Je rejoindrais vos âmes ... Quand j'aurai éxécuté ma vengence ... Helder lança un dernier regard qur les âmes défuntes de sa famille et continua sa route, et constata que celle-ci lui réservait diverses pièges pour l'empecher d'atteindre son bout. Mais Helder était déterminé, et se sentait capable de surmonter n'importe quoi après l'épreuve qu'il venait d'endurer. C'est alors que sur sa route, il remarqua l'homme qui fixait le ciel, "comment est-il arrivé là?", pensa helder. L'homme sourit puis sortit deux dagues de son dos, sur celles ci se trouvaient des dessins sataniques, et l'homme esquissait un sourire très sadique, tout en continuant à fixer le ciel
- Je savais que tu arriverais jusqu'ici. Je savais que tui viendrais jusqu'à moi ...
- Qui êtes vous ? Que me voulez vous? Demanda Helder méfiant
- Je ne suis qu'un de ces démond qui habite le territoire des morts, je ne peux pas en sortir, car mon but et d'empecher quiconque se retrouver le territoire des vivants
- Alors pourquoi m'avoir aidé?
- Car je voulais me divertir, hahahaha!!
L'homme fonçat sur Helder avec une vitesse prodigieuse et transperçat l'elfe de part en part, c'est alors que la plaie se referme et qu'Helder expulsa l'homme avec un coup de poing dans la machoîre
- J'avis oublié, tu es un vampire, ça m'a échapé alors que t'as des ailes hahaha!
- Tais toi! Tu es fourbe, je ne te laisserais pas me barrer le route ainsi!
- Tu crois ça? Les vampires ne sont pas invincible!
- Comment?
- Il y a trois moyens de tuer un vampire, viser son coeur, le décapiter, ou tout simplement, l'argent! l'homme sortit une nouvelle épée de son dos, Helder constata que l'arme sortait directement de sa chair, cette épe était en argent! Les histoires de lumières c'est des salades! Mais moi je connais les faiblesses des vampires!
- Je ne te laisserais pas faire, je vais te tuer avec tes propores armes, fit Helder en rammassant les dagues que l'homme avait jeté
- Nous verrons cela!
L'homme disparut alors et réapparut juste derrière Helder, qui eut à peine le temps d'éviter le coup d'épée de son ennemi, il n'avait pas le droit à l'erreur, le moindre coup de cette épée d'argent lui serait fatal!
- Le combat durera jusqu'à ta mort, fit l'home avec un sourire sadique et tout en regardant le ciel, toujours
- Même la mort ne m'empechera pas d'accomplir ma vengence!
Le combat reprit de plus belle ...
Revenir en haut Aller en bas
Zelos
Chosen One
Chosen One
Zelos


Nombre de messages : 670
Age : 38
Date d'inscription : 10/10/2005

II- le territoire des morts Empty
MessageSujet: Re: II- le territoire des morts   II- le territoire des morts Icon_minitimeLun 17 Juil 2006, 20:41

Deobos suivit la file, tentant de voir d’où elle venait, et où elle allait. Mais il ne vit que ces pantins, à perte de vue. La file s’étendait visiblement sur des centaines de kilomètres, peut-être même des milliers.
- C’est le territoire des morts dont maître Asiik m’avait parlé, dit Deobos d’un ton serein. Si je garde mon calme, tout ira bien.
L’apprenti sorcier ouvrit sa main, paume vers le ciel, et murmura une formule. Une version miniature de lui-même apparut en flottant dans les airs.
- Qu’y a-t-il ? demanda l’être minuscule. Oh, c’est toi. Ben alors, tu m’as laissé au placard ?
- Désolé, répondit l’apprenti sorcier avec un sourire. C’est amusant, tu ne t’es pas assagi avec le temps.
- La faute à qui ? Tu m’as toujours trouvé marrant en plus, alors pourquoi me délaisser ?
- Je te demande de me pardonner.
- J’te vois venir avec tes gros sabots ! T’as fait appel à moi parce que t’as besoin de moi !
- Je ne peux rien te cacher.
- Bon, dis toujours, ô maître, et je verrai ce que je peux faire !
- Tu l’as sans doute remarqué, nous sommes dans le territoire des morts.
- Ah non tiens ! J’étais trop occupé à te réprimander ! Hé, c’est moche ici !
- Oui, j’aimerais trouver la sortie vers mon monde.
Le sorcier miniature se retourna et décocha un sourire qui en disait long sur ses idées.
- Ok, j’vais t’aider à sortir de là !
- Bien, fit Deobos avec un sourire. Mais je te connais, tu vas me demander quelque chose en retour.
- Oui, cette fois, tu ne me renvoies pas !
- Pardon ?
- Bah oui, d’habitude, je t’aide, et tu me fais disparaître en retour, tu parles d’un remerciement, franchement ! Moi, j’veux être libre ! Je veux t’assister en permanence ! C’est toi qui m’as créé, t’assumes !
Deobos regarda un instant son sosie, qui n’était pas plus grand que sa main.
- Bien, dit-il. Je n’ai guère le choix. Seulement, je te demande d’adopter un langage différent. Je préfère les personnes posées aujourd’hui.
- Sans blague ! C’est vrai que t’as quelques rides, hein ? Tu te relâches, hein ? Et t’espères encore plaire aux femmes ?
- J’étais vraiment comme toi avant ?
- Copie conforme ! Mais tu te fais vieux, toi, t’as quel âge ?
- Quarante-neuf ans.
- Quoi ? Tu m’as laissé enfermé trente ans ? Tu m’le paieras ! Mais dis-moi, t’as pas des vêtements de sorcier…
- Je ne suis qu’apprenti sorcier, mais je suis actuellement en train de passer mon épreuve majeure.
- Ha ha ha ! T’es encore apprenti sorcier à quarante-neuf ans ? J’ai toujours su que t’étais pas une lumière, mais là…
- Je commence déjà à regretter de t’avoir invoqué à nouveau. Bien, nous avons passé un marché, alors aide-moi à retrouver la sortie.
- Oui, maître !
Le sosie miniature de Deobos se concentra, puis suivit la file des morts dans la direction opposée. Deobos le suivit.
- On s’traîne ! maugréa le sorcier miniature. Tu sais pas te téléporter ?
- Non, sinon je n’aurais pas fait appel à tes services.
- Trop aimable. Dis, faudrait peut-être me trouver un nom !
- Tu ne m’as pas encore mené à la sortie.
- Non, mais on va y arriver, t’en fais pas ! Bon, qu’est-ce que tu dis de… disons… Deobos II ?
- Deobos II ?
- T’as raison, c’est pas très reluisant. Mini-Deobos alors ?
- Tu n’as rien trouvé de plus ridicule encore ?
- Propose au lieu de critiquer !
- Je préfèrerais te donner un nom normal. Que penses-tu de Taclar ?
- Taclar ? Hum… C’est pas trop mal, j’accepte !
Deobos avait encore une longue route à faire. Il y avait forcément une sortie, mais dans combien de temps l’atteindrait-il ? Heureusement, il n’était pas seul dans cet endroit, et Taclar allait peut-être jouer un plus grand rôle qu’il ne le croyait.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





II- le territoire des morts Empty
MessageSujet: Re: II- le territoire des morts   II- le territoire des morts Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
II- le territoire des morts
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
RPSTORY :: ^^ :: RPS :: L'armée de l'enfer-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser