I-la loi du plus fort

Ben ouvrit les yeux, il était allongé sur un lit d'hôpital miteux. Il avait terriblement mal à la tête et ne se souvenait de rien le concernant mis à part son prénom. Il analysa la pièce autour de lui, c'était une petite chambre d'hôpital, le sol et les murs n'avaient pas été lavés depuis des lustres et la chaleur était intense, seul un petit ventilateur faisait office de climatisation. Les appareils branchés à Ben étaient à la limite de la panne, et la fenêtre brisée montrait un vaste désert au dehors. Ben en conclue qu'il lui était arrivé quelque chose de grave et qu'il se trouvait sûrement dans un pays pauvre et aride. Le jeune garçon se releva et mis une blouse blanche pour faire plus habillé. Il sortit de a chambre et marcha dans les couloirs de l'hôpital à la recherche de quelqu'un, c'est alors qu'il trouva un chambre entrouverte, il entra et remarqua la présence d'un grand nombre de personnes dans le coma. Il referma la porte et commença à penser qu'il s'était certainement passé quelque chose de très grave et qu'il en était un des survivants. Ben vit alors une nouvelle porte où des murmures se laissaient entendre. Ben hésita puis ouvrit finalement la porte, il vit alors deux médecins qui discutaient en prenant leur café. Ceux-ci le regardèrent surpris.
- Ca alors! Un des patients s'est réveillé t'as vu? S'exclama le plus vieux des médecins
- C'est le patient de la chambre 104, lui répondit le plus jeune, vous allez bien? Quel est votre nom?
- Je ... Je m'appelle Ben ...
- Très bien Ben, il se tourna vers le plus vieux, il sait son prénom et se rappelle comment marcher et parler, c'est rare chez les patients, c'est une bonne chose!
- Oui en effet, acquiesça le second médecin
- Qu ... Qu'est ce que je fais ici? Que c'est-il passé?
Les deux médecins se regardèrent hébétés
- Bon moi j'y vais, dit alors le plus vieux, t'as qu'à tout lui raconter.
- On se retrouve à la cafétéria tout à l'heure?
- Ca marche!
Le vieux médecin parti, l'autre pris un chaise, et en tendit une à Ben, qui s'asseya, puis il s'asseya à son tour et prit la parole:
- Il y a de cela un an, un météore c'est écrasé sur la terre, celui n'était pas très gros et jusqu'ici ne restait qu'un météore à priori, le médecin essuya ses lunettes et continua, puis une jeune fille découvrit se météore, qui s trouvait être un espèce de prisme, aux formes très étrangement géométriques.
- Que c'est il passé ensuite, s'impatienta Ben
- Eh bien, on ne sait pas vraiment comment mais cette jeune fille est entrée dans le prisme, et cette fusion, du prisme et de l'être humain provoqua la libération des ondes oméga
- Les ondes oméga?
- Oui, ce sont des ondes provoquant des mutations évolutives forcées chez l'être humain. Ces ondes tuèrent donc pratiquement toute l'espèce humaine, nous sommes passé de 7 milliards à 100 millions d'individus...
- C'est pas vrai ? Vous voulez dire que ...
- Oui, la plupart de votre famille ou de vos amis a certainement été tué par les ondes, voir même toutes vos connaissances d'ailleurs, et il va falloir vous mettre cela en tête.
Ben faisait la triste mine, des visages de sa famille et de ses amis lui revenait en tête.
- Et ce n'est pas fini, reprit le médecin, ces puissantes ondes détruisirent 94% de nos infrastructures, et accélérèrent le processus de réchauffement de la planète, là par exemple, il fait bien 40° à l'ombre et nous sommes en Allemagne, et la moitié des anciens continents est recouvert par les eaux.
- C'est terrible ...
- Et je n'ai pas encore fini ... Maintenant c'est la loi du plus fort qui prédomine chez les survivants ... Vous voyez je vous ai parlé de mutations évolutives tout à l'heure, et bien figurez vous que les êtres humains ont acquis des pouvoirs défiant le réel d'il y a un an, cela a tourné la tête de plus d'un d'entre eux et c'est donc celui qui a les meilleurs pouvoirs qui domine sur l'autre.
- Je vois ...
- Sachez aussi, que nous sommes tous dirigés par une seule femme, celle la même qui est entrée dans le prisme, on dit qu'elle commande à tous les éléments et a pouvoir de vie et de mort sur chaque individu, c'est elle qui a instauré la loi du plus fort et elle tue quiconque s'oppose à elle, c'est une reine tyrannique et personne ne peut l'arrêter, évitez la et obéissez la à l'avenir ça vaudra mieux pour vous.
Ben était surpris et interloqué par ce qu'il venait d'apprendre
- Bon il faut que j'y aille, affirma le médecin de regardant sa montre, essayez de retrouver la mémoire et admirez vos nouveaux dons, vous verrez c'est fun!
Le médecin s'en alla, laissant Ben seul, essayant de retrouver sa mémoire et son passé ...

Des enfants couraient partout dans le jardin que l’on pouvait voir par la fenêtre, c’est la première image que vit la jeune fille qui venait de se réveiller. Elle regarda les alentours et aperçu qu’elle était dans une chambre fissurée et assez sale, le lit sur lequel elle se réveilla était la seule chose de la pièce qui devait tenir encore debout, les vieux appareils et meubles cassés autour semblaient avoir été saccagé. Elle se leva doucement et entendît plusieurs voix qui venaient d’un peu partout, mais elle ne pouvait comprendre ce qu’ils disaient, elle avança donc vers la porte qui était ouverte, non pas parce qu’elle l’était vraiment mais parce qu’elle était partiellement détruite. Un garçon d’une dizaine d’année arriva vers elle.
- Regarde madame ! S’exclama le garçon à la fille qui avait à peine vingt ans.
- C’est moi que t’appelles madame ? S’étonna t-elle
Le garçon tendit un bras et celui-ci se mît à s’allonger tout en prenant une forme de plus en plus fluide, le garçon posa sa main lisse sur l’épaule de la jeune fille, elle était très froide et elle sentait de l’eau coulait sur son bras. Elle fixa le bras avec une grande surprise et ne savez pas quoi dire.
- C’est cool ! Fît le garçon.
La fille donna un coup de pied dans le ventre du garçon qui tomba sur le dos et elle s’enfuit en courant. Elle entendit l’enfant se plaindre, poser des questions et la traiter de « méchante », mais elle n’y prêta pas attention. Elle arriva devant deux autres garçons qui se fixaient.
- C’est vrai que je m’amuse, entendît-elle alors que la voix venait du garçon, alors que celui-ci n’avait même pas ouvert la bouche, puis il se tourna vers la fille.
- Bonjour, fît t-il de la même façon, sans bouger une lèvre.
- Regarde, il est télépathe ! Fît celui d’à côté
- C’est insensé, pensa la jeune fille.
- Bien sûr que non, lui répondît le garçon en question.
Elle fît un pas en arrière puis continua sa route vers une dizaine de personne, enfant comme adulte, puis des voix se mélangèrent dans sa tête, comme si tout le monde lui disait quelque chose, elle eût mal à la tête et les voix résonnèrent, comme si son cerveau avait eu un choc lorsqu’elle avait perdu connaissance et continua sa route lorsqu’un mur de feu jaillit devant elle.
- Hum, pas mal…fit la voix d’un jeune homme.
Elle tourna la tête et vît l’homme en question la regardant, avec une main au sol.
- C’est pas mal, dit-il.
- Comment tu fais ça ?? Demanda t-elle, complètement choquée.
- C’est plutôt bien, non ? Lança t-il, mais à ce moment là, elle entendît l’homme comme si il y avait une autre personne qui parlait à peine quelques millisecondes après, ou plutôt avant, comme si il le disait presque en même temps qu’un autre. Dès que je mets une main au sol, je peux faire des murs de feu à l’endroit que je veux.
- Quel est ton nom ? Demanda l’homme.
- Rixy…lui répondît la fille en baissant la tête et en regardant l’endroit d’où les flammes ont jailli.
- Joli nom…
- N’essaye même pas ça ne marche pas avec moi…
- Comment ça ?
- Ton plan drague.
- Je n’essaye pas de te draguer.
Elle fît volte-face et un autre mur de feu se leva devant elle et la fît reculer en tombant.
- Je ne te laisserai pas partir, fît l’homme.
- Quoi ?
- Bats-toi contre moi ! Dévoile moi ton pouvoir.
- Mais quel pouvoir ? Je n’en ai aucun ! Dit-elle en se retournant à nouveau
- Menteuse…fît l’homme qui resta inerte.
- Je ne mens pas ! Se retourna Rixy en s’énervant.
- Tu as entendu !? S’étonna l’homme.
- Bien sûr que je t’ai entendu !
- Tu arrives à entendre ce que je pense ? Dit l’homme alors que Rixy l’entendait prononcer, « c’est impossible », en même temps.
Elle se figeât et constata en effet qu’elle pouvait entendre les pensées des gens, puis son mal de tête reprit. Elle entendît l’homme mais aussi les enfants qui venaient d’arriver et qui jouaient quelques mètres plus loin avec un ballon d’eau.
- Non, je ne suis pas folle ! Cria t-elle en regardant l’homme qui s’enfuit.
Elle recula et une pierre d’une taille importante vînt ricocher à l’endroit où elle était. Elle venait d’entendre le garçon pensait à ce qu’il allait lui arriver si elle recevait la pierre qu’il avait lancé d’une manière maladroite. Elle pouvait effectivement entendre toutes les pensées des gens, mais cela lui provoqua un mal de crâne lorsque plusieurs personnes étaient présentes, mélangeant toutes leurs pensées. Elle ne savait pas pourquoi tous le monde avaient développés des pouvoirs, mais c’était bien le cas et certains d’entre eux en abusaient fortement pour défier les autres. Elle partit donc en empruntant un chemin désert, et croisa une femme qui créa des objets en les faisant sortir de la terre.
- Quelle magnifique lance, pensa t-elle.
- Je peux l’avoir ? Demanda Rixy.
- Pourquoi pas, je peux en faire à volonté, tiens ! Dit-elle en tendant la lance.
- Merci, répondit Rixy en la prenant et en la mettant dans son dos en la faisant tenir en l’accrochant à l’aide d’une boucle qui pendait à la ceinture de son mini short.
- Sois prudente, les gens sont devenus fous avec leur pouvoir, plusieurs ont déjà essayé de me tuer.
- D’accord, je ferai attention…
- Si tu as besoin d’un service, reviens me voir, je m’appelle Nanami et je reste non loin de ce chalet.
- Rixy, fît-elle.
Puis elle partit après avoir salué la femme qui resta sur place à faire des objets de toutes sortes…

Sorata se redressa et observat les alentours. Il était dans un batiment à moitié détruit, de la ou il était, il ne pouvait pas voir la rue, mais il entendait des gens parler, il entendait également des bruits bizares. Il tenta de se lever mais ne put rien faire, ses jambes ne répondaient pas.
- Te voila enfin réveillé Sorata... Fit un homme en entrant dans la pièce.
- So... So... Sorata ?
- Pardon ?
- Qui êtes vous ?
- C'est ce que je craignais, les ondes ont effacés ta mémoire... C'est à la fois positif mais aussi très mauvais...
- Qu'est ce qui se passe ici ? Qui êtes vous... Et qui suis-je ?!
- Je suis Chû, nous sommes au Mont Kôya, et toi, tu est Arisugawa Sorata, mon él... Ancien élève, puisqu'il n'y à plus d'école ou enseeigner.
- Je ne me souvient de rien, souffla Sorata en besant la tête. C'est normal, beaucoups de gens on eu se problème. Mais eux se sont réveillés bien avant toi, je te savais paresseux, mais de là dormir toute une année...
- Une année ? Répéta Sorata
- Bien, si tu à perdu la mémoire, c'est que, comme les autres, tu à développé des dons, il nous reste encore à trouver lesquels, dit Chû en servant de l'eau dans un verre, puis en se posant sur le sol près de Sorata. Celui-ci tendit la main pour l'attraper, mais il était trop loin. tentant encore de l'attraper, le verre se déplaça jusqu'à sa main.
- Maître, vous avez vous ? Fit Sorata interloqué.
- C'est ce dont je me doutait. Plusieurs fois durant cette année, des objets on bougé dans une pièce lorsque tu était présent, j'en ai conclu que c'était un de tes dons...
- Je ne plus plus bouger mes jambes...
- C'est normal, tes muscles sont résté trop longtemps sans bouger, les sensations et le controle vont revenir petit à petit.
Puis, Chû raconta à Sorata la météorite, les ondes oméga et les mutations évolutive, la loi du plus fort, et une semaine plus tard, Sorata avait retrouvé son humour et l'usage de ses jambes. Chû lui demanda d'aller à Tokyo pour prendre le bateau, Sorata était partit pour l'Allemagne...

Troy se baladait tranquillement dans la rue dévastée, son long manteau noir flottant derrière lui. Il s’était réveillé trois jours plus tôt, avec pour seul souvenir son nom, et il avait été grandement surpris lorsqu’il s’était rendu compte qu’il pouvait se téléporter à volonté. Il avait trouvé une épée dans un magasin qu’il avait fixée sur son dos. Il était vêtu de noir, portait en permanence des lunettes de soleil pour se donner un certain style et avait des cheveux noirs assez courts et coiffés en arrière, mis à part deux mèches qui retombaient des deux côtés de son visage.
Depuis trois jours, il cherchait des survivants et depuis trois jours, il ne trouvait que des cadavres. Lorsqu’il croisa enfin une personne en vie, celle-ci le regarda avec un sourire sadique.
- Je suis surpuissant ! clama l’homme en question. Je peux provoquer des séismes !
L’homme passa aussitôt à la pratique et déclencha une puissante secousse sismique. Troy soupira, dégaina son épée et se téléporta derrière l’homme en question. Puis il le frappa derrière la tête avec le pommeau.
- Tu peux bien dormir quelques jours encore, ça ne te fera pas de mal, dit-il.
Troy reprit sa route. Il croisa un nouveau groupe de personnes. Il y avait un homme, deux femmes et une fillette. L’homme tenait la femme emprisonnée dans une sorte de cage électrique tandis que l'autre femme faisait voler la fillette – qui pleurait à chaudes larmes – dans les airs en riant. L’homme remarqua aussitôt Troy.
- Mademoiselle Parker ! lança-t-il. Regardez ce qui vient !
La femme se tourna vers Troy et sourit.
- Salut, minable ! lança-t-elle. Tu veux sans doute sauver ces femmes ? Ne te gêne pas.
Troy se téléporta à côté de la fillette, la prit fermement et revint à sa position initiale. L’homme cessa de sourire mais la dénommée Parker, elle, semblait trouver la situation amusante.
- Beau tour de passe-passe, dit-elle. Tu as un don assez utile. J’aurais dû te prendre comme esclave à la place de cet abruti.
- Qui êtes-vous ? demanda Troy.
- Appelle-moi Miss Parker, cloporte.
- Cloporte…
Troy dégaina son épée et neutralisa l’homme de main de cette femme de la même façon qu’il avait neutralisé l’homme qui pouvait provoquer des séismes. La cage électrique disparut et la femme emprisonnée fonça récupérer sa fille à une vitesse élevée. Miss Parker la laissa fuir.
- Tu sais te battre en plus de ça, lança-t-elle.
- Non, mais j’apprends vite, répondit Troy. Je repose ma question, qui êtes-vous ?
- Je t’ai déjà répondu, vermine.
- Vous ne m’avez donné que votre nom, je ne sais pas qui vous êtes.
- Et je n’ai pas à te répondre. Voici la règle ; je pose les questions, tu réponds. L’inverse n’est malheureusement pas possible, désolée.
Miss Parker fit volte-face et partit sur ces mots, mais Troy se téléporta derrière et tenta de la neutraliser avec la même technique. Cependant, la femme esquiva facilement le coup et donna un coup de coude au visage de son agresseur. Troy se tenait le nez qui saignait abondamment.
- Ne crois pas que tu es de taille à m’affronter, minus, dit-elle d’un ton inquisiteur. Nous nous reverrons de toute façon, mais ne presse pas les choses. J’ai décidé de te laisser la vie aujourd’hui. Ne me remercie pas, ce fut un plaisir de te rencontrer, cafard rampant.
Troy regarda cette mystérieuse Miss Parker partir d’une démarche rapide et prit la direction opposé. Il ne savait pas qui était cette femme, mais une chose était certaine : elle était bien plus forte que lui.

Ben se leva, cela faisait plus de deux heures qu’il essayait de fouiller son passé. Il ne se rappelait que de certains souvenirs d’enfance, que des visages de personnes de sa famille ou d’amis. Il savait qu’il s’appelait Ben Grimm et qu’il n’habitait pas très loin. Après avoir fait le point il se leva, il se sentait lourd, très lourd, il avait la sensation de poser des tonnes. Il alla devant le lavabo se rafraîchir le visage. Ben poussa un hurlement quand il se regarda dans la glace. Il vit une tête monstrueuse, sa peau n’était qu’un assemblage de caillou, Ben voulut se regarder à nouveau et constata que sa peau était normale. C’est alors qu’il essaya de remettre son visage en pierre, il y arriva, puis le remit normal. Ben venait de comprendre son pouvoir, il pouvait changer son corps en pierre à volonté. Alors qu’il s’exerçait à changer son corps, un des médecins de tout à l’heure fit irruption dans la salle.
- Ah ! Je vois que vous avez compris votre don.
- Oui, c’est extraordinaire ! Je suis invincible !
- Tu crois ça ?
Le médecin lança un puissant jet d’eau sur Ben, qui fût propulsé sur le lavabo.
- Celui-ci se releva, et transforma la totalité de son corps en pierre.
- Ca va faire mal !
Ben fonça sur le médecin, mais celui-ci freina sa charge avec son jet, cependant la puissante force de Ben lui permettait de continuer à avancer. C’est alors que dans les dix secondes qui suivirent, on vit le médecin voler par la fenêtre de l’hôpital et atterrir durement sur le macadam. Ben sauta de la fenêtre et atterrit sur ses pieds, tout en faisant légèrement trembler les environs et dans un bruit d’enfer. Ben attrapa le médecin par le col.
- La prochaine fois qu’un gugusse comme toi essaie de m’attaquer il subira la même chose que toi.
- Hé hé hé, beaucoup t’attaqueront, tu n’auras jamais le repos, ils essaieront tous de te tuer pour leur gloire et pour se sentir plus fort.
- Ou du moins ils essaieront…Mais ils vont se planter, comme toi !
Ben fit tournoyer le médecin et le fit voler au loin. Tous dans la rue le regardait avec un air inquiet, Ben remit son corps dans son état normal et lança un regard noir aux passants. C’est alors qu’une fille blonde marchait dans la rue, elle fixait le garçon d’un drôle de regard.
- Quoi ? Qu’est-ce qui a ? L’agressa Ben, hostile.
- Y’a rien, lâche-moi !
- Alors pourquoi tu me regardes comme ça ?
- Je regarde les gens comme je veux !
Ben regarda la jeune fille puis se calma.
- Oh, excuse-moi j’ai les nerfs en ce moment.
- Ouais, j’ai vu ça !
- Je me présente, je m’appelle Ben.
- Moi c’est Rixy…

- Comment tu fais ça ? Demanda Rixy.
- Tu parles de ça ? Fit Ben en se transformant.
- Ouais, ça !
- Je ne sais pas, c’est depuis que je me suis réveillé, j’ai découvert que je pouvais me transformer. Qu’est-ce que tu sais faire, toi ?
- Moi ? Rien, je n’ai aucun pouvoir, dit Rixy qui voulait préserver son don.
- Vraiment ? Demanda Ben.
Rixy entendait que Ben doutait fortement là-dessus, mais il fallait qu’elle mente, elle le faisait pour se protéger, elle ne voulait pas que quelqu’un s’intéresse trop à ce don et voulait faire croire qu’elle n’en avait pas.
- Vraiment…répondit la jeune fille.
- Très bien, je te crois, tu n’as pas encore du le découvrir.
- C’est sûrement ça ! Dit la jeune fille en s’en allant.
- Attends ! S’exclama Ben.
- Nan, j’ai pas le temps, je dois y aller…dit Rixy.
Elle marchait le long de la route en passant dans certaines villes désertes.


- Tu verras, tu vas être surprise !
- Oh, ça on verra…répondit Rixy, les yeux bandés
- Surprise ! Dit une fille en enlevant le bandeau.
- C’est…
- Oui, deux billets pour l’Allemagne !
- T’as eu ça où ? Demanda la jeune fille en souriant.
- Je les ai acheté, bien sûr !
- C’est fantastique !!
Les deux filles sautèrent de joie, elles allaient prendre l’avion en direction de l’Allemagne.


- Je vais acheter les billets pour le retour !
- Vas-y, j’suis en train de m’énervée sur ce jeu à la con ! Lança Rixy.
- Fais attention à ne pas casser le jeu cette fois-ci !
- T’en fais pas, je vais me calmer !
- à toute à l’heure.
Une demi-heure plus tard, Rixy avait lancé le jeu par la fenêtre, et après avoir eu des remords, elle descendit le chercher, lorsqu’une lumière aveugla le ciel et la fit perdre connaissance.


Elle était maintenant dans les rues d’Allemagne, le destin l’a fait vivre alors que l’île où elle habitait doit maintenant être engloutie. Elle passait dans la ville déserte lorsqu’elle entendit des voix puis elle s’arrêta brusquement sur une flaque d’eau, comprenant qu’elle ne pouvait plus bouger.
- Qu’est-ce que c’est que ce truc ? Fit Rixy à haute voix.
- Elle est tombée dans le piège ! Dit un jeune homme en sortant d’un coin de rue.
- C’était prévisible…dit une fille en sortant d’une porte du premier étage menant à un balcon.
- Ohlàlà…elle a pas l’air très intelligente, celle-là…dit un autre homme en sortant de la maison d’en face
- Quoi ? Répète ça pour voir ! L’agressa Rixy.
- Dépêchez-vous, mon pouvoir n’est pas éternel ! S’exclama la jeune femme.
Les deux hommes s’approchèrent de Rixy, le plus jeune fouilla dans ses poches et prit le peu d’argent qu’elle avait.
- Oh, c’est tout ?
- Tu vas me rendre ça, tout de suite, nabot ! S’exclama Rixy.
- Bien sûr…tu n’as qu’à m’empêcher pour voir.
L’autre fouilla même dans ses chaussettes et prit la lance dans son dos.
- Jolie lance ! Dit l’homme.
- Va te faire voir ! Cria Rixy, libérez-moi et vous verrez !
Rixy entendit alors les pensées malsaines de l’homme qui avait envie de profiter la situation tandis que l’autre homme pensait déjà à ce qu’il allait faire avec l’argent.
- Si tu fais ça, j’te tue !
- Faire quoi ? Demanda l’homme qui tira légèrement le haut de Rixy.
- Enfoiré, arrêtes ça !
Elle se libéra alors et donna un coup de tête à l’homme qui recula d’un pas, puis elle fût à nouveau immobilisée alors qu’elle allait taper l’autre homme.
- Ca, c’est pour avoir voulu me mater, connard !
- Hey, tu l’as libéré exprès !? S’adressa l’homme à la femme sur le balcon.
- Je perds de l’emprise sur elle, il faut s’en aller avant que je ne puisse plus l’immobiliser ! Répondit-elle.
L’homme s’approcha de Rixy et lui donna un coup de tête à son tour avant de la frapper au ventre avec la lance. La jeune fille tomba sur le dos, ne pouvant se défendre, et respira fortement.
- Ca, c’est pour le coup de boule ! Lui dit l’autre homme en pensant encore à lui faire mal.
- Cela suffit, on y va, dit la femme en sautant du balcon et en partant en courant avec les deux autres hommes.
Rixy ressentait encore la douleur au niveau du crâne et resta allongée, elle venait de se faire agresser par des gens qui étaient dans la même situation qu’elle, c’est-à-dire sortant d’un coma, et pourtant ceux-ci profitaient de leurs pouvoirs, elle ne savaient pas encore comment distinguer les pensées les unes des autres, mais avec le temps, elle y arriverait probablement et s’en servirait pour éviter les autres. En attendant, elle ne faisait plus confiance aux gens qui l’entouraient, elle n’avait pas de sous et pas d’arme, elle retourna voir Nanami qui lui fabriqua une autre lance mais qui ne pouvait malheureusement pas lui prêter la moindre pièce. Elle marcha alors en espérant pouvoir se nourrir en trouvant de quoi manger dans certaines villes et en évitant le contact avec toutes personnes, elle veut simplement rechercher si elle connaît toujours quelqu’un qui a survécu, et éventuellement refaire une vie dans ce monde chaotique…

- Moi je devais prendre le bateau à Tokyo mais apparement c'est maintenant une ville sous marine hahaha, plaisanta Sorata.
- C'est de très mauvais goût, fit un homme assis en face de lui.
Sorata discutait avec plusieurs survivants qui, comme lui, avaient décidés d'aller voir en Allemagne ce qui ce passait. Cela faisait une journée que le bateau était partit, et celui-ci était plein de personne, et les places exessivement chères. Sorata avait du donner l'argent qui lui restait pour monter à bord. Enfin, le bateau entra dans un port et s'ammara au bord d'un quai.
- Déja ? s'étonna un homme
- Je ne suis peu être pas un expert, mais ça, c'est pas du chleu, fit Sorata, pensif.
- Tout le monde descend ! Cria un homme en accentuant ses paroles de coups de feu répétés.
- Et voila, c'est reppartit, fit l'homme en face.
- Quoi ? Demanda l'adolescent.
- La loi du plus fort...
Une fois tout le monde sur le quai, un homme habillé en traillit grimpa sur une caisse pour se faire voir de tout le monde, il portait une ceinture de grenades et tenait un fusil d'assault M16.
- Ecoutez moi ! Vous êtes désormais sous notre controle. Vous obeirez, vous vivrez, vous vous rebelez, vous mourrez.
- Et attendez ! Cria un homme qui fut abattu sur le champs.
- Comme je le disai, rebelez vous, et vous verrez... BIen, je me présente, colonel Walter Charp, déétaché du corps d'élite de l'armée japonnaise. Notre monde est menacé, aussi, pour sauvegarder ce qu'il en reste, il nous faut nous unir.
- Sous votre bannière ? Demanda Sorata, le regard Noir.
Charp fit un geste de la main et un de ses hommes s'ppreta à tirer sur lui quand son fusil fut expulsé vers l'avant.
- Tiens, un télépathe, fit Charp en faisant un autre signe. Peut-tu déplacer autant d'objet ? Fit t-il avant de tirer. Sorata ferma les yeux et constata qu'il n'avait même pas été erraflé par les balles. Les soldats semblaient ébahis par ce phènomène, le jeune homme sentit alors une petite main dans la sienne, qu'il n'avait pas sentit avant. Une petite fille qui devait à peine avoir six ans et été habillé avec une salopette en jean, et elle tenait fermement une pellule jaune serré contre elle. Elle leva la tête et regarda Sorata avec des larmes pleins les yeux. Charp tira une autre balle qui traversa la tête de Sorata sans le blesser. Celui-ci s'énerva et envoya toutes les armes en l'air, que les prisonniers s'enpèchèrent de ramasser.
- Tu saignes du nez, fit la petite fille.
- Et toi, tu m'as sauvé la vie, merci, fit Sorata avec un large sourrire. Je dois y aller maintenant, fit Srata en tournant les talons vers la ville. Alors qu'il avançait, il entendit des bruits de pas courant derrière lui puis une nouvelle fois, une main vint serrer la sienne, Sorata ne la lacha pas, au contraire, il la serra un peu plus.

- Je suis fatiguée, fit la petite fille en pleurnichant.
- Tu as raison, je suismalade de marcher aussi longtemps, hein Youfie ? fit se dernier en la descendant de ses épaules.
- Dis Sorata, pourquoi tu veus aller en Allemagne comme les autres, fit la petite fille en regardant des gens allant tous dans la même direction.
- Parce que j'ai le sentiment que nous y trouverons des réponces.
- Je saurais pourquoi je suis toute seule ? Demanda la petite fille en baissant la tête et en serrant un peu plus sa pelluche.
- Je ne sais pas, en tout cas, tu n'est pas toute seule, fit Sorata en la prenant dans ses bras. Cette nuit la, ils s'endormirent paisiblement dans une maison à moitié détruite, il leur restait environ 100km à parcourir avant d'atteindre leur but, et pour la première fois depuis longtemps, Sorata lui non plus, n'avait plus l'impression d'être seul au monde...

Cela faisait deux jours que Troy n’avait pas mangé. Son ventre ne cessait de gargouiller, et l’homme trouva finalement un fast-food. Il y entra et constata que le destin lui était favorable, car un homme attendait derrière son comptoir.
- Enfin un client ! s’écria ce dernier. Que souhaitez-vous manger ?
- Ce que vous avez de plus consistant, répondit Troy. Je suis affamé.
- Vous devez être comme les autres, ils s’amusent avec leur nouveau pouvoir et ne voient pas le temps passer. Du coup, ils dorment et mangent moins. C’est ça ou vous êtes de ceux qui sont trop choqués pour pouvoir agir normalement.
- Ni l’un ni l’autre. J’étais simplement plongé dans mes pensées. Et je ne juge pas ces dons comme une bénédiction.
- Ah ! Enfin un qui est d’accord avec moi ! La semaine dernière, un mec a démoli la moitié du restaurant parce que je lui avais dit que ces pouvoirs ne servaient qu’à instaurer la loi de la jungle !
- Ce qui est loin d’être faux.
- Votre hamburger, ajouta l’homme en tendant à Troy un hamburger visiblement très consistant.
- Merci.
- Vous comptez également aller en Allemagne ?
- En Allemagne ? s’étonna Troy. Qu’y a-t-il là-bas ?
- Il semblerait qu’on puisse y trouver l’origine de cette catastrophe.
- Intéressant… Mais je ne compte pas m’y rendre, non.
- Vous avez tort ! Qui vous dit que vous ne pourrez pas y trouver des réponses à vos questions ?
- Qui me dit que j’en trouverai ? Je ne suis pas curieux.
- Mais il n’y a qu’un moyen de le savoir.
Troy soupira.
- Bien, dit-il. J’apprendrai l’allemand avant de partir, puis j’irai à Washington et je prendrai le premier vol.
- Ah oui, c’est vrai, New York est sous l’eau, maintenant.
- Exactement.
- Vous êtes un gothique ?
- Non, mais je m’habille souvent en noir. Je n’en suis pas sûr, mais il me semble que j’étais prêtre avant.
- Sauf qu’on voit rarement des prêtres avec des épées.
- Il est temps de changer l’image des prêtres non ?
- Mais vous souvenez-vous de votre vie d’avant ?
- Absolument pas. Ce n’est qu’une supposition. J’ai retrouvé quelques objets qui me laissent penser ça. J’y vais, ajouta Troy en tendant un billet de vingt dollars. Gardez la monnaie.
- Merci mon père ! ironisa le serveur, arrachant ainsi un sourire à l’homme en noir.
Troy quitta le fast-food et chercha alors une bibliothèque. Il en trouva une abandonnée et dénicha plusieurs livres pour apprendre l’allemand, livres qu’il lut aussitôt. Il ne sortit que le lendemain, après une courte nuit de sommeil, et trouva une voiture qui ne démarra pas. Il n’avait pas d’autre choix que de se rendre à pied à Washington. Fort heureusement, il n’était pas très loin de cette ville ; une simple journée de marche suffisait.

La chaleur était insoutenable. Troy avançait, imperturbable, mais il dut s’abriter plusieurs fois, et dut remplir à trois reprises la gourde qu’il avait eu la bonne idée d’emporter. Il fit une nouvelle halte et aperçut alors un bus. Il monta dedans pour voir des quelconques survivants, mais tous les corps étaient carbonisés.
- Hey ! lança une voix.
Troy se retourna et aperçut au-dehors un homme vêtu de manière étrange. Ce dernier envoya une énorme boule de feu sur le bus qui explosa. Troy se téléporta au-dehors au dernier moment, mais l’homme avait déjà disparu.
L’homme en noir reprit son chemin, et il arriva enfin à Washington. Il se dirigea vers l’aéroport de la nouvelle capitale américaine et réserva un billet d’avion. Le lendemain, le Boeing décollait à destination de l’Allemagne.

Ben venait de traverser la cinsuième ville vide depuis qu'il a avit rencontré Rixy
- Ca me gave de marcher pour rien!! rugit-il
C'est alors que Ben tomba sur une conversation entre deux personnes qui semblaient importantes:
- Vous êtes surs que personnes ne nous écoutera?
- Sur! Cette ville est déserte et les villes aux alentours également
- Bon dans ce cas nous pouvons parler, j'ai appris par de sources sures que l'un des quatres grands veut détrôner la Reine!
- Quoi?? Mais il n'a aucune chance!
- Tu sais comment est hotflam!
- Hotflam, j'aurais du m'en douter, ca ne pouvait pas êtres les trois autres
- Il veut réduire le monde à feu et à sang il est encore pire que la Reine
- Cependant il pourrait être un outil pour la détrôner et permettre de bouleverser cette monarchie!
- Mais oui! C'est vrai que ça peut être une idée!
- Quoiqu'il en soit, ce n'est que rumeur pour l'instant, et mieux vaut être prudent
- Oui, tu as raison, mieux vaut ne pas en souffler mot à windpower
- De toute façon elle passe ses journées à augmenter son nombre d'admirateurs, elle est trop naïve
- Mais terriblement puissante, c'est l'une des quatre ...
Soudain Ben trébucha et tomba à 10 mètres des deux hommes, qui sursautèrent
- Merde! J'me suis taulé!
- Zut, on a été entendu!
- Tuons le!
L'homme lança une bourasque de vent, et l'autre une foudre sur Ben qui fut propulsé au loin, les hommes croyant l'avoir tué, s'enfuirent. Ben, n'ayant pas eu le temps de se transformé se trpuvait dans un salle état, mais se releva tant bien que mal, et se dirigea dans la même direction que les deux hommes. La route s'avérrait être un vrai désert, et la chaleur et les blessures ne tardèrent pas à faire s'écrouler Ben sur le route.

le garçon donna un coup de poing à Reed, qui tomba sur le sol, ses lunettes étaient cassées, et tout ses livres sur la physique quantique à terre, Reed s'empressa de les ramasser mais le garçon lui écrsa la main, c'est alors que Ben lui mit un violent coup de poing dans la machoire
- Touche pas à mon pote! Conard!
- Ca va aller je vais bien, lui fit Reed alors qu'il saignait du nez
- Tu devrais allez avec moi au club de boxe, tu apprendrais à te défendre, au lieu de passer tout ton temps dans tes bouquins!
- Le sport c'est pas mon truc, moi c'est la physique qui me botte
- Moi j'vais encore me taper un 3 au prochain DS j'le sens!
- Pourtant j't'ai aidé
- Faut croire que j'oublie vite!
Les deux amis rièrent et rentrèrent dans la bâtiment après que la sonerie est retentie

Ben se réveilla sur un vieux lit, une femme s'occupait de lui
- Que ... Que s'est il passé?
- Je vous ai trouvé inconscient sur ma route, alors que j'allais cherché des fruits, ils y a des arbres fruitiers par ici, faut juste connaître le coin. Alors je vous ai mis dans ma brouette et vous ai transporté jusque chez moi
- On est où ici?
- Vous êtes à Berlin, ou du moins ce qu'il en reste
- Ah ...
Ben essaya de se lever mais eu un mal fou à le faire, la femme lui avait fait plusieurs bandages
- Je vous remercie, mon nom est Ben, Ben Grimm
- Alicia, Alicia Masters!
- Enchanté!
Ben regarda Alicia avec sourire, quand il s'apperçut que celle-ci était ...
- Aveugle? Vous êtes aveugle?
- Oui ...
- Mais comment avez vous ...
- Mon pouvoir est en fait un nouveau sens, je détecte les ources de chaleur, un être vivent emet plus de chaleur que ce qui l'entoure
- J'pige rien, mais c'est pas grave!
Alicia rit, Ben également
- C'est bon trouver quelqu'un qui ne vous agresse pas ...
- J'aide mon prochain, même si on m'a plusieurs fois volé ce que j'avais et agressé, je m'en moque, je continue pour les gens comme vous
- Vous êtes très courageuse
- Merci, fit Alicia avec un sourire
- Savez vous ce que c'est que les quatre?
- Oui, ce sont les 4 généraux de la reine, celle qui nous domine, on dit que chacun d'eux maitrise un des quatre éléments, et tous régissent un continent, Hotflam du feu, l'afrique, Coldshower de l'eau, l'asie, Greennightmare de la terre, l'amérique, et Windpower l'europe, d'ailleurs elle réside ici à Berlin!
- Ah ... Et ces quatre là sont forts n'est-ce pas?
- Il maîtrise leure élement dans leur totalité, leur force est innimaginable pour nous, seul la reine est capable de les maîtrisé tous les quatre
- Ok, j'ai pigé maintenant!
Ben se leva, et se dirigea vers la porte
- Où allez vous?
- Rencontrer cette Windpower, j'ai des trucs à lui dire
Ben pensait que lui avouer les secrets qu'il savait lui permettrait peut-être de s'offrir une meilleure vie
- Vous reviendrez
- Plus tôt que vous ne le pensez!
Alicia sourit
- Vous la trouverez dans l'hotel de ville, elle sort du bâtiment toutes les heures, pour se pavaner devant ses admirateurs, se prochaine sortie devrait avoir lieu d'ici une demi heure environ
- Ah, bon ben j'vais attendre devant l'hotel de ville, merci pour tout!
Ben sortit de la demeurre d'Alicia et demanda à un passant (heureusement non hostile) où se trouvait l'hotel de ville. Une fois la route indiquée, Ben l'emprunta, c'est alors qu'il vit une jeune fillette d'environ 13 ans, agressée dans un coin par deux grands hommes
- Arrêtez laissez moi! Leur fit l'adolescente en pleurant
- On a le droit de se passer du bon temps non? hinhinhin!
- Qui viendra t'aider? Tu es seule! Fit l'homme qui s'apretait à enlever le haut de la jeune fille avant d'être violemment touché par un caillou
- Laissez cette gamine tranquille! Lança Ben
- Toi tu vas le payer!
Ben se transforma
- Fais ta prière!!
L'homme attend par le caillou lui lança des pieux de glaces, mais ceux-ci de cassèrent sur la roche qui servait de peau à Ben
- C'est qui ce mec??
- Laisse moi faire!!
L'autre homme lança une rafale de flamme sur Ben mais cette attaque n'eutr aucun effet sur la dure roche de Ben
- Vos attaques n'ont aucun effet sur moi, mainteant j'vais m'occuper de votre cas!!
Ben claqua le premier contre le mur, l'homme tomba, une ligne de sang se dessina sur le mur, l'autre prit la jeune, et créa un pic de glace
- T'approche et j'la butte!! Ok?!
Ben s'arrêta net
- Lache la!
- Vous ne craignez pas le feu? Demanda alors la jeune fille
- Quoi?!
C'est alors que la fillete créa un explosion de flamme qui carbonisa son agresseur et propulsa Ben sur un bâtiment, qui se releva tant bien que mal, quand il alla voir si la jeune fille allait bien elle avait disparu
- Celle la on peut dire qu'elle a un pouvoir destructeur! J'espere qu'il n'y en a pas d'autres de ce genre!
Ben voulut reprendre sa forme normale mais n'y parvenait pas, il réessaya plusieurs fois mais c'était impossible, ce qui arrivait à Ben était terrible, il était condamné à vivre dans cette apparence!

Rixy arriva dans une grande ville, aucun panneau n’indiquait le nom de celle-ci, peut-être avait-il était détruit à cause des pouvoirs des gens, ceux-ci en qui elle n’avait pas confiance. Elle se souvenait qu’elle évitait les gens, sauf une fille dont elle ne se rappelait pas le nom, elle était amie avec depuis longtemps mais le coma lui avait sans doute fait oublier cela. Elle savait également qu’elle n’avait pas de contact avec les autres personnes, seule cette fille était son amie et étant petite, quelque chose avait fait qu’elle n’avait confiance en peu de personne, et l’agression qu’elle venait de subir lui avait fait rappeler tout cela. La jeune femme arriva dans un grand bâtiment qui ressemblait à un hôtel, il faisait nuit mais pas encore totalement pour voir les étoiles, mais elle se sentait fatiguée.
- Vous voulez une chambre, madame ? Demanda un homme en costume.
- C’est combien ?
- Quarante euros à peine, dit le vendeur en pensant que celle-ci n’avait pas assez, vu son état.
- Quoi ? J’vais quand même pas dormir à la rue !
- Je suis désolé, madame, dans ce cas, veuillez trouver un autre endroit…
- Attendez, vous pouvez me laisser dormir gratuitement, juste cette nuit ?
- Je suis désolé…
Rixy s’en alla, furieuse, lorsqu’elle croisa un garçon d’une douzaine d’années fixant une fille.
- Hey, minable ! Lui lança t-elle
Le garçon se retourna, il n’y paraissait pas mais il pensait que la femme en face de lui voulait lui faire du mal et ressentait de la peur.
- Tu veux savoir ce qu’elle pense de toi ? Demanda t-elle en regardant la fille qu’il fixait auparavant.
- Qu’est-ce que vous voulez ?
- Si tu prononces encore « vous », je t’étripe ! Menaça la femme en plaquant le garçon contre le mur.
Le garçon pensa alors à se défendre mais celui-ci pensait à cherchait de l’eau, Rixy conclut alors que son pouvoir n’était efficace qu’avec l’eau et comme il n’y en avait pas dans les environs, elle en profita.
- Si tu me donnes de l’argent, je vais voir la fille là-bas et je vois ce que je peux faire pour toi
Le garçon réfléchissait tandis que la femme essaya de tirer profit de son pouvoir.
- Ecoutes, je ne mens pas, je sais que tu doutes de moi mais je peux vraiment t’aider ! Continua t-elle.
- D’accord…
- Alors c’est bon, cent euros et je vais la voir !
- Cent euros !? Cria le garçon.
- Bon, c’est un peu cher, mais c’est le prix à payer !
- Cinquante, peut-être ? C’est la moitié, je suis généreuse là ! S’exclama t-elle alors que son but était d’avoir ce montant dès le début, elle voulait simplement faire croire à une grosse somme sachant que le garçon voudrait la baisser.
- Je n’ai pas d’argent, fit l’enfant.
- Menteur ! Dit-elle alors que le garçon pensait à la somme qu’il avait dans ses poches.
- Je n’ai que onze euros, c’est ma mère qui me les a donné.
- T’as quoi sinon ?
- J’ai…
- Oh, c’est à toi le vélo ?
- Comment ?
- Ok, je vais la voir et tu me donnes le vélo en échange, ça sert à rien un vélo de toute façon, tu peux demander à quelqu’un de t’emmener en voiture, et puis t’auras ta copine.
- Je donne mon vélo que si elle est d’accord !
- Tu fais chier, morveux !! Bon je vais la voir et dans quelques minutes c’est bon.
Rixy s’approcha de la fille en question qui était assise en train de regarder le sol.
- Hey, gamine !
Celle-ci tourna la tête vers elle et ne répondit pas.
- Dis, tu penses quoi de ce garçon là-bas ?
- Qui ?
- Le gosse là-bas !
- Et alors ?
- Tu l’fais exprès ? Tu l’trouves comment ?
- Euh…normal…
- Il est beau, non ?
- Euh…
- Tu veux bien être copine avec lui ? Il a très envie de jouer avec toi !
- C’est vrai ?
- Bien sûr que c’est vrai ! Alors, tu veux aller jouer avec ?
- D’accord…se résigna la fille.
- Génial !! Enfin…allez, viens !
Elle s’approcha du garçon qui ne savait plus où se mettre en compagnie de la petite fille.
- Voilà, je peux avoir ton vélo maintenant ?
- D’accord…lui dit le garçon.
Rixy prit le vélo en main et marcha dans plusieurs rues avant de croiser un garçon légèrement plus jeune qu’elle qui avait un paquet de billet en main.
- Dis, j’ai pas de temps à perdre là, j’te revend ce vélo, dit Rixy.
- Que veux-tu que je fasse d’un vélo de cette taille ? Demanda l’homme.
- Et bien, j’ai absolument besoin d’argent, et puis tu peux toujours le revendre plus cher que tu ne me l’auras acheté !
- Ce n’est pas bête…
- Cent euros ça te va ?
- Quoi, un vélo de cette taille ?
- Et alors, ça pose un problème ?
- Bien sûr, il n’est pas tout neuf et il est petit.
- Bon, tu l’veux pour combien ? Tu pourras le retaper par la suite, n’oublies pas !
- Tu le fais à combien ?
- Hum, comme tu m’as l’air très sympa, je baisse à cinquante, je baisse de moitié !!!
- Je pourrais en tirer profit quand même…ça marche pour cinquante.
Après avoir obtenu son argent, Rixy retourna à l’hôtel.
- Il vous reste une chambre de libre ?
- Madame, écoutez…
- Non, dit Rixy en baissant la tête et en prenant un air triste, j’ai vendu mon sac à main pour me faire un peu d’argent pour espérer pouvoir dormir ici, mais, je n’ai que trente euros…j’ai plus rien d’autre et j’ai absolument besoin de sommeil…
La jeune femme ne cessait de faire semblant de tirer dans ses ongles, comme si cela la tracassait, puis elle continua en regardant l’homme.
- S’il vous plaît, monsieur, ne me laissez pas dehors comme ça, j’habite pas dans ce pays, j’ai peur que l’on vienne me tuer pendant mon sommeil, et je n’ai plus rien, j’ai besoin de cette chambre, vous comprenez ? Demanda t-elle en mettant sa main sur le bras de l’homme.
- Et bien, une chambre c’est quarante euros et…
- Je vous en prie, dit-elle à plus haute voix pour attirer l’attention, je ferai n’importe quoi pour cette chambre, je n’ai que cet argent, je n’ai plus de travail, je n’ai pas d’ami, je vais finir dans les rues si vous ne m’aidez pas !
- D’accord, d’accord, venez par là…je vais voir ce que je peux faire pour vous !
- Oh merci, vous êtes très gentil !! Lui dit Rixy avant que celui-ci ne parte.
Il revint alors en demandant les trente euros de la femme puis donna la clé de la chambre, cela lui avait offert une chambre et elle avait gagné vingt euros.
Après avoir passé une nuit agréable dans la chambre, elle laissa la clé en bas puis se dirigea vers l’aéroport, signalé par des panneaux, elle arriva après avoir entendu plusieurs pensées qu’elle ne comprenait pas car elles étaient mélangées, elle vit un avion atterrir un peu plus loin et était maintenant proche de l’aéroport. Elle arriva aux portes quelques minutes plus tard, un homme avec des lunettes de soleil, une épée et des habits noires avait attiré son attention, on aurait dit qu’un prêtre d’une musculature assez imposante se promenait avec une épée, ce qui était plutôt inhabituel. Rixy demanda l’heure des prochains vols en direction des autres pays mais le sien avait apparemment disparu depuis un an environ…

- Sorata, réveilles-toi !
- Hein ? Fit ce dernier dans un état de demi-conscience.
- Y’a un gars qui parle une langue que je ne comprends pas, fit Youfie en désignant un étrange personnage qui attendait devant la maison détruite dans laquelle ils s’étaient installés.
- Je vais aller voir, fit Sorata en se levant tandis que la petite fille fouillait le sac de provision à la recherche de nourriture. Elle regarda Sorata indiquer la route à l’homme qui s’éloigna dans la direction donnée.
- Comment ça se fait que tu parles sa langue ? Demanda la petite fille.
- Quoi, le Russe ? Hahaha, j’en sais rien, c’est possible que je sois polyglotte ! Fit Sorata en sortant une barre chocolatée de sa poche et en la tendant à la jeune fille. Sorata s’affaira à ranger les quelques affaires qu’ils avaient trouvés en route et ils repartirent en direction du point d’impact. Sur le chemin, il régnait un silence de mort, et Sorata proposa de chanter pour égailler un peut la marche. Youfie acquiesça et tous deux se mirent à changer une chanson.
- Ta o utau toki wa, itsu demo soba ni ita ne, hazukashii kimochi, demo naze ka na ureshii…
- Jolie chanson, fit une voix derrière eux. Sorata se retourna en faisant descendre Youfie de ses épaules qui se cacha légèrement derrière le garçon.
- Ouais, tu veux que je te l’apprenne peut-être ? fit ce dernier à l’adresse de l’homme qui était habillé de façon décontractée jean, tee-shirt et Basket.
- Nan c’est bon. Par contre j’ai la dalle, si tu pouvais me donner à bouffer ça m’aiderai.
- Ya une ville un peu plus loin, si t’as faim, tu trouveras un truc dans une poubelle…
- Ici, c’est la loi du plus fort, alors arrêtes ton char !


- C’est gentil pour l’argent mais franchement fallais pas , hahaha ! Plaisanta Sorata en tapotant l’épaule de leur agresseur. Youfie tira la langue et rejoignit Sorata qui était déjà repartit. L’homme avait tenté d’attaquer Sorata avec son pouvoir en lançant des éclairs, mais Youfie avait utilisé le sien pour « déphaser » leurs corps et ainsi ne pas être atteints. Sorata n’eut aucun mal à faire voler une pierre en direction de l’homme qui effrayé cessa immédiatement le combat en suppliant ses adversaires de l’épargner.
- On dirai que tu m’as encore sauvé petite, fit Sorata.
- Hey ! Je suis pas petite !
- Hahaha !

Après plusieurs jours de marche, ils arrivèrent enfin à destination. La chaleur était intense et ils avaient du mal à avancer en plein jour, ils décidèrent donc d’attendre la nuit pour se déplacer. Ils entrèrent dans une église ou plusieurs personnes logeaient déjà. Il s’installèrent dans un coin, se méfiant de tout le monde, et Youfie finit par s’endormir sur l’épaule de Sorata qui veillait. Un homme entra dans l’église, habillé en noir et avec des lunettes de soleil. Il regarda tout le monde et regarda la sortie, comme ci cela le gênait qu’il y ai autant de personnes avec lui. Il se résigna et alla s’installer non loin de Sorata, en posant son épée à coté de lui, mais à portée de main. Sorata ne cessai de regarder cet étrange personnage à la musculature importante, et comme Sorata était plutôt bavard et que le silence l’importunait, il lança à l’homme :
- Hey, le croque-mort, c’est quoi ton nom ? L’homme regarda Sorata en baissant un peu ses lunettes puis les remit sur son nez, ne prononçant aucun mot. Puis un groupe d’hommes armés entra dans l’église, menaçant tous ses occupants. Sorata, tout comme l’homme, n’y prêtèrent pas attention ce qui éveilla une certaine colère chez les hommes. Certains occupant utilisèrent leurs pouvoirs, mais les hommes armés aussi ce qui provoqua trois morts chez les personnes et une seule chez les soldats.
- On veut vos thunes, vos armes et vos vivres ! Donnez-nous ça et vous vivrez !
- Hé, toi ! Fit un des soldats à l’adresse de l’homme en noir. T’as pigé ? Envoi nous ton épée ! Tu comprends quand je parle ? Demanda le soldat en articulant chaque syllabe.
- Ouais, je pige ce que tu racontes, mais la tout de suite, j’allais dormir, donc si tu peux passer plus tard….
- Qu’est ce qui se passe, fit Youfie en se réveillant et en frottant ses yeux.
- Rien, encore des gars qui se prennent pour les rois du monde, fit Sorata.
- T’as réveillé la petite fille, fit l’homme en se levant.
- Ouais, Et alors, tu vas faire quoi ? Demanda le soldat en pointant son fusil vers lui. L’homme se téléporta et assomma le garde, puis ramassa son épée alors que d’autres soldats ouvraient le feu. Sorata fit voler des rochers en leur direction, ce qui assomma deux d’entres eux. L’homme se téléporta nouveau et tua les deux autres. Troy vit alors une lame de poignard suivit d’un bras passer à travers son corps. Troy fut étonné mais tua le garde avant de s’apercevoir que Youfie avait posé sa main sur son bras.
- C’est Youfie, et moi je m’appel Sorata…
- Troy, fit l’homme en se recoiffant…

Troy retourna s’asseoir, indifférent aux remerciements des autres personnes. Visiblement intrigués, Sorata et Youfie prirent place à ses côtés.
- Au fait, merci petite, dit Troy, le regard rivé droit devant lui.
- Y’a pas de quoi ! répondit Youfie. Mon pouvoir n’est pas super, alors…
- Détrompe-toi, tu as le pouvoir le plus utile qui soit pour survivre et, de plus, tu peux t’en servir sur les autres afin de les aider.
- Toi aussi, non ? fit Sorata. Tu peux permettre aux autres de se téléporter ?
- Je ne sais pas, je n’ai jamais essayé.
- Eh bien, c’est l’occasion ou jamais, Troy ! Nous n’avons qu’à essayer maintenant !
- Non, là, j’ai l’intention de prendre un peu de repos. De plus, si la téléportation ne marche pas sur vous, qu’allez-vous devenir ? C’est trop dangereux.
Sorata se tut. Youfie, fatiguée, s’endormit à nouveau sur ses genoux. Lorsque Sorata se sentit lui-même sombrer dans le sommeil, la voix de Troy le ramena à la réalité.
- C’est une orpheline ? Ta petite sœur ?
- Je ne sais pas trop, répondit Sorata. Elle me suit depuis le bateau, mais je ne sais pas grand-chose d’elle.
- Hum…
- Mais dis-moi, qu’est-ce qu’un gothique culturiste armé d’une épée vient faire en Allemagne ? T’as pas vraiment l’air d’un allemand.
- Je suis américain, et on m’a dit que je pourrai trouver des réponses à mes questions ici, notamment sur l’origine de la catastrophe qui a apparemment pourvu tout le monde d’un pouvoir. Et toi ?
- Je suis là pour la même raison, comme nous tous sûrement. Hé, ça te dirait de faire équipe ? Au moins jusqu’à ce que nous ayons vu l’origine de la catastrophe !
- Hum… Je suis quelqu’un d’assez solitaire, mais rester seul en des temps pareils, ce serait du suicide. J’accepte. Et puis, cette gamine m’intrigue. Je sais pas pour toi, mais moi je la trouve un peu à part.
- Au moins, j’suis pas le seul à penser ça !
Troy sourit.
- Puisque nous allons voyager de nuit, il serait sage de dormir maintenant.
- Ça va casser mon rythme de sommeil, mais t’as raison.

- Alors, te voilà réveillé ?
Troy se releva dans son lit d’hôpital. Il était tellement fiévreux qu’il aurait pu allumer une allumette en la posant sur son front.
- J’ai mal à la tête, gémit-il.
- Oui, c’est… normal.
- Quand pourrai-je sortir ?
- D’ici… deux semaines, je dirais. Ce que vous avez fait était courageux, mais…
- Comment ça, l’opération a échoué ?
- Non, nous n’avons pas eu le temps de t’opérer.
- Quoi ? Mais alors, pourquoi ai-je de la fièvre ?
- Eh bien…

Troy se réveilla. Sorata le secouait en effet énergiquement.
- Eh, faut y aller !
Troy fit craquer ses doigts, attrapa son épée et se leva. Arrivés dehors, tous trois demandèrent leur chemin à plusieurs personnes, mais nul ne sut leur indiquer clairement où se trouver la météorite, ou du moins l’objet qui était tombé du ciel.
- Nous allons devoir chercher par nous-mêmes, fit Troy au bout d’un moment.
- Oh, quelle plaie ! marmonna Sorata. Youfie, on va avoir un peu de marche à faire !
Youfie grogna et suivit les deux hommes, tenant en permanence Sorata par la main. Troy et Sorata se racontèrent ce qu’ils avaient vécu à leur réveil. Au bout d’un moment d’errance, ils croisèrent une femme aux longs cheveux blancs et fins, vêtue d’une robe légère. Celle-ci attendait au milieu de la route, elle avait les yeux fermés et flottait à une vingtaine de centimètres du sol. Troy, Youfie et Sorata s’arrêtèrent aussitôt.
- Ho ho ! s’écria Sorata. Regarde-moi cette femme, Troy ! Elle est canon !
- Elle vole aussi, je la trouve… louche, répondit Troy.
- Hey ! Moi c’est Sorata ! C’est quoi ton nom ?
La femme rouvrit les yeux et regarda le trio d’un air désintéressé.
- Que voulez-vous ? demanda-t-elle. Où est Windpower ?
- Windpower ? répéta Troy. C’est qui celle-là ?
Sorata haussa les épaules.
- Je suis à sa recherche, ajouta la femme aux cheveux blancs. Il paraît qu’elle vit en Allemagne.
- Peut-être, répondit Sorata. En attendant, tu veux pas faire un peu de route avec nous ?
- Désolée, j’ai déjà un groupe.
La femme s’envola et disparut dans les ténèbres de la nuit.
- Bizarre, commenta Sorata.
- En voilà une qui maîtrise les airs, ajouta Troy. Elle n’avait pas l’air agressif, mais nous devrions nous méfier tout de même, quelque chose me dit qu’elle est prête à tout pour retrouver cette Windpower.
- Ouais, mais pourquoi elle attendait au milieu de la route en fermant les yeux ?
- Je ne sais pas, peut-être qu’elle dort ainsi ?
Le trio reprit sa route, il leur fallait retrouver cet objet tombé du ciel qui avait ainsi bouleversé leur vie.