I - Dans les rues de New-York

- Tiens... Dis l'homme en lançant quelques billets sur le lit. Puis, il mit son pantalon, ouvra la porte, regarda des deux cotés avant de sortir de la chambre en prennant soin de fermer discretement la porte derrière lui. Lenne resta seule un long momment, son corps nu à moitié caché par les draps blanc qu'offraient généralement les hotels miteux dans lesquels elle passait toute les nuits depuis dejà de longues années. La vie lui parraissait interminable, et elle n'avait qu'une envie, c'était de se laisser mourrir. Mais pas maintenant, pas comme ça, pas avant d'avoir retrouvé leurs meurtriers... Lenne se relevat et passa sous la douche, elle frotta energiquement son corps pour enlever jusqu'en elle même les traces de ce qu'elle venait de faire. Même si ce n'était pas la première fois, l'adolescente ne put s'enpercher de fondre en larme en voyant l'oeil au beurre noir que venait de lui laisser son client. Elle resta la, pendant une dizaine de minute, assise dans la douche, les larmes coulant sur ses joues, l'eau ruisselant sur son corps...

- Lenne ?
- Entre, c'est ouvert... Soufla cette dernière. Un homme entra dans la pièce, il était habillé en costard italien noir sur framboise écrasée et moquasin. Il avait une imposante carure et la cicatrice sur sa joue gauche laissait paraitre un passé lourd d'action. Il avait également les joues creuses, les cheveux mi-longs gris et un bouc gris également, se qui laissait paraitre qu'il avait une cinquantaine d'années. Cepedant ce n'est pas pour cela que c'était un mou. Dans le millieu, on l'avait surnomé "l'oncle", parce qu'il connaissait tout le monde, et tout le monde le connaissait. Il controlait tout sur la cote est des états-unis ; Drogue, prostiution, jeu, alcool, armes, racket, il touchait un benefice sur chaque traffic, ou d'une manière ou d'une autre il en était informé. Mais jamais la police n'avait pu mettre le mettre derrière les barreaux. D'une part parce que c'était un homme très prudent et que l'on pouvait difficilement retrouver des traces de son implication dans des actions illégales, d'autre part parce qu'il financait la campagne de plusieurs personnalités importantes - entre autres le maire de New-York et le candidat a la présidence des états-unis-. Mais lorsqu'il était avec Lenne, il était différent ; "l'oncle" disparaissait et un père apparaissait pour elle. Lenne était allongée sur le lit, dos a la porte, et lorsque l'homme entra, il ne put distinguer les émmatomes sur le visage de l'adolescente.
- Lenne... Je t'avais demandé d'arreter...
- Je fais ce que je veux de ma vie, Benson...
- Restez la, ordonna Benson a ses gardes du corps avant de fermer la porte. Il s'approcha du lit et s'assit sur le bord. Je pourrait te payer des études tu sais, reprit t-il, et tu pourrait...
- Je t'ai déja it que je ferai se que je voudrai, dit Lenne en se relevant.
- Qui... Qui t'as fait ça ? Demanda Benson en voyant les bleus.
- Personne, je... Souffla Lenne en détournant la tête. Benson se rapprocha et posa sa main sur la joue de Lenne. il examina son eil et constata qu'elle n'avait qu'une blessure superficielle. Lenne fondit de nouveau en larme et Benson la prit dans ses bras.
- Tu va venir avec moi... Habilles toi, tu vas attraper froid si tu sort nue... Lenne esquissa un sourrire, Benson l'attendit à la porte, et une fois Lenne habillé, ils partirent de l'hotel.

- Personne ne peut frapper une de mes filles sans que je réagisse. Trouvez le ! Ordonna Benson en frappa du poing sur la table.
- Je vais examiner les cassettes de surveillance de l'hotel chef. QUe dois-je faire de lui ?
- Tu me le ramene ; il va subir une mort lente... Grogna Benson.

- Mademoiselle, venez avec moi s'il vous plait, demanda l'un des gardes. Il prirent l'ascenseur et descendirent au parking. Le garde remit un 9mm à Lenne qui le regarda d'un air interrogateur. Monsieur Benson à demandé à ce que vous vous exerciai à tirer. PUis, le garde reprit l'ascenseur laissant Lenne devant plusieurs cible. Elle pointa l'arme et commença à tirer. Elle s'étonna elle même de la facilité avec laquelle elle appuyait sur la détente, mais aussi de la précision de ses tirs. Elle immagina alors le meurtrier de ses parents et se jura de lui infliger une peine aussi terrible qu'il ne lui avait infligé. Pendant ce temps, une moto noir s'arreta dans central park. Un garcon aux chevaux mi-long noir, aux yeux également noirs, enleva son casque et ses gants. Il été habillé d'un jean et d'un blouson de cuir, il regarda les grand immeubles de New-York et murmura :
- Ca y est, j'y suis...

L'homme aux cheveux noirs s'avança, il entra dans un des immeubles qui se tenait devant lui, deux hommes costauds et en costard vinrent l'accoster:
- Dégage! Tu peux pas entrer ici!
- C'est ça, ouais ...
L'homme bouscula les deux colosses et continua à marcher vers l'ascenceur. L'un des deux gardes l'attrapa et le claqua contre un mur
- C'est pas une blague ! Dégage ou on t'explose !
L'homme se mit soudain à regarder le colosse, des yeux haineux, à un point inimaginable, des yeux qui feraient froid dans le dos à n'importe qui. L'homme en costard ne baissa pas les yeux, et resserra son étreinte. Le garçon aux cheveux noirs attrappa soudain le bras de son agresseur et le cassa d'un coup sec, le garde se mit à hurler tellement la douleur était forte ; le deuxième s'avança et lui mis une énorme droite. L'inconnu décola sur le coup, puis se releva, courrut main dans son blouson vers son agresseur. Une marque de sang se déssina sur le mur, il venait de trancher la gorge du garde. Il remit ses cheveux en place et essuya le sang sur sa lame.
- Pitoyable... L'oncle n'a décidemment jamais su recruter...
L'homme s'avanca vers l'ascenseur, laissant un blessé grave et un mort derrière lui.
Dès que l'ascenceur s'arrêta, une foule de garde l'attendait avec des fusils, l'homme leva les mains.
- Ca va ! Relax ! Je sais bien que ca avait l'air violent à la caméra mais en fait c'était une simple discussion entre amis...
- Fait pas le con et suis nous ! L'oncle veut te voir...
- Ca va je sais, c'est bien pour ça que je viens...

Les gardes emmenèrent l'inconnu jusque l'oncle qui ordonna :
- Fermez les portes et détachez-le.
- Mais il a tué ...
- Exécution!
- B ... Bien ... Balbutia un des gardes du corps.
Ils libérèrent le nouvel arrivant et fermèrent les portes.
- Tu étais vraiment obligé de les tuer ? Demanda l'oncle.
- Tu me connais... J'ai horreur qu'on me touche, et en plus ils m'ont mis en colère! J'aime pas qu'on me prenne pour un demeuré sans cervelle...
L'oncle se mit à rire :
- Décidemment tu es toujours aussi lointain et suceptible! C'est ce que j'aime chez toi!
- Assez tergiversé ; Pourquoi tu m'as appelé ?
- J'ai besoin que tu travailles pour moi. Je t'en dirais plus par la suite, tu sera nourri, logé, blanchi et bien sur, je préviendrai tout le monde sur le fait de se tenir à distance avec toi.
- J'y peux rien si je supporte pas qu'on me touche !
- Pour le moment, continua l'oncle sans se soucier des paroles du jeune homme, je voudrais que tu fasse la conaissance d'une jeune fille et que tu lui aprenne tout ce que tu sais, tu est le meilleur tueur que je conaisse
- C'est qui ? Elle s'apelle comment ?
- Lenne... Je suis sur que vous vous entendrez très bien ; Il le faudra de toute façon.
- Et elle est célibataire ?
- Ne dis pas de sottises...
- Oh ça va! J'ai bien le droit de faire ce que je veux quand même non ?! Sinon c'est quoi ton plan ? Tu ne me demandes pas d'apprendre sà une fille tout ce que je sais pour tuer sans avoir une de tes magouille derrière! Je serai payé combien ?
- 10 millions de Dollards...
- Q ... Quoi !?
- 10 millions de Dollards, et tu execute mes ordres et entraine cette fille ! Alors... Qu'en dis tu ?
- Ca me va! Mais avant je voudrais me reposer...
- Ok, vous ferez conaissance demain, l'oncle appuya sur un interphone, emmenez-le dans ses locaux!
L'homme tourna les talons, et sortit...

Après deux heures d'entrainement -et une dizaines de chargeur vidés-, Lenne prit l'ascenceur et appuya sur le bouton, les portes se fermèrent et l'adolescente s'appuya contre la paroi. Elle ferma les yeux et sans s'en rendre compte, elle s'endormit.

- Papa ? Maman ? La petite fille s'engagea dans le couloir de son appartement, appelant ses parents, mais n'obtenant pas de réponce. de la lumière provenait de la pièce au fond, et Lenne s'avança. Elle posa la main sur la porte et la poussa.

- Mademoiselle ? demanda l'un des gardes
- Excusez moi... Je crois que je me suis endormie, constata Lenne qui sentait le sang monter à ses joues.
- Ce n'est rien mademoiselle... Mais Benson à demandé à ce que personne ne le dérange pendant une heure, il est en entretient.
- Je dois lui parler d'une chose importante, laissez moi passer s'il vous plait, ordonna Lenne au garde qui s'était mis face à elle pour lui barrer la route.
- Je suis désolée mademoiselle, répondit le garde, mais Benson a ordonné que... Lenne ne le laissa pas finir sa phrase et sortit le 9mm de son sac pou le pointer sur son torse. Le garde s'écarta et l'adolescente passa, rangeant l'arme avant de rentrer dans le bureau. Et vit alors un des hommes de Benson tenir un autre homme, pendant qu'un dernier garde s'afférait à porter des coup. L'oncle, quand à lui, était tourné vers la fenêtre, le regard perdu dans central park. Les cris de l'homme ne semblait pas le déranger le moins du monde.
- Qui t'as permis de porter la main sur cette jeune fille ? Demanda Benson en s'apercevant de la présence de Lenne par son reflet dans la vitre. L'homme leva la tête et Lenne pu le reconnaitre malgrés les ématommes et les blessures qu'il avait au visage, c'était son dernier "client".
- Je suis désolé, implora l'homme.
- Lachez-le, ordonna Benson. Les gardes s'executèrent et l'homme, qui tenait à peine sur ses jambes, adressa un sourire de remerciement à Benson, qui sortit une arme et lui tira une balle dans la tête. L'homme s'éffondra, tandis que Lenne avait tourné la tête pour ne pas voir la balle transpercer sa boite cranienne. Puis, elle regarda Benson qui rangait son arme et lui dit :
- Tu n'était pas obligé de le tuer...
- Je te l'ai dit, je ne laisserai personne te faire du mal, il en paiera le prix très cher. Débarassez vous en, ordonna Benson en faisant un petit geste de la main.
- Monsieur ? Demanda une voix dans l'interphone
- Oui ?
- Quelqu'un est ici, à l'acceuil, et demande à parler à Lenne.
Benson regarda l'adolescente d'un air interogateur.
- J'ai dit à Tony que j'était ici...
- Tony ? Demanda Benson, alors que les gardes s'affèraient à déplacer le cadavre.
- C'est un pseudonyme... C'est un de mes meilleurs ami...
- Et que fais t-il dans la vie ce Tony ?
- Tu est trop curieux... Mais si tu veux savoir, il est dans la vente d'armes...
- Légales ? Demanda Benson
- Disons que oui, mais il possède une arrière boutique plus fournis que la normale... Il possède son magasin sur Road street, expliqua Lenne.
- Monsieur ? Insistata la voix dans l'interphone.
- Bien, faites le monter dans le restaurant, dites lui que Lenne vas le rejoindre.
- Merci, souffla Lenne en adressant un léger sourrire à son protecteur avant de sortir en fermant la porte derrière elle.

Tony s'installa à une table et attendit. Lenne arriva quelques instants plus tard en souriant, puis elle s'assit face à lui.
- Salut Lenne! lança-t-il. Visite surprise!
- Ah? fit la fille d'un ton amusé. D'ordinaire, les gens ne préviennent pas lorsqu'ils ont l'intention de faire une visite surprise!
- Oui bon... J'ai involontairement composé ton numéro et j'ai dit que j'allais venir te voir, mais je croyais que tu allais raccrocher.
- C'est celà oui.
- Oh, avant que je n'oublie...
Tony fouilla dans l'une de ses poches et sortit un petit paquet qu'il tendit à Lenne.
- Voici ta commande, dit-il. Ces balles ne sont pas faciles à obtenir. Je peux te poser une question?
- Pourquoi des "Safety Slug", c'est ça?
- T'as tout compris.
- Parce que c'est le type de munitions qui inflige le plus de douleur. Ne t'en fais pas, j'en ferai bon usage.
- Au fait, tu veux toujours pas de Desert Eagle? Tu sais que c'est marrant de tirer avec ce flingue-là?
- Je te crois, mais ça ira. Mon 9mm est plus léger et plus précis.
- Mais le Desert Eagle est plus puissant.
- T'es venu pour débattre sur les flingues?
- Ha ha ! Pas du tout. J'étais venu te remettre ta commande, voilà tout.
- Et les affaires, ça marche?
- Bah... Un flic a failli me pincer la semaine dernière. Mais c'était un ripoux, j'ai donc pu le soudoyer facilement.
- La bonne étoile ne te quitte pas hein?
- On peut dire ça. Au fait, tu continues tes "activités"?
Lenne détourna le regard et ne répondit pas.
- Tu devrais arrêter, reprit Tony à voix basse. Si tu as besoin d'argent, je suis là, tu sais?
- Ce que je fais me regarde, Tony, répliqua Lenne d'un ton acerbe.
- Oooooh je ne voulais pas t'énerver!
- Merci pour les balles, fit la jeune femme en se levant.
- Quoi? Tu pars déjà?
- Pas le choix.
- Okay. Bah à bientôt alors!
Lenne sourit au garçon et quitta le restaurant. Tony, lui commanda une entrecôte et commença à manger. Il n'était pas décidé à quitter les lieux. Pas avant de savoir pourquoi la plupart des employés du restaurant le fixaient de cette manière.
Lorsqu'il se leva pour régler la note, il vit l'un des employés s'impatienter de façon étrange. Fronçant les sourcils, Tony quitta le restaurant en courant, et il vit alors deux hommes en costume surgir de nulle part, arme en main. Tony prit une issue de secours et courut à toutes jambes tandis que les hommes le prenaient pour cible sans compter leurs munitions.
- Qu'est-ce que vous m'voulez? cria-t-il après s'être abrité derrière une benne de métal.
- M. Benson désire vous parler.
- Et c'est comme ça que vous vous y prenez pour inviter les gens à assister à une réunion? Remarquez, c'est une méthode comme une autre. Moi, par exemple, je parle avant de tirer, mais chacun son truc.
- Rangez votre revolver, monsieur.
- Ouais, c'est ça, et vous allez m'canarder juste après?
- Je viens de vous le dire, M. Benson veut vous parler.
- Et que me veut-il au juste?
- Vous le saurez si vous venez avec nous.
- C'est bon, je viens, dit Tony en rangeant son arme et en sortant de son couvert.
Les deux hommes rangèrent à leur tour leur arme et entrèrent dans le bâtiment en compagnie du garçon. Tony avait un mauvais pressentiment. Pourquoi l'oncle voulait-il le voir?

Le garçon aux cheveux noirs arriva devant sa chambre, le garde apporta son sac
- Vous n'avez besoin de rien monsieur? demanda-t-il, serviable
- Va faire le larbin ailleurs vu? L'agressa l'homme, du vent! J'ai pas que ça à faire!
- B ... Bien monsieur ...
L'homme claqua la porte au nez du garde après avoir pris son sac. Il posa celui-ci sur son lit et se mit à inspecter ses locaux et apperçut la présence de multiples caméras et micros
- La confiance règne à ce que je vois! Lança-t-il devant une caméra
Le garçon ouvrit son sac et en sortit une quantité astronomique d'armes blanches, couteaux, dagues, scalpels, épées, et toute autre sorte d'objet coupant.
- Même plus la place de mettre mes fringues avec tout ce bazar.
Après deux heures, l'homme avait tout rangé, et était maintenant bien installé dans son appartement. Celui-ci alla fumer un joint dans le balcon puis, après quelques verres, sortit de ses locaux. L'homme devait trouver cette jeune fille avec qui il était sensé faire conaissance demain, mais celui-ci était d'humeur impatiente et avait une sainte horreur d'attendre.
C'est alors qu'il croisa deux hommes de mains de l'oncle dans les couloirs du bâtiment:
- Hey! Vous deux! Les appela-t-il, les deux hommes arrivèrent devant lui. Vous ne conaîtriez pas une certaine Lenne?
- Ben si! Pourquoi?
- Il faut que je la vois c'est tout!
- Tu sais, lui répondit l'un des deux hommes, si tu es un de ses clients, je te déconseille d'aller la voir, l'oncle te le fera payer de ta vie.
Le garçon aux cheveux noirs trancha sèchement la gorge de l'homme, sans remord ni retenue, et plaqua l'autre contre le mur
- M ... Mais qui êtes vous ? Demanda l'homme de main paniqué
- Vous n'avez pas encore été prévenu? L'oncle ne vous a pas dit que "son neveu" était de retour?
- Tu ... Tu veux dire que ...
- Le neveu en question c'est moi, et je déteste qu'on me fasse attendre et qu'on se paye ma tête en me prenant pour un consommateur de putain!! Cria-t-il, fou de rage, je réitère ma question: où est Lenne?!
- Ch ... Chambre 118
- Merci, lui dit le neveu en le posant par terre, le laissant avec son compagnon agonisant
Le jeune homme arriva devant la chambre 118, frappa, mais on ne répondit pas ...
- Fait chier elle est pas là
Soudain la jeune arriva dans le couloir regardant fixement le neveu, en se demandant ce que cet homme faisait ici.
- Lenne! Salut ma puce! s'exclama le jeune garçon en allant la saluer
- M ... Ma puce?! Bégaya Lenne, interloquée. M ... Mais qui-êtes vous et que faîtes vous ici!?
- On m'appele le neveu, et je suis le meilleur tueur à gage au service de l'oncle, mais aussi le plus cinglé je dois l'admettre, ahahahahahahah!
- Que faîtes vous devant chez moi?
- Je venais jsute dire bonjour c'est tout! Et te dire aussi que dès demain, je t'apprendrai les rudiments pour devenir une véritable machine à tuer!
- C'est ... C'est Benson qui vous a appelé?
- Ouais!
- dans ce cas vous pouvez repartir, et vous lui direz que je me débrouille tres bien toute seule et que je n'ai pas besoin d'entraineur.
Lenne ouvrit sa porte, mais le neveu attrappa son bars avant qu'elle ne rentre
- L ... Lachez moi!
- Que tu le veuilles ou non tu viendra demain, je me suis taper mille bornes pour me ramener ici, et ce ne sera pas pour des prunes, en plus je suis surpayer pour ce travail alors tu ne te défilera pas comme ça!
- Je m'en fiche! Je ne veux pas!
Le neveu mit sa main à l'un de ses couteaux à sa poche, fronça les sourcils, et tourna les talons. Lenne ferma sa porte.
- Benson va m'entendre! Cria le neveu
Celui-ci alla jusqu'au bureau de l'oncle où un garde se tanait devant
- Halte! On ne passe pas, M. Benson est en réunion!
- Tu sais où il peut se la carrer sa réunion ?!! Hurla-t-il
Le neveu poussa l'homme et entra, appercevant L'oncle serrant la main d'un autre homme ...

Lenne resta un long moment appuyée contre la porte, les yeux fermés, à reflechir.
- Quel étrange garçon, pensa t-elle, il me fais un peu peur. Puis, elle revint à la réalitée et sortit la boite de Safety Slug qu'elle posa sur la table. Elle s'alongea sur son lit, au bout de quelques miutes, son téléphone sonna, et fouilla furieusement dans son sac à main et réussie enfin à decrocher à la 4e sonnerie.
- Lenne ? Demanda une voix éssouflée
- Oui Chase ? Répondit l'adolescente
- J'ai des problèmes...
- Je t'ai déjà dit que je ne pouvais rien faire pour toi...
- C'est très important, je te le demanderai pas sinon, tu le sais très bien...
- Très bien, reprit Lenne après quelques secondes de reflexion, qu'est ce qu'il se passe ?
- Ben en fait... Tu vois cette affaire avec les Mexicains de Las Nieves ? Disons que nous avons eu un leger différent sur le reglement des accompts...
- Tu avais promis que tu ne ferai plus ça...
- Je sais, c'est le metier qui veut...
- Faut que tu m'aide, j'ai donné l'ordre à mon équipe de me laisser Agir seul... Tu est ou ?
- Croisement de la 6e Avenue et de la 59e est... Devant central park...
- Me dis pas que...
- Si, répondit l'adolescente.
- Qu'est ce que tout fout dans les bureaux de l'oncle toi ?
- C'est une longue histoire... Ecoute si Benson apprend que j'aide un agent special des douanes, je suis morte, Tony avec...
- Bah ma vois pas comme un agent special des douanes, mais comme un ami alors...
- C'est pas parce que je t'ai eu dans mon lit deux ou trois fois que tu est mon ami...
- Tu vas m'aider ou pas ?Demanda Chase, impatient.
- Ok...
- Je suis dans un entrepot, au coin de lasalle street et Brodway, il me faut des armes, demandes a Tony...
- Pourquoi tu ne fais pas appel à tes hommes ?
- Parce que si jamais ils voient un agent de police, jema couverture est grillée... Et j'ai encore beaucoup à faire...
- Il me faut vingt minutes, répondit Lenne.
- Ok, la porte nord sera ouverte, je t'atendrai sous l'escalier.
- J'arrive...
- Lenne ?
- Quoi ?
- Merci...
- Je te dois bien ça... C'est grace à toi si je suis pas morte...
Lenne raccrocha, chargea son 9mm avec les Safety Slug et se changea rapidement. Elle sortit de sa chambre en survetement, bousculant un garde au passage. Une fois dans l'ascenseur, elle téléphonna à Tony.
- Oui ? Répondit ce dernier.
- J'ai besoin de toi Tony...
- Tu peu vraiment pas te passer de moi deux minutes, plaisanta ce dernier.
- Chase à besoin d'aide...
- Je suis en bas de l'immeuble, il te faut quoi ? demanda le garcon, devant tout à coup très sérieux.
- Il à dit des armes..
- Ok, j'ai ça dans ma voiture, je t'attends au parking...

Tony tuait le temps en écoutant la radio. Il repensa à la conversation qu’il avait eue avec Benson. Les hommes de main de l’oncle n’avaient pas décollé leur main de sous leur veste durant tout l’entretien. Benson avait sorti plusieurs douilles vides que David connaissait bien, car c’étaient les munitions qu’il avait données à Lenne chaque fois qu’elle le lui avait demandé.
- Il semblerait que vous ayez fourni ce type de munition à ma petite protégée durant plusieurs mois, avait-il dit. Où vous êtes-vous procuré ces balles ?
- Ca, ça me regarde, avait répondu Tony d’un ton agressif. Lenne me demande un truc spécial, je lui apporte ça dans les trois jours maximum.
- Plutôt efficace pour un simple armurier.
- Je vois que vous êtes bien renseigné. Et je suppose que Lenne ne sait pas que nous avons un entretien en ce moment ?
- Naturellement. Je ne voudrais pas casser l’image parfaite qu’elle se fait de moi.
- Je vous trouve bien sûr de vous… Au fait, pourquoi m’avez-vous fait venir ?
- Parce que vous êtes apparemment très efficace pour trouver certaines armes et munitions illégales.
- Oubliez ça, je ne bosserai pas pour vous.
- Voyez-vous ça. Je vous achèterai tout au double du prix habituel.
- Ben tiens ! Désolé, monsieur Benson, mais je ne peux pas m’empêcher de penser que si Lenne est ce qu’elle est aujourd’hui, c’est à cause de vous. Donc, je refuse votre offre.
- Je vois… Eh bien, nous n’avons plus rien à nous dire.
L’oncle plongea une main dans un tiroir et un sortit un 9mm qu’il pointa droit sur le crâne de Tony.
- Si vous ne voulez pas travailler pour moi, vous ne servez à rien, reprit l’oncle. Etes-vous sûr de ne pas vouloir revenir sur votre décision ?
- Certain, reprit fermement Tony.
La porte s’ouvrit à cet instant et un garçon vêtu de noir et aux cheveux mi-longs noirs fit irruption, l’air énervé.
- Hey, Benson ! rugit-il. Je m’suis tapé mille bornes et la p’tite m’annonce qu’elle veut pas suivre ma formation ! C’est une blague j’espère ?
Tony profita de cette occasion inespérée pour fuir à toute vitesse, dévalant les couloirs et les escaliers aussi vite qu’il le put. Il se cacha ensuite dans un coin tandis que tous les hommes de Benson étaient en alerte et attendit que le jeu se calme pour foncer jusqu’à sa voiture. C’était à cet instant que le téléphone avait sonné.

- Tony ! Hey, Tony ! fit la voix de Lenne.
Tony revint à lui et vit la jeune femme penchée sur la portière.
- Ah, Lenne ! dit-il. T’es en retard, comme d’habitude.
Lenne sourit.
- Tes armes sont dans le coffre, reprit Tony. Fais vite, je suis un peu à la bourre. Y’a de tout : des fusils à pompe, des automatiques, des mitrailleuses… T’as qu’à te servir.
- Tu veux bien m’accompagner ? demanda Lenne.
Tony souffla.
- D’accord, dit-il. Tu m’indiqueras la route.
Lenne monta aussitôt dans la Viper de Tony et tous deux partirent pour l’entrepôt qu’avait indiqué Chase.

Le neveu rentra dans le bureau de personne, celui-ci était excédé et remonté par le fait de s'être fait rembarré par Lenne
- Hey, Benson ! rugit-il. Je m’suis tapé mille bornes et la p’tite m’annonce qu’elle veut pas suivre ma formation ! C’est une blague j’espère ?
Benson se dépecha d'atteindre l'interphone
- Avis à tous, un homme tente de s'enfuir, je répète, un homme tente de s'enfuir, il ne porte aucun badge de la compagnie!
L'oncle s'éloigna de l'interphone te rangea son pistolet, puis il s'asseya à son bureau, le neveu alla devant lui, tapant des poings sur la table
- Oh! Tu m'écoute ouais?! J'viens de te dire que la gamine refuse; et ça a à peine le don de m'énerver d'me déplacer et donner d'mon temps pour rien!!
- Moins fort s'il te plait
Le neveu lançat un regard noir à l'oncle
- Bien, reprit Benson, je ne vois qu'une solution, nous irons lui parler ensemble tout à l'heure
- Tout à l'heure? Pourquoi pas maintenant? j'ai pas qu'ça à faire moi!
- Parce que Lenne est partie
L'oncle ouvrit son volet, le neveu regarda et pouvait y voir Lenne qui discutait avec le garçon qu'il avait vu s'enfuir devant une voiture devant le bâtiment
- Fait chier! J'fais quoi moi maintenant?
- Ou alors, je viens d'avoir une meilleure idée ...
- Dis toujours
- La menace, et la peur de perdre un ami sont des arguments de poids, surtout si ils viennent de toi ...
- Tu veux que ...
- Suis leur voiture avec ta moto, elle a deux solutions, soit tu la forme ou soit tu tues son ami que tu as vu s'enfuir, et ne lui laisse aucune alternative
- Bon ok, ça me va, au moins ça va me distraire
- Surtout, ne fais de mal qu'à son ami, elle tu ne la touches pas
- Decrispe ça va aller
Benson lança un regard inquiet vers le neveu, qui lui sourit et ouvrit la porte, pui soudain revint sur ses pas
- Au fait, j'ai déjà vu cette fille quelque part, j'me trompe?
L'oncle ne répondit pas
- Tu ne veux rien me dire, pas grave j'le saurais un jour ou l'autre de toute façon
- Tu l'as déjà rencontré auparavant, je ne peux rien te dire de plus
- Ca me va
Le neveu sortit du bâtiment et enfourcha sa moto, l'oncle lui avait donné un GPS pour suivre Lenne , celui-ci l'aluma, puis se mit en route, pour intercepter Lenne et Tony, et le neveu réussit toujours ses missions ...

- Prends à gauche, par la 59e jusque Broadway, Fit Lenne
- Qu’est ce qui se passe avec Chase ? Demanda Tony en coupant le passage à une autre voiture qui klaxonna furieusement
- Fais gaffe… Il à un petit problème avec des mexicains, répondit Lenne
Tony arrêta immédiatement la voiture sur la bas coté et sortit de la voiture, suivit par Lenne.
- Ta une idée du risque qu’on court ? Fit Tony
- Si t’as peur, filles moi juste les clés de ta voiture, j’irai toute seule…
- Les Mexicains, c’est ceux de Las Nieves hein ? Demanda Tony alors que Lenne acquiesça. Bordel Lenne, t’as envie de rejoindre tes parents ? Cria Tony qui regretta immédiatement ses paroles. Ecoute, eux et Benson son en contact étroit, s’ils nous identifient, on est mort…
- Dois-je te rappeler que Chase t’as sauvé la vie à toi aussi ? Rétorqua Lenne
- Non, et je lui en suis très reconnaissant, mais j’ai déjà failli mourir aujourd’hui ça me suffit, dit Tony. Lenne lui lança un regard interrogateur que Tony ponctua d’un « laisses tomber ».
- Le temps est compté Tony, donnes moi tes clés, répondit Lenne
- Allez, montes, souffla Tony en faisant de même. Celui-ci démarra le moteur et Lenne l’attrapât par le col puis lui déposer un long baisé.
- Allez, roules… Ordonna celle-ci au jeune garçon éberlué. Tony démarra et demanda :
- C’était quoi ça ?
- Ca fait longtemps que j’avais envie de le faire, fit Lenne avec un sourire gêné.
- Jusqu’ou je vais ? Demanda Tony avant de s’engager sur Broadway.
- Tournes à gauche, jusqu'à Lasalle street.
Le reste du trajet se fit en silence, et ce n’est que lorsque la Viper s’arrêta au Nord de l’entrepôt que Tony prit la parole.
- Bien, je passe le premier et tu me suis, ok ? Lenne acquiessa, ils sortirent et prirent quelques armes automatiques dans le coffre.
- Si jamais un jour tu te fais arrêter…, plaisanta Lenne. Mais Tony lui fit signe de se taire. Il entrèrent en silence dans l’entrepôt et se dirigèrent vers l’escalier.
- C’est ou ? murmura Tony
- Faut monter… répondit Lenne
- Heureusement que j’ai dit SOUS l’escalier, fit une voix en dessous d’eux.
Tony et Lenne descendirent les quelques marches et contournèrent la rambarde.
- Salut Chase, fit Lenne
- Lenne, Tony.
- Tiens, voilà ce que t’as demandé, fit Tony en tendant un MP5 et un 9mm à Chase
- Merci… Bon je ne veux pas vous retenir…
- A bah, on t’aide et toi tu nous fous à la porte ? Grogna Lenne
- Hum… C’est par ce que la j’ai un gros problème à résoudre, e que vaudriez mieux pour vous que vous ne soyez pas la quand… Chase fut coupé quand plusieurs hommes firent irruption dans l’entrepôt.
- Trop tard, fit Tony en faisant glisser silencieusement la glissière de son arme vers l’arrière. Chase chargea le MP5 et Lenne sortit son 9mm. Tony sortit de sa poche une boite de chevrotine qu’il posa par terre, prit le raptor qui était maintenu dans son dos grâce à une lanière et le chargea silencieusement.
- Mieux vaut ne pas chercher l’embrouille, on reste caché et on tire pas si c’est pas nécessaire, fit Chase.
Lenne s’abaissa lorsqu’un homme regarda dans sa direction, faisant tomber une planche de bois. Tony lui jeta un regard noir avant de se relever pour tirer dans le torse d’un homme qui se dirigeait vers eux. Puis Chase se releva lui aussi, et tira au coup par coups sur deux autres hommes avant que les sept autres ne les repèrent et commencent à tirer furieusement sur eux, ne comptant pas les munitions. Lenne profita qu’un garde à sa droite rechargeait pour lui tirer dessus. Chase fit signe à Tony en lui donnant le MP5, et ce dernier se mis à tirer en continu sur les hommes qui durent se cacher, ce qui donna à Chase l’occasion de sortir de sa cachette pour se trouver une meilleure position pour tirer. Chase abattu quatre hommes et Tony en tua un. Le dernier eut le temps de tirer encore une fois en même tant que Tony, et les deux furent touché. L’homme s’écroula par terre tandis que Tony poussa un hurlement, touché au bras.
- Tony ! Cria Lenne en se précipitant vers lui.
- Ca n’est pas trop grave, l’artère n’a pas été touchée et l’os non plus. Tu devrais t’en sortir avec quelques points de sutures, fit Chase après avoir examiné brièvement Tony.
- Ca va aller, fit Tony en jetant un regard noir à Lenne
- Je suis désolé, souffla Lenne.
- Tu peux, rétorqua Tony en prenant le mouchoir ensanglanté des mains de Lenne pour compresser lui-même sa blessure, avant de s’en aller furieux.
- Tony, attends ! Cria Lenne. Tony se stoppa et tourna la tête vers elle.
- Désormais Lenne, ne comptes plus sur moi, fit le jeune garçon avant de disparaître dehors.

Lenne baissa la tête et une larme coula le long se sa joue, alors que Chase posa sa main sur son épaule pour la consoler, puis, Lenne repartit dans les bureaux de l’oncle. Elle s’enferma dans sa chambre et sortit un petit étui métallique de son sac. Et l’ouvrit et versa le contenu d’un petit sac dans une cuillère avant de la faire chauffer à l’aide d’un briquet. La fine poudre blanche se transforma en liquide jaunâtre que Lenne recueillit à l’aide d’une seringue. Elle resta un long moment avec la seringue dans les mains, à se remémorer ce que la vie lui avait prit. Ses parents, sa maison, ses études, ses amis, sa vertu, Tony, l’envie de vivre, la peur de mourir. Lenne en eu assez et planta l’aiguille de la seringue dans son bras et injecta le liquide directement en intraveineuse, puis, après quelques minutes elle sombra dans l’inconscience, alors qu’un garde entrait en courant dans sa chambre.

- Papa ? Maman ? La petite fille s'engagea dans le couloir de son appartement, appelant ses parents, mais n'obtenant pas de réponse. De la lumière provenait de la pièce au fond, et Lenne s'avança ; elle posa la main sur la porte et la poussa. Dans la pièce lumineuse, elle distingua du rouge, beaucoup de rouge…

Tony claqua sa portière d’un geste brusque et souffla. Il démarra ensuite et reprit la direction de son armurerie. Il s’empara de son téléphone portable et composa un numéro.
- Allô ? fit une voix de femme.
- C’est moi, répondit Tony. Je voulais juste te dire que je rentrais.
- Ça fait trois heures que j’essaye de te joindre !
- Oui. Désolé.
- Mais au moins tu es vivant… Tu as une petite voix, ça va ?
- Je me suis pris une balle dans l’épaule et je me suis disputé avec une vieille amie, mais sinon ça va.
- Une balle dans l’épaule ? C’est grave ?
- Non, trois fois rien, ne t’inquiète pas. Je devrais être à la maison d’ici une demi-heure, ça dépend de la circulation.
- D’accord. Sois prudent.
- Promis, répondit Tony.
Alors qu’il allait raccrocher, l’armurier entendit un bruit de moteur derrière lui. En regardant dans son rétroviseur, Tony s’aperçut qu’une moto fonçait dans sa direction. Le motard le dépassa puis resta à côté. Il prit alors un couteau dans sa veste et Tony pila aussitôt. Le projectile brisa la vitre et frôla le visage du garçon. Tony voulut braquer à gauche pour déconcentrer le motard, mais celui-ci était déjà devant. Ce dernier lança un autre couteau qui fit voler le pare-brise de la Vyper en éclats. Tony l’évita à nouveau de justesse en tournant à gauche, mais une voiture arriva en face, et le temps qu’il ne tourne à droite, la voiture avait accroché son pare-choc arrière.
- Tony ! s’écria la voix au téléphone. Qu’est-ce qui se passe ?
- Raccroche, Rina ! hurla Tony.
- C’est hors de question ! Dis-moi ce qu’il se passe !
- Un fou essaye de me tuer, si tu veux tout savoir.
- Un fou ?
- Je n’arrive pas à voir son visage à cause de son casque, mais je suis presque sûr qu’il s’agit du Neveu, le meilleur tueur de Benson.
- Benson ? Tu fréquentes cet homme ?
- Non, il m’a menacé. Ecoute, je te promets de rentrer. Je t’aime, Rina.
Tony entendit avec tristesse son interlocutrice sangloter, puis il raccrocha et jeta son téléphone sur le siège à côté. Le motard passa derrière la Vyper et lança des couteaux dans les pneus.
Tony perdit alors le contrôle de son véhicule. Il tenta de retrouver la maîtrise de sa voiture, mais celle-ci ne semblait plus vouloir répondre. Il arriva à une intersection et esquiva deux voitures qui firent plusieurs tonneaux, puis un camion-citerne rentra dans la Vyper qui fit une embardée spectaculaire, et les quatre véhicules accidentés prirent feu avant d’exploser. Le motard passa par-dessus le capot d’une voiture et s’arrêta à côté du corps de Tony qui avait été expulsé au beau milieu de la route, puis il planta un couteau dans la carotide de l’armurier sous les cris de panique des gens qui assistaient à la scène et repartit tout aussi tranquillement.

Il était vingt-deux heures. Rina, qui avait revêtu sa plus belle robe et qui avait préparé un succulent dîner en l’honneur de son premier anniversaire de mariage avec Tony, souffla les bougies qu’elle avait allumées. Le dîner était froid depuis longtemps. La jeune femme savait qu’il n’était pas normal que Tony ne soit pas encore rentré, mais elle ne pouvait pas encore croire à sa mort. Lorsque le téléphone sonna, elle décrocha immédiatement d’un geste tremblant.
- A… Allô ? balbutia-t-elle.
- Mme Adams ? ?
- Oui…
Rina ne connaissait pas cette voix. L’homme se présenta à elle comme étant l’inspecteur Colman. C’était un agent de la section criminelle, et son ton fut très compatissant lorsqu’il annonça à Rina que son époux avait été assassiné.

Le neveu arrêta sa moto devant les bureaux de Benson, son dernier crime l’avait rendu de très bonne humeur, il arriva dans le bâtiment, et se dirigea vers les bureaux de Benson, c’est alors qu’il passa devant la chambre de Lenne, et constata qu’elle était entrouverte, le neveu repensa alors qu’il venait de tuer son ami, peut-être était-il beaucoup plus à ses yeux? Quoi qu’il en soit ce qui est fait est fait, si le neveu devait avoir des regrets sur chacun de ses meurtres il n’étaient pas sorti de l’auberge. Il souri de façon très cynique puis continua sa route vers les bureaux. Il ouvrit la porte et constata que l’oncle était seul, certainement attendait-il de savoir ce qu’il s’était passé.
- Alors? Fit Benson, impatient
- J’ai pas vu la fille, je n’ai vu que le mec, alors j’l’ai buté
- mmmh …
- On fait quoi maintenant?
- Lenne doit absolument ignoré ce qui vient de se passer je vais envoyer quelque un
Benson prit l’interphone
- Dites à Lenne que son ami Tony est mort d’un accident de voiture et envoyez lui toutes mes condoléances
L’oncle éteignit l’interphone et retomba sur son siège
- Bon, et moi je l’entraîne quand la gamine avec tout ça?
- Les derniers éléments vont certainement la bouleverser donc ne la brusque pas, je te demanderai d’attendre pour l’instant si j’ai besoin de toi je t’appellerai
- Ok!
Le neveu s’apprêtait à sortir, quand l’oncle le rappela soudain
- Que savais tu sur ce Tony qui pourrait m’intéresser ou m’inquiéter
- Quand j’l’ai attaqué il appelait quelque un
- Qui?
- Ça j’sais pas!
- Je veux que tu retournes sur les lieux et que tu me dises qui il appelait
- t’es dingue ça doit être bourré de flics, et beaucoup de gens m’ont vu!
- Débrouille toi
- Bon ok ça va, je vais essayer de me renseigner mais j’te promet rien!
- Merci, à tout à l’heure
Le neveu souri puis sortit, il prit sa moto en sortant de l’immeuble puis se dirigea vers les lieux de son crime
Quand il arriva, il s’arrêta plus loin, puis se cacha derrière un muret pour écouter les policiers, il regarda sa montre
- Putain, presque 22h! C’est lourd la temps passe trop vite!
Les policiers retirèrent un portable de la voiture de Tony, un des deux inspecteurs présents sur le crime prit le portable
- Les témoins disent que se jeune garçon appelait quelque un…
- On pourrait voir le dernier appel et se renseigner
Les inspecteurs branchèrent le téléphone çà un ordinateur portable, après quelques minutes il reprirent le téléphone
- C’était sa femme, fit l’un des inspecteurs en regardant l’écran de l’ordinateur
- Ça c’est triste pour cette fille, il n’était mariés que depuis un an
Les inspecteurs décidèrent d’appeler la jeune mariée, le neveu lui revint vers sa moto et rentra, le fait d’avoir garder son casque et d’avoir prit ses distances, l’ont fait passer inaperçu. Le neveu esquissa alors un sourire sadique
- Pauvre jeune mariée! Fit-il en imitant l’inspecteur, comme c’est pitoyable d’avoir de tels sentiments, ils n’étaient mariés que depuis un an! Le neveu éclata de rire, ce serait bien que l’oncle me demande de la tuer elle aussi, ou encore même qu’elle essaie de me tuer, ça me divertirai un peu, ahahahahah!!
Le neveu disparut vers central park …

- ...quiètez pas mademoiselle, vous êtes à l'hopital, tout ...
- ... ce que tu à fait Lenne ?
- ... pas que se soit une coïcidence si c'est le même jour que ...
- ... 60 mg de lidocaïne en intravei...

Lenne se reveilla en sueur dans une chambre d'hopital. Elle put constater qu'elle avait plusieurs tuyau planté dans ces bras ainsi qu'un debit d'oxygène frais dans le nez. Elle s'asseya sur le bord du lit et essaya de se remémorer les évenements. A partir de sa dispute avec tony, elle ne se souvenait plus de rien. Une infirmière entra et son visage s'illuma lorsqu'elle vit l'adolescente réveillé.
- La patiente de la 712 est réveillé, fit t-elle dans le téléphone.
- Que c'est t-il passé ? Demanda Lenne.
- Apparement, vous avez fait une overdose, mais vous êtes une battante, vous vous e sortirez.
- Je dois y aller, fit lenne en enlevant les aiguilles plantés dans ses bras.
- Attendez, vous êtes mineure, et votre responsable légal nous à donné sa permission de vous garder ici.
- Mon responsable ? Demanda Lenne.
- Oui, un homme dénomé Benson.
Lenne prit ses affaires dans l'armoire et s'habilla.
- Mademoiselle, je... Fit l'infirmière en s'interposant devant la porte.
- Vous avez le droit de me retenir contre mon gré ? Demanda l'adolescente.
- Non, mais... Fit l'infirmière alors que Lenne sortait dans le couloir. En passant, elle se renseigna pour connaitre les honoraires et constata que quelqu'un avait déja tout payé d'avance, elle demanda à voir le registre des visiteset seuls deux noms apparaissaient : Benson et une femmes prénommée Rina. Elle quitta l'hopital et se rendit à l'immeuble de l'oncle ou elle prit ses affaires.
- Alors tu t'en vas comme ça, fit Benson qui se tenait dans l'encadrement de la porte.
- Je te remercie pour tout, mais j'ai des choses à faire. Lenne quitta les batiments et se dirigea vers l'armurerie de Tony, elle était bien destinée à s'excuser. Lorsqu'elle arriva, elle fut étonée de voir que le magasin était fermé, et la pancarte affichant l'explication de cette fermeture temporaire fut comme un coup de poignard dans le coeur de l'adolescente.

C'était un après midi frais, et la pluie tombait sur New-york, Chase prit la main de Lene et la serra très fort alors qu'ils étaient un peu à l'eccart du groupe principal. Lenne s'approcha et jetta une rose blanche dans le trou, puis se dirigea vers une femme très jolie qui ne pouvait contenir ses larmes, et souffla un "toutes mes condoléances" alors que Tony était entéré à l'ombre des cerisiers...