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 I - Après le cataclysme

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Zelos
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Zelos


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MessageSujet: I - Après le cataclysme   I - Après le cataclysme Icon_minitimeMar 16 Mai 2006, 18:00

Agenouillée devant la statue en bronze de Zeus, les yeux fermés, Sophia méditait. La prêtresse priait pour son peuple, qui était parti livrer bataille sous les ordres de Chrysaor. Elle venait d’offrir un nectar pur au Dieu Suprême dans l’espoir qu’il joue en sa faveur. Ses longs cheveux blonds et fins agités par le vent, la jeune femme priait à voix basse. Les troupes du roi Nephron avaient encore déclaré la guerre aux troupes du roi Chrysaor, toujours pour la même raison : la conquête, l’agrandissement de son royaume.
- Ô, Zeus, entendez ma prière, murmura Sophia. Sauvegardez notre peuple, accordez-nous la victoire.
La prêtresse entendit un grincement. Elle rouvrit les yeux et vit la statue se pencher légèrement. Elle se releva alors et fit plusieurs pas en arrière. Elle vit, au loin, les troupes se battre avec une violence inouïe. La mer était paisible. A priori, rien d’anormal. Sophia se remit à genoux, mais après avoir entendu un autre grincement, elle fit à nouveau un pas en arrière. Les objets accrochés au mur commencèrent à trembler. Des secousses se firent sentir. Sophia vit la statue de bronze s’abattre en un grand fracas sur le sol. Si elle n’avait pas eu le bon sens de s’écarter, elle serait déjà morte. Au loin, les troupes avaient cessé de se battre. Les secousses les empêchaient en effet de bouger convenablement.
Le ciel se couvrit instantanément, et la foudre s’abattit sur plusieurs combattants. Les deux armées fuyaient à toutes jambes alors que la foudre continuait de s’abattre sur les soldats. Sophia vit les murs du temple se lézarder. Elle se hâta alors de sortir, mais une colonne s’écroula devant elle, bloquant totalement l’accès à la sortie. La prêtresse passa par une fenêtre au moment même où le plafond s’effondrait. Elle se tordit la cheville mais n’y prêta pas attention. Jamais, à ce jour, elle n’avait vu un séisme d’une telle ampleur.
Les citoyens fuyaient en hurlant dans un grand mouvement de panique. Certains trébuchaient et se faisaient aussitôt piétiner, d’autres recevaient un lourd débris sur la boîte crânienne qui émettait au même instant un craquement sinistre. Un citoyen passa devant Sophia et se fit également foudroyer, se transformant instantanément en un tas de cendres.
Sophia était tétanisée. Que se passait-il ? Pour quelle raison la nature s’acharnait-elle ainsi ? Les dieux étaient-ils en colère ou était-ce la fin du monde ? La prêtresse vit un homme bloqué dans une maison en feu hurler de douleur alors que les flammes rongeaient son corps. Certains pillaient des maisons, tuant les propriétaires qui jugeaient bon d’attendre chez eux que le cataclysme ne soit fini.
Sophia sentit un vent fort au sud et regarda les armées qui continuaient de fuir, devant un énorme cyclone cette fois. Mais une grande partie de ces combattants furent happés par la tornade. Sophia vit, malgré la distance, l’un d’eux se faire décapiter par un énorme tronc d’arbre. La jeune femme perdit l’équilibre. Le sol se fissurait toujours, et la prêtresse s’écarta des bâtiments qui tombaient les uns après les autres. Un grondement plus sourd encore retentit et l’un des volcans environnants entra en éruption, répandant une nuée ardente sur les malheureux qui se trouvaient à côté à ce moment-là. Fort heureusement, le torrent de lave qui coula ensuite ne serpenta pas en direction du village, mais Sophia vit avec horreur des citoyens touchés par la lave se transformer en torches humaines avant de retomber, vaincus par la douleur.
Le regard de Sophia se porta alors vers le nord. Elle vit la mer se retirer. Elle n’avait plus le temps de fuir et se réfugia donc derrière l’une des rares maisons encore debout, priant pour qu’un miracle s’accomplisse. Un raz-de-marée s’abattit sur la cité, détruisant tout sur son passage. Sophia reçut une pierre en plein visage et perdit connaissance avant que la vague ne l’emporte.

La prêtresse rouvrit les yeux. Elle était toujours là, au cœur de la cité, mais il n’y avait plus que des ruines et des corps sans vie. Comment avait-elle survécu ? Sa prière avait-elle été entendue ?
Elle entendit soudain un martèlement régulier. La vue de Sophia était trouble, mais elle reconnut tout de même la silhouette d’une créature mi-homme, mi-cheval. Cette créature n’avait rien d’humain. La prêtresse tenta de se relever et de fuir, mais elle était encore faible.
- Ne crains rien, dit l’être d’une voix grave. Je ne te veux aucun mal. Mon nom est Chiron. Es-tu Sophia ?
- Oui, répondit la prêtresse. Mais… Comment le savez-vous ? Et qui êtes-vous ?
- Je suis un centaure. Et j’ai beau être un hybride, je peux être le meilleur des gardiens.
- Je n’ai jamais entendu parler de… centaures. Etes-vous arrivé en même temps que cette tempête ?
- Oui, ainsi que de nombreuses autres créatures dont tu ne soupçonnais pas l’existence. Nous avons été envoyés par les dieux pour nous assurer que les pierres de pouvoir soient rendues à leurs propriétaires.
- Les pierres de pouvoir ?
- Ce sont trois pierres précieuses qui détiennent chacun une partie de la clé de la porte du Tartare. Des humains se sont emparés de ces pierres, et visiblement, ils connaissent leur véritable valeur. Maître Zeus et ses frères ont provoqué ce cataclysme pour dissuader les voleurs, et ça a marché, mais ça ne durera pas éternellement.
- Et où se trouve cette porte ?
- Non loin d’ici, au beau milieu de l’océan, mais les voleurs doivent être loin. Il existe peut-être une autre porte.
- Comment ai-je fait pour survivre ?
- Maître Zeus t’a accordé une chance. Il pense que tu peux jouer un rôle dans cette quête.
- Très bien… marmonna Sophia. Que dois-je faire ?
- Monte sur mon dos, répondit Chiron avec un sourire. Nous allons mener notre petite enquête.
Chiron aida Sophia à se lever puis à monter sur son dos, et tous deux quittèrent la cité en ruines.
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Kadaj
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Kadaj


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MessageSujet: Re: I - Après le cataclysme   I - Après le cataclysme Icon_minitimeMer 17 Mai 2006, 09:37

- Soldats en avant ! Cria Sirus en levant son épée. Il se dirigea vers les ennemis en courant, suivit de ses troupes. Pendant sa course, il murmura une prière à Râ pour lui donner du courage. C’est avec violent que les deux armées se percutèrent ; un flot de sang jaillit de la gorge du soldat de l’armée de Chrysaor que l’épée de Sirus venait de trancher. La guerre faisait rage depuis de nombreuses années, et même si Sirus la trouvait inutile, il se devait d’obéir à Nephron, son roi, désigné par les dieux pour diriger son peuple vers la domination. Sirus, comme beaucoup d’autres soldats, n’avait pas peur de la peur, car il savait que s’il venait à mourir, il serait accueillit avec gloire sur les rives des terres éternelles. Ainsi était-ce, Sirus combattait avec courage et foi, et sa force extraordinaire le faisait respecter et craindre, même si c’était une personne à l’âme charitable. Le guerrier venait de tuer deux hommes lorsque le sol se mit à trembler, l’empêchant lui mais aussi les autres de combattre. L’obscurité remplaça la lumière, et la foudre s’abattit partout sur le champs de bataille, terrassant même les plus valeureux guerriers, Sirus ne chercha pas à fuir, en fait, il ne cherchait même pas à rester debout. Dès la première secousse, il s’était retrouvé allongé sur le sable chaud, les yeux grands ouverts. Pour lui, c’était juste une nouvelle bataille contre les ténèbres que Râ aller gagner à nouveau. Une partie des armées qui combattait au sud fut happée par des vents violents, avant que l’eau par sa puissance extraordinaire, balaye le port et les armées, rentrant profondément dans les terres.

Sirus ouvrit les yeux et ce qu'il vit lui glaça le sang : Des cadavres de soldats, troupes de Chrysaor mêlées à celles de Nephron, son roi. Le soldat se redressa et malgré une blessure au bras, il semblait entier. Il se leva et ramassa son épée ; il observit les alentours et se précipita vers un corps inerte qu'il prit dans ses bras.
- Heyon, mon ami, ouvre les yeux, je t'en conjure...
- Sirus... Qu'avons nous fait... Les dieux nous ont... Heyon mourut dans les bras de Sirus qui le serra contre son torse. Après quelques minutes, Sirus se relevât et pu voir plusieurs soldats se lever et partir en boitant ou rampant vers leurs cités respectives.
- C'est l’œuvre de Sekhmet ! Cria un soldat qui semblait avoir perdu la raison. C'est l’œuvre de Sekhmet ! Répéta celui-ci en courant vers le désert. Sirus pensa que c'était plausible, la déesse guerrière personnifiant des ravages du soleil était l'instrument de vengeance de Râ. Cela expliquait les corps brûlés ou même en cendres, mais pas les autres cataclysmes. Une idée terrifiante traversa alors l'esprit de Sirus : et si Apophis, dieu des tenebres, s'était allié à Sekhmet et Râ pour punir les hommes. Sirus sentit son cœur battre à toute allure et courut aussi vite qu'il put jusqu'au temple -enfin, ce qu'il en restait- et tomba à genoux devant une statue encore intacte, représentant un homme à tête de faucon ornée d'un disque solaire et le regard sévère. Il était bras croisés repliés sur son torse, et il tenait dans une main une croix de vie ansée.
- Râ, créateur de l’univers, tu n’as pas pu perdre le combat quotidien contre Apophis, c’est donc que tu l’as laissé faire et que tu l’as aidé en envoyant Sekhmet. Râ, mon dieu, je t’en supplie, accorde-nous ton pardon, s’il y a eu insurrection des hommes contre toi, nous les traquerons. Après un long silence, un faucon apparut et se posa juste à cotés de Sirus et se transforma en homme. Sirus baissa la tête et reprit sa prière : Râ, aide-nous, je t’en supplie..
- Je ne suis pas Râ comme tu te plait à le croire, le roi des dieux à d’autres préoccupations que de venir sur terre aider des voleurs…
- Pardon monseigneur, je ne comprends pas…
- Les pierres de pouvoirs ont été volées, tu dois les retrouver et les remettre à leur place pour que la colère de nos dieux
- Et vous monseigneur, quel est votre rôle dans tout ça ? Demande Sirus, qui avait toujours la tête baissée
- Je serais ton guide, souffla l’homme avant de se transformer en faucon.
- Allons-y, dirige-toi vers le temple des pierres, fit ce dernier.
Sirus se relevât et le faucon se posa sur son épaule, puis le guerrier partit en direction du désert, à la recherche du temple des dieux…
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MessageSujet: Re: I - Après le cataclysme   I - Après le cataclysme Icon_minitimeDim 28 Mai 2006, 19:54

En Scandinavie, cette époque ne fût jamais oubliée, la guerre avait lieu à divers endroits et le peuple était une nouvelle fois en guerre contre les hommes de Greingall, qui étaient en conquête des territoires où s’installer. La neige tombait et le froid glacial de la nuit n’aidaient pas les guerriers qui furent massacrés les uns après les autres. Un des hommes du peuple étaient parmi eux ce jour là, il défendait ses terres de sa grande hache et n’avait pas peur de la mort, même le rêve qu’il avait fait la nuit d’avant ne semblait pas le perturber. En effet, il a rêvé d’une walkyrie, ce qui est le présage d’un prochain massacre, répandant le sang sur la terre. Après ce rêve, il pensait qu’on lui avait donné un message, comme si il allait mourir pendant la bataille et rejoindre le royaume d’Asgardr. L’armée de Greingall arriva sur la côte par bateaux, certains furent brûlés avant d’arriver sur la côte et d’autres s’arrêtaient un peu plus loin et les guerriers arrivèrent à la nage. Des corps flottaient et d’autres étaient étalés tout le long de la plage. L’homme qui avait rêvé d’un mauvais présage s’efforçait de combattre, convaincu que son destin était de mourir, il s’appelait Dwarfix, il était assez âgé et il avait une particularité que peu d’homme avait ; il était nain. Il avait une longue barbe et admirait ses ancêtres qui s’étaient battus maintes fois pour leurs terres. C’est pour ce principe qu’il se lançait au combat avec courage, il se devait de respecter les anciens. Mais alors que la bataille faisait rage, l’eau s’agita et les hommes arrêtèrent de se battre pour regarder à l’horizon avec effroi, une énorme vague arriva, créant la panique dans les armées qui se précipitèrent loin de la côte. Mais après une bonne minute, le raz-de-marée était sur les côtes et il emporta la grande partie de l’armée avec lui. Dwarfix fût également emporté, il essaya de se débattre mais les vagues le projetèrent sous l’eau à maintes reprises, puis lorsque la vague arriva à la première cité, il se claqua la tête contre le mur d’une maison qui fût détruite au passage du raz-de-marée.
Dwarfix ouvrit les yeux et aperçu un ciel bleu, il se réveilla en plein milieu d’une vaste terre partiellement à proximité d’autres corps, la neige qui s’était accumulée toute la nuit l’avait recouvert puis il se leva et vit un homme courir.
- Njord a vaincue l’armée ! S’écriait celui-ci en levant les bras.
Puis il aperçu Dwarfix debout et se dirigea vers lui.
- Njord a anéantie l’armée ! Se réjouissait celui-ci en secouant le vieillard.
Il regarda alors les vêtements du nain, puis les siens.
- Tu n’es pas un guerrier de Greingall !? S’étonna l’homme en sortant l’épée de son fourreau.
Il tenta de blesser Dwarfix mortellement mais ce dernier prit sa hache, attachée dans son dos, pour fendre le crâne de l’homme d’un puissant coup, puis l ‘homme tomba à genoux.
- Aaah ! Jeune prétentieux !!! S’exclama le nain en donnant un coup de pied au torse pour retirer la hache qui avait maintenant plein de sang.
Le scandinave essuya son arme avec les vêtements du cadavre et vit une lueur à plusieurs mètres, dans un bâtiment en ruine.
Il attacha à nouveau sa hache dans le dos et se dirigea vers la tour démolie. Il arriva à hauteur de l’entrée lorsqu’une femme sur un cheval en sortit.
- Oh ! Une…Wal…fit Dwarfix qui avait bien du mal à terminer son mot.
- Bonjour ! Répondit-elle
- Je…je suis mort !? Demanda le nain, Je…je vais rejoindre Odin ?
- Non, ton heure n’est pas encore arrivée. Tu as survécu cette nuit parce que tu dois être utile aux Dieux.
- Moi, utile aux Dieux ? On aura tout vu !!!
La Walkyrie raconta l’histoire des pierres du pouvoir puis souhaita bonne chance à Dwarfix avant de s’en aller au galop vers l’horizon. Il fallait maintenant que le guerrier se renseigne sur les pierres…
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Joker
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MessageSujet: Re: I - Après le cataclysme   I - Après le cataclysme Icon_minitimeJeu 01 Juin 2006, 12:56

Chiron et Sophia continuèrent leur route à travers les ruines quand il virentr passer un porc habillé avec des habis humain, le centaure et la prêtresses se posèrent diverses questions mais décidèrent de continuer leur route, c'est alors que deux porcs encore une fois habillé repassèrent, il remarquèrent que l'un d'eux semblait blessé, comme si il avait été entaillé en faisant la guerre. Soudain, Chiron s'arrêta net, quand il vit une immense quantité de porcs qui semblaient tous venir d'une ruine.
- C'est quoi ça? Demanda Sophia
- J'ai l'impression que ce sont des soldats survivants transformés en porcs
- Mais, seraient-ce les dieux qui ...
- Non, une chose est sure ce n'est pas eux
- Mais alors qui?
- Le coupable doit se trouver derrière ces ruines, fit le centaure en désignant le petit mont de pierre duquel semblait venir tous les cochons. Sophia et Chiron s'approchèrent lentement, et restèrent cachés, tout en regardant ce qui ce passait dans ces ruines. Des soldats blessés avec le regard vide faisaient la queue devant une femme extrêmement belle, habilmlée d'un voile violet et bruillant de mille feux, le soldat en tête de file donna un baiser à celle-ci, celui-ci se transforma instantannément en porc, et le second s'approchait lui aussi, comm si il n'avait mêmle pas vu ce qui était arrivé à son prédécesseur
- Qui est-ce? Fit Sophia
- J'ai bien peur de le savoir
Le centaure sortit de sa cachette, les soldats, reprirent soudain leurs esprits et fuyèrent à tout bout de champ. La jeune femme regarda Chiron en souriant
- Alors Chiron, toi aussi ils t'ont appelé?
- Je croyait que Poseidon t'avait banni Circée!
- Il se trouve que Zeus lui-même s'est trouvé plus indulgent, il m'a dit que si je retrouvais les pierres du pouvoir, alors je pourrais enfin quitter l'île dont j'étais prisonnière, j'ai bien sur accepter
- Tu n'est qu'une nymphe qui a mal tourné et qui se réjouit du malheur des hommes, regarde ce que tu as fait! La sermona le centaure en désignant les porcs
- Ils voulaient de moi un baiser, je ne pouvais quand même pas refuser, rétorqua Circée avec un sourire sadique
- Immonde créature je vais te...
- Attend! Sophia arrêta le bras de Chiron qui s'apprêtait à frapper Circée
- Que fais tu?
- Si Zeus a pensé qu'elle pourrait nous être utile, alors c'est que nous avons besoin d'elle, laissons la nous accompagner dans la quête, les dieux n'ont surment pas tords en nous envoyant son aide
- Cette petite est intelligente, fit Circée ironiquement, tu devrait prendre exemple sur elle au lieu d'employer tes méthodes de brutus
Chiron baissa son bras et lança un regard noir à la nymphe
- Soit, si telle est la volonté de Zeus tu nous accompagnera Circée, mais je garderais un oeil sur toi!
- Ne t'inquiete pas je serai sage
- Bon Circée que sais tu d'interressant?
- Pas grand chose, mis à part qu'Hades veut nous empecher de retrouver les pierres et qu'il a infester le monde de ces créatures de l'enfer
- Qui me dis que tu n'en est pas une?
- Je t'aurais changé en porc depuis longtemps
- Bon assez parlementer, allons vers ces bois, si il y a une porte non loin nous la trouverons
- La petite a raison, allons vers ces bois, fit Circée en se levant
L'étrange trio prit alors la route vers la forêt...
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Zelos
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Zelos


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MessageSujet: Re: I - Après le cataclysme   I - Après le cataclysme Icon_minitimeLun 12 Juin 2006, 11:35

Cela faisait plusieurs heures que le trio avançait dans la forêt. Circée et Sophia étaient montées sur le dos de Chiron, et celui-ci, grâce à sa grande connaissance de la forêt, marchait d’un pas vif. Il était dans son élément. Soudain, un craquement retentit à leur droite, puis à gauche. Chiron s’arrêta pour prêter l’oreille.
- Ce sont d’autres centaures, dit-il après un moment d’observation.
Quelques autres hybrides sortirent alors des fourrés pour se montrer au grand jour. Aucun d’eux n’était aussi imposant que Chiron, mais le nombre les mettait en confiance. Les sept centaures barrèrent la route à leur congénère.
- Tiens, mais n’est-ce pas Chiron, le grand centaure aimé de tous ? fit l’un d’eux d’un ton féroce.
- Tu laisses des humaines monter sur ton dos ? ajouta un autre centaure avec répulsion. Tu me dégoûtes !
- Et alors ? répondit Chiron d’un ton doux. Quand comprendrez-vous que les humains ne sont pas nos ennemis ?
- Quoi ? s’emporta l’un des centaures. Tu renies la supériorité des centaures ?
- Oui, nous sommes tous égaux. Nous avons tous nos qualités et nos défauts.
Furieux d’entendre de telles paroles de la part d’un des leurs, les centaures prirent fermement leurs lances et foncèrent sur Chiron. Le centaure prit également sa lance et s’apprêta à faire face, et Circée descendit pour l’aider. Chiron, de part sa force et par la maîtrise de son arme, blessa mortellement six des sept centaures, et Circée parvint à embrasser le dernier hybride qui pesta contre la nymphe avant de se métamorphoser en cochon.
- Merci du coup de main, dit Chiron. Mais ne crois pas que je t’accorde ma confiance.
- Je n’ai pas besoin de ta confiance ! répondit Circée d’un ton désinvolte.
Cette dernière remonta sur le dos du centaure et le groupe reprit sa route.
- Chiron, n’es-tu pas blessé par la réaction des autres centaures ? demanda Sophia.
- A chaque fois, répondit Chiron. Je suis le plus cultivé d’entre eux, et j’essaye de leur faire comprendre que les autres races ne nous veulent aucun mal et que nous pouvons cohabiter avec elles, mais ils ne veulent rien entendre. Ils préfèrent de loin vivre dans la barbarie.
- A voir la façon dont tu te bats, tu n’as pas perdu tes gênes de centaure, Chiron ! railla Circée.
- Je n’ai que faire de tes sarcasmes, fit Chiron d’un ton dédaigneux.
- Arrête-toi ! ordonna soudain Sophia.
Le centaure s’arrêta et la prêtresse descendit aussitôt. Celle-ci s’éloigna aussitôt, comme attirée par une force supérieure. Chiron et Circée la suivirent et arrivèrent ainsi dans une clairière dévastée, au milieu de laquelle s’élevait un énorme rocher noir, dont une porte immense occupait l’une des façades. Des chaînes incroyablement épaisses condamnaient la porte qui remuait sans cesse à cause des coups répétés que quelque chose donnait avec force depuis l’autre côté. Les coups étaient ponctués de cris de colère. Un homme pourvu de cent bras, qui faisait trois fois la taille de Chiron mais qui paraissait minuscule à côté de cette porte, montait la garde. Cependant, personne ne l’avait jusqu’ici remarqué. Les trois arrivants fixaient la porte dans toute sa hauteur.
- Qu’est-ce que… fit Chiron. Sophia, comment as-tu trouvé cette porte ?
- Je ne sais pas, répondit la prêtresse. C’était comme si elle m’appelait.
- Qui êtes-vous ? aboya l’homme aux cent bras.
Tous trois sursautèrent et fixèrent le géant.
- Mon nom est Chiron, répondit le centaure. J’ai été envoyé par maître Zeus ici, pendant le cataclysme, comme beaucoup d’autres créatures d’ailleurs. Voici Sophia, une prêtresse que maître Zeus a épargnée, et Circée… Je crois qu’il est inutile de vous la présenter.
- En effet. Je suis Briarée, et j’ai également été envoyé par Zeus pour garder cette porte.
- Est-ce l’une des portes du Tartare ? demanda Sophia avec intérêt et frayeur.
- Oui. Chaque porte mène directement à ce lieu maudit, dans lequel sont enfermées diverses créatures aux pouvoirs terrifiants. Il y a trois portes, et nous sommes trois gardiens.
- Y avait-il réellement une porte au milieu de l’océan, non loin d’ici ?
- Non, c’est un leurre, un artifice destiné à tromper les esprits malveillants.
- Vous parlez beaucoup, pour un gardien, remarqua Chiron.
- Zeus ne choisit pas ses gardiens par hasard. Je pourrais vaincre à moi seul une armée entière. Voilà pourquoi je suis si sûr de moi.
- Que savez-vous sur les pierres ? questionna Sophia.
- Qu’elles ont été volées. C’est pour cette raison que moi et mes frères avons été envoyés ici. Nous devons nous assurer que personne n’ouvrira l’une des portes du Tartare avant que les pierres ne soient restituées à leur possesseur légitime. A présent, je vais vous demander de partir. Je ne peux pas vous permettre d’approcher davantage.
- Je vois, répondit Chiron. Merci pour vos réponses.
- Je suppose que vous êtes à la recherche des pierres, fit Briarée. Dans ce cas, je ne puis que vous souhaiter bon courage.
Le trio fit demi-tour et se dirigea alors vers le nord. Ils devaient monter à la capitale pour ensuite prendre un bateau qui les mènerait jusqu’à une petite île. Sur cette île se trouvait le temple des pierres, l’endroit d’où il leur fallait commencer leurs recherches. Mais le temple était loin, et les créatures néfastes nombreuses…
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Kadaj
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MessageSujet: Re: I - Après le cataclysme   I - Après le cataclysme Icon_minitimeMar 13 Juin 2006, 12:08

Sirus continuait d'avancer dans le desert, vers la capitale ou il devrait prendre un bateau pour trouver le temple des pierres. Mais il lui fallait d'abord traverser le desert, puis la forêt, et ce voyage ne serait sans doute pas paisible. Sirus le savait, mais il tenait à se battre pour son dieu et son peuple. C'est alors, que lorsque Sirus qui une pause à l'ombre d'une dune, que l'oscuritée apparut. Ce n'était pas la nuit, une ombre avait remplacé la lumière. Apophis tentait debattre Râ, en pleine journée. Mais pourquoi aujourd'hui, le jour ou tout avait commencé ? Il n'était pas dans les interêts d'Apophis que les pierres ne soient pas retrouvés, à par si quelqu'un l'avait convaincu, quelqu'un qui part dessus tout desirait le pouvoir.
- Seth, souffla Sirus en se levant alors que de petites colones de sables s'élevaient autour de lui. Puis, le sabre retombat au sol, laissant plusieurs hommes à têtes de monstres, armés d'épées et de boucliers. Ceux-ci se jettèrent sur Sirus, qui combattait avec courage. Pendant le combat, il constata que c'était bien Seth qui avait manigancé tout cela, mais dns quel intérêt ? Sirus avait beau porter des coups, sa larme rentrait dans le corps de ses adversaires sans les ralentirs. Le faucon, qui tournait au dessus de Sirus, ne pouvait faire que regarder. Un moment, Sirus trencha la tête d'un de ses adversaires et celui-ci reprit instantatément sa forme originelle en petit tas de sable. Sirus fit de même avec les autres et bientot, il ne resta plus d'ennemis. Le guerrier rengat son sabre dans son fourreau, et c'est alors que des centaaines de colones de sable apparurent tout autour de lui, et des serpents de la taille d'un hommes sortirent du sol. effrayé, Sirus fit quelques pas en arrière. Le faucon suggéra la fuite, mais Sirus refusa, faisant face :
- Je ne fuirait pas, je me battrai et mon dieu sera fier de moi !
- Penses tu réellement que ta mort sera utile à la situation présente ?
Sirus prit conscience que le plus important était de retrouver les pierres, il tourna les talons et commença à courir a travers le désert, poursuivit pas les créatures. D'autres étaient invoqués deant lui et sur ses pas, mais Sirus n'avait aucun mal à tuer celle qui s'interposaient. Plus, alors que Sirus commencait à faiblir, il se retrouva totalement encerclé par des centaines de créatures qui se rapprochaient doucement. Alors que Sirus sentait sa fin proche, l'obscurité laissa place à la lumière, Apophis battai en retraite. Ses rayons du soleils qui touchaient les créatures les faisaient exploser en petit tas de sable, certaines tentèrent de fuir, mais la lumière fut plus rapide. Les serpents rentrèrent dans le sol, et Sirus se retrouvat seul. Il repartit en direction de la forêt en remerciant Râ d'être si bon. après de ongues heures de marches, il entra enfin dans la forêt.
- Prétrèsse de Chrysaor, tu vas mourrir ! Cria Sirus en brandisssant son épée alors qu'il appercut Sophia assise contre un arbre.
Sirus avanca prudement et c'est alors que le centaure s'interposa, les bras croisés et le regard colèrique.
- Que fait tu ici, Nephronien ? Demanda ce dernier.
- Je pourrait l'embrasser, fit Circée qui apparut aux cotés de Sophia.
- Quel est ce nouveau maléfice ? Demanda Sirus, effrayé.
- C'est un centaure, fit le Faucon en se posant sur l'épaule de Sirus.
- Dois-je combattre ? Demanda Sirus en se mettant en garde
- Combattre ? Répéta le centaure en souriant.
- Non, fit le faucon, c'est un guide, tout comme moi, ils veulent aussi que les pierres soient retrouvés. Le guerrier rangat son épée et tendit la main. Le voyage était encore long, et l'aide de ses voyageurs pouvaient lui être utiles pour accomplir la volonté de ses dieux ; il restait environ dix jours de voyage avant d'arriver à la capitale, alors mieux vallait ne pas perdre de temps :
- Je m'appel Sirus, fit ce dernier en aidant Sophia a se relever...
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MessageSujet: Re: I - Après le cataclysme   I - Après le cataclysme Icon_minitimeJeu 29 Juin 2006, 21:25

Sirus tendit la main vers le centaure, qui la lui serra avec force, d'ailleurs le guerrier eut un rictus lors de cette poignée. Il alla vers Circée qui ne lui envoya aucun bonjour, juste un regard malfaisant, Sirus fronça les sourcils.
- Reprenons notre route, fit alors Sophia, il nous reste encore dix jours de marche
- Pfff, avec ce qui traîne dans cette forêt certainement plus! Fit Circée
- Que veux tu dire?
- Cette forêt est infestée, on va se faire tué avant le troisième jour, c'est évident, surtout qu'en plus je suis entourée de deux brutus et d'une pretresse inoffensive!
- Attention à ce que tu dis, vipère! Lui lança Sirus
- Toi ne fais pas le malin ou je te met en porcherie
- Bon du calme, reprenons la route, fit Sophia, nous n'avons pas le temps de nous queureller inutilement, si il y a tant de créatures dans cette forêt nous les affronterons
- Bien dis! Fit Chiron
- Fufufufufu, nous verrons cela! fit ironiquement Circée
Le groupe prit route à travers la forêt

Cela faisait des heures qu'ils marchaient, Chiron menait le group, tandis que Sophia et Sirus faisaient conaissance. Circée elle était à l'écart du group et les suivait avec des mètres en moins. Sophia fit volte face et alla vers elle
- Est-ce vrai ce qu'on a di sur toi? Es tu aussi malfaisante?
- Ce n'était que des mortels de toute façon, je n'ai fait que me divertir, il n'y a aucun mal à ça, de toute façon il allaient bien mourir un jour non?
- Comment peux tu parler de la sorte, ce sont des humains avec des sentiments, un famille, une ...
- Ecoute jeune file, tu n'as pas de leçon à me donner, sache que quand on nait avec des dons on peut les utilisés comme bon lui semble! Tu es une mortelle, tu n'as pas l'once d'une idée de ce que c'est, les êtres immortels sont supérieur, tu n'es qu'une mortelle, devant Zeus ta vie a autant d'importance que sa dernière chaussure!
Sophia fronça les sourcils et rejoignit Sirus et Chiron quans soudain Circée fut expulsée par une grande queue écailleuse
- Qu'est-ce que? Fit Chiron en se retournant
Circée se releva tant bien que mal, et constata que la bête qui l'avait attaquée était une hydre
- Oh non! Fit Chiron
- Quelle est cette chose, fit Sirus en sortant son épée
- C'est une hydre, si tu lui coupes une tête, deux repousseront!
- Alors lui coupe pas brutus! Lança Circée
- Il doit bien y avoir un moyen non? Fit Sophia
L'hyre ne laissa pas Chiron parler, elle lui fonça dessus et le centaure fut obligé de lui couper la tête pour se défendre, l'hydre en avait maintenant deux
- C'est malin! Fit Circée, on ne peut pas faire plus brutal et idiot!
- Aide nous au lieu de nous critiqué!
- Moi j'hypnotise les hommes, je suis pas un guerrière sanguinaire!
L'hydre lança une tête vers Chiron et une autre vers Sophia Chiron esquiva mais Sirus du couper une nouvelle fois la tête du monstre pour défendre la prêtresse, l'hydre avait maintenant trois têtes
- Vous vous débrouillez comme des bleus! Des navets seraient plus efficaces que vous!
- Tais toi un peu! Fit Sirus
- Je me rappelle comment vaincre ce monstre, sa faiblesse reste le feu! Fit Chiron, Sophia et Circée, il faut que vous faites de feu! Utilisez tout ce que vous trouverez!
- Très bien!
- Faire du feu, c'est si rustique!
- Viens m'aider, nous n'avons pas le temps pour tes sarcasmes!
- Ca va je viens!
Au bout de cinq minutes Circée et Sophia donnèrent un branche enflammée aux deux combattants alors que l'hydre possédait déjà cinq têtes. Le monstre à la vue du feu reculait et semblait appeuré. Chiron lui enflamma son épée et coupa une tête à l'hydre qui ne repoussa pas. Sirus fit de même après avoir vu le geste de Chiron, les deux guerriers continuèrent jusqu'à ce qu'il ne reste aucune tête au monstre qui s'écroula, mort
- Pfiou! On a eu chaud! Fit Sirus
- Oui, ce combat était rude!
- Si vous aviez fait marcher votre tête tout de suite ca ne serait pas arrivé!
- Toi tu commences sérieusement à m'envervé fit Sirus en attrappant Circée par le col
- T'as interêt à me lacher!
- Ou sinon quoi?
- Tu l'auras voulu!
Circée embrassa Sirus ...
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Zelos
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MessageSujet: Re: I - Après le cataclysme   I - Après le cataclysme Icon_minitimeLun 03 Juil 2006, 21:11

Sirus se métamorphosa en cochon sous le regard impuissant de ses compagnons. Circée éclata de rire en voyant l’animal se rouler à terre.
- Ça te va très bien ! ironisa Circée avant de rire de plus belle.
- Mais… tu l’as transformé en cochon ! dit Sophia, anxieuse.
- Ne me dis pas qu’il ne l’avait pas mérité, blondinette.
- Ne peux-tu pas inverser le processus ?
- Si, mais je n’en vois pas l’intérêt.
- Et si je te mets une baffe, tu lui rends son état d’origine ? fit Chiron d’un ton menaçant.
- Oh, la brute se réveille ! Si tu me frappes, j’en fais des travers de porc !
- Si tu le manges, je t’empales d’un coup de lance !
- Avant de finir transformé en cochon ! Et puis, ce n’est pas dans ton intérêt de te débarrasser de moi.
- Un compagnon aussi égoïste que toi est un frein pour nous tous.
- J’accepte de rendre à Sirus son aspect d’origine.
Sophia sourit, mais Chiron ne changea pas d’attitude, il savait en effet de quoi Circée était capable.
- Mais en échange, l’un de vous deux doit m’obéir !
- QUOI ? tonna Chiron.
- C’est à prendre ou à laisser ! Si ça ne vous plaît pas, nous emporterons le cochon pour le manger plus tard !
- Tu tires profit de la situation ! réprimanda Sophia. Tu n’as donc aucune morale ?
- Bien sûr que non, répondit Circée avec un sourire.
- J’accepte d’être ta servante, répondit la prêtresse. Mais tu as donné ta parole.
- Oui, oui… répondit Circée avec un sourire. Dommage que ce soit toi qui sois à mes ordres, mais bon, la brute finira par me servir aussi.
- Je ne te servirai pas même dans tes rêves les plus fous ! grogna Chiron.
Circée arbora un sourire cruel qui en disait long sur ses idées, puis elle claqua des doigts et Sirus reprit sa forme d’origine. Celui-ci dégaina aussitôt son épée et avança vers Circée d’un pas lent et menaçant, mais la nymphe leva une main pour l’arrêter.
- Fais un pas de plus et tu te retrouveras à nouveau avec une queue en tire-bouchons ! menaça-t-elle.
Sirus grogna de mécontentement et remit son épée dans son fourreau. Après cette mésaventure, les voyageurs reprirent la direction du temple. La nuit tomba sans qu’ils ne soient dérangés par un incident quelconque.
- Nous devrions camper, dit Chiron en contemplant les étoiles. Je monterai la garde.
- Non, laisse la petite s’en occuper, répondit Circée.
- La prêtresse a besoin de repos, intervint le centaure.
- Et toi aussi, alors Sophia, monte la garde, c’est un ordre !
- Tu vas trop loin, Circée !
- Ce n’est pas grave, Chiron, répondit Sophia d’une voix douce qui mit immédiatement fin au conflit. Je vais monter la garde cette nuit.
- Je reste à tes côtés, répondit le centaure.
- Fais comme tu veux, dit Circée avec désinvolture. Mais la petite ne doit pas s’endormir, sinon la brute numéro deux se roulera dans la boue !
Circée bâilla et s’allongea, en insistant bien sur le fait qu’après une journée aussi éreintante, un bon sommeil était le bienvenu. Chiron et Sirus poussèrent une exclamation de dédain, mais la nymphe n’y prêta aucune attention. Chiron alluma un feu et Sophia s’assit assez près. Sa robe était en effet très légère, et la prêtresse tremblait de froid.
- Repose-toi, si tu es fatiguée, dit Chiron d’un ton bienveillant.
- Je ne peux pas, répondit Sophia. J’ai donné ma parole, je ne reviens jamais sur une promesse.
- Mais c’est un cas particulier, dit Sirus. Tu n’as pas à servir cette sorcière.
- Si je n’avais pas accepté son marché, tu n’aurais jamais repris ta forme initiale.
- Je lui aurais rendu sa forme humaine, dit une voix.
Un faucon se posa sur l’épaule de Sirus et observa la prêtresse un long moment.
- Alors c’est toi qui nous suivais, dit Chiron, qui regardait l’oiseau avec respect.
- En effet, répondit l’oiseau. Sophia, prêtresse au service de Zeus, il ne faut pas te plier aux moindres caprices de Circée.
- Qui êtes-vous ? demanda Sophia qui tremblait toujours autant de froid.
- Je suis un guide, un messager envoyé par Râ dans le but d’aider Sirus dans cette quête ardue. Je te le répète, ne réponds pas positivement aux caprices de Circée, car cette dernière nous a déjà causé beaucoup de problèmes, et il ne faudrait pas que votre groupe se dissolve à cause d’elle. Cependant, vous ne pouvez pas l’exclure de votre groupe. Elle a également un grand rôle à jouer, même si cela n’enchante personne de faire appel à elle.
- Hey, le piaf ! cria Circée, faisant sursauter tout le monde. La prêtresse est mon esclave , point barre !
- C’est vrai, j’ai donné ma parole, répondit Sophia.
- Eh bien je vais te faire oublier cet instant précis ou tu as donné ta parole à Circée, dit le faucon en faisant un mouvement avec son aile, ce qui fit sombrer Sophia dans le sommeil. Et toi, Circée, essaye d’adopter une attitude plus positive avec tes compagnons.
- J’essaierai, maugréa Circée avant de se recoucher.

Le lendemain, Sophia n’avait plus aucun souvenir de sa promesse. Et au bout de quelques jours de marches, le groupe aperçut une grande cité portuaire à l’horizon. Ils touchaient au but.
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MessageSujet: Re: I - Après le cataclysme   I - Après le cataclysme Icon_minitimeMer 12 Juil 2006, 10:26

Plus ils approchaient de la cité, plus un sentiment d’inquiétude grandissait en eux. Il s’arrêtèrent en haut de la dernière colline avant la ville et l’observèrent attentivement.
- Quelque chose ne va pas, fit Sirus, l’air grave.
- Non, tu crois ? Ironisa Circée.
- Il n’y a personne aux alentours de la ville, ni sur les chemins de ronde, reprit le guerrier sans tenir compte des paroles de cette dernière.
- Encore plus bizarre, fit Chiron, il n’y à aucun oiseau dans le ciel.
- Chiron à raison, fit Sophia. Approchons prudemment. Le petit groupe descendit la colline et se présentèrent devant la porte principale à laquelle ils frappèrent sans réponse.
- Il faudrait l’ouvrit, fit Sirus en regardant son guide.
- Je ne peux pas me transformer en homme indéfiniment, chaque transformation me coûte énormément d’énergie, énergie que je pourrais utiliser bien plus utilement par la suite, expliqua le guide.
- Dommage, le piaf passe muraille s’aurait été sympa, fit Circée.
- Viens, Sirus, fit Chiron en s’éloignant un peu de la porte. Puis, il joint ses mains sur lesquels Sirus mis un pied. Chiron tira fort vers le haut et le guerrier fit un vol plané et s’agrippa au bord de la muraille, quelques mètres plus hauts. Une de ses mains glissa et Sirus faillit tomber sous les regards impuissants de ses amis, mais parvint finalement à se hisser, au grand soulagement de ses camarades. Son guide vint se poser sur son épaule alors que de sa hauteur, Sirus observait les alentours ; apparemment, il y avait eu une grande bataille, vu le nombres de corps éparpillés sur le sol et sur le chemin de Garde, mais pourquoi ni avait t-il aucun corps à l’extérieur ? Sirus descendit et ouvrit la porte à ses amis qui découvrirent le spectacle macabre. Chiron et Sirus passèrent devant, se préparant au combat. Au fur et à mesure qu’ils avançaient, Sophia vérifier que tout les corps étaient sans vie, dans l ‘espoir de trouver un survivant qui pourrait leur raconter ce qui s’était passé.
- Nous ne devons pas perdre de temps, fit Circée, il nous faut prendre un bateau pour atteindre notre but…
- Tu n’as donc aucun cœur ? Demanda Sophia qui continuait de regarder les cadavres.
- Mieux vaut avoir une cervelle qu’un cœur, dans de telles situations, c’est plus utile.
- Ca m’énerve de l’avouer, mais je suis d’accord avec elle. Nous ne pouvons nous attarder, le temps presse, fit Sirus.
- La ! Fit Sophia en courant vers un corps.
- Sophia ! Fit Sirus en la suivant, observant avec méfiance les alentours.
- Fuyez… Fuyez aussi vite que vous pouvez… Fit l’homme qui avait le ventre ouvert.
- Que c’est t-il passé ? Demanda Sophia en posant sa main sur l’épaule de l’homme.
- Les … squel… murmura l’homme avant de mourir.
- Qu’à t-il voulut dire ? Demanda Sophia
- Je ne sais pas, mais rejoignons les autres et partons d’ici. Sophia suivit Sirus et le petit groupe reprit la route. Ils touchaient bientôt au but quand des murmures se firent entendre. Sirus et Chiron rentrèrent en fracas dans une maison ou plusieurs personnes s’étaient réfugiées. Après une brève discussion, les personnes se joignirent au groupe, car ceux ci ne pouvaient naviguer seuls.
- Que c’est t-il passé ? Demanda Sirus à un homme.
- Ca, fit l’homme effrayé en désignant une masse d’attaquants se dirigeant rapidement vers eux. Sirus sentit son cœur battre à tout rompre quand il vit les squelettes avec casques, boucliers et épées les charger avec rage.
- Fuyez ! Fit Sophia aux femmes et aux enfants en désignant le port. Sirus, Chiron et quelques hommes se mirent en position de défendre pour ralentir les assaillants pendants que les autres préparaient le bateau.
- Avez vous déjà été dans l’armée ? Demanda Sirus alors que les squelettes étaient à une centaine de mètres d’eux et chargeaient toujours. Plusieurs hommes hochèrent la tête. Alors vous connaissez quelques manœuvres. Restez groupés, ordonna Sirus, écartez-vous du groupe et vous êtes mort, fit ce dernier en ramassant en bouclier par terre, imité par plusieurs hommes. Chiron prit une lance plantée dans le sol et la lancé avec force, si bien qu’une dizaine d’ennemis volèrent en éclats. Chiron lança une autre lance alors que le premier adversaire était déjà au corps à corps avec Sirus. Le nombre d’adversaires constituait leur plus grande force, car ils n’étaient pas très combatifs. Des dizaines d’ennemis étaient déjà morts alors qu’un des hommes mourut. Sirus ordonna le repli et les hommes coururent vers le bateau, suivit par Sirus et par l’armée maléfique. Sirus coupa la dernière amarre qui retenait le bateau qui s’éloigna aussitôt. Sirus s’agrippa à une corde, tandis que plusieurs ennemis sautaient directement dans le bateau, d’autres à coté. Sirus grimpa et aida à tuer les derniers squelette, tandis que le bateau continuait de s’éloigner vers l’horizon. Le soleil embrassait déjà l’horizon lorsqu’un grondement venant du fin fond des océans fit trembler le bateau. Puis, un tourbillon se forma à gauche du bateau, refoulant débris et corps. Un autre grondement se fit entendre et Sirus vit Sophia qui semblait terrifié.
- Quel est ce nouveau maléfice demanda Sirus, qui croisa le regard horrifié de Sophia.
- Un Kraken…
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MessageSujet: Re: I - Après le cataclysme   I - Après le cataclysme Icon_minitimeMer 16 Aoû 2006, 17:39

Un nouveau grondement fit trembler tout le navire, alors que le tourbillon s'intensifiait
- C'est quoi ça, un kraken? Demanda Sirus
- Un mollusque géant qui avale les bateaux ainsi que ses occupants sans que ceux-ci ne puissent faire quoique soit, répondit Circée, mais ne craint rien, il te racrachera surement tu doit avoir très mauvais goût!
- Tu crois qu'c'est l'moment de faire de l'humour?
- Je ne t'ai pas sonné le canasson!
- M'appelle pas comme ça ou je te ...
- Regardez! Cria soudain Sophia
Le tourbillon qu'avait créé le kraken se dissipait peu à peu pour finalement disparaître ...
- Vous avez vu? Il est parti! S'enthousiasma Chiron
- Je suis sure que c'est à cause de ton odeur de crotin! Se moqua circée
- Tais toi un peu, on a failli y passer tu crois vraiment que ...
Chiron fut une nouvelle fois interrompu par un nouveau grondement du kraken, celui-ci état bien plus intense que les autres, le navire ce mit alors à trembler à la seconde où le grondement s'arrêta
- Il est en dessous, balbutia Sirus
- Finalement il doit aimer les mauvaises odeurs ... Fit Circée en faisant un clin d'oeil à Chiron qui lui lança un regard menaçant
C'est alors que le bateau tanga de nouveau, et s'en suivi la lente montée de huit énormes tentacules autour de celui-ci
- C'est quoi ces trucs?! s'exclama un passager
- Qu'est-ce qu'on attend frapper?! tirez, sur cette chose!! hurla Chiron
Ainsi tous prirent leurs arcs ou leurs épée et frappèrent du mieux qu'ils le pouvaient les tentacules, mais leurs attaques avaient autant d'effet que si avaient caressé le monstre
- Ca marche pas, on va se faire avaler! Affirma Sirus, dépité
- Bande d'incapables!! concentrez vos attaques sur un seul tentacule au lieu de les disperser! Ca aura cent fois plus d'effet! Cria Circée
- elle a raison! Approuva Sophia, concentrez vos attaques sur un tentacule!
Les hommes obéirent et n'attaquèrent qu'un seul tentacule, sui recula brutalement, saignant, et s'en suivit un énorme grondement, et les tentacules qui redescendirent brutalement
- Ouais! on l'a repoussé! S'enthousiasma Sirus
- Ne crions pas victoire trop tôt, ce monstre va réattaquer, et il sera plus brutal cette fois, affirma Sophia ce qui cassa le moral de tous
- Qu'est-ce qu'on va bien pouvoir faire? S'inquiéta Chiron
- J'ai une idée, foutons une barque avec quelqu'un dedans et envoyons là vers l'arrière, comme ça le kraken, va bouffer la barque et nous laisser prendre de l'avance!
"Ouaaais!!! Sacrifions quelqu'un, faisons offrande!" Crièrent les hommes sur le bateau
- Non arrêtez c'est stupide! Cria Sophia
- Ca pourrai marcher, fit Circée avec un sourire, ca parait crétin comme ça mais c'est un moyen comme un autre ...
- Il est hors de question de perdre quelqu'un!
- Sauf si ce quelqu'un est immortel et nous veut du mal, fit Chiron en fixant Circée
- Essaie et tu finit en porcherie! Le menaça Circée
- Bonne idée sacrifions la nymphe! Cria un des hommes
- Arrêtez, c'est stupide! Désapprouva Sophia
- Elle l'a dit elle même que c'était une bonne idée, de plus elle ne fait que nous rendre notre mission plus difficile, on a pas besoin d'un boulet comme elle qui n'a qu'une envie, nous transformer en cochon!
Sophia s'inclina et regarda alors Circée se faire ligoter (après avoir transformer deux hommes en porc) et poser sur un radeau qu'ils mirent à l'eau
- Bande de laches!! Crétins de mortels!! Que la colère de poseidon vous suivent durant tout le voyage!! Vous n'aurez aucun répis!! Vous serez tués les uns après les autres!! Et je vous hanterais jusqu'à ce que ce jour arrive!!
Circée continua ses jurons et diparut au large alors qu'un grondement lointain se fit entendre, Sophia lança un regard noir aux hommes et partit s'isoler

Circée sentait que les grondements se rapprochaient, et l'inquiétude commencait à paraître sur son visage
- Fous moi la paix sale bête!! Cria Circée
C'est alors que deux tentacules géants surgirent de l'eau, Circée dénoua enfin ses liens et s'entoura juste à temps d'une barrière protectrice
- Une nymphe a plus d'un tour dans son sac, ricana Circée alors que le kraken n'arrivait pas à l'attraper
C'est alors que la tête du kraken sortit de l'eau et rugit sur Circée qui recula jusqu'à en tomber du radeau
- Sale bête attend un peu que ... Aaaaaaaaaaah!!
Circée fut engloutie par le kraken qui disparut au fond de l'eau avec la nymphe au fond de son estomac ...
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Zelos
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MessageSujet: Re: I - Après le cataclysme   I - Après le cataclysme Icon_minitimeMar 19 Déc 2006, 20:53

Tous étaient penchés par-dessus la balustrade pour observer l’attitude du kraken. Les tentacules ne heurtaient plus le navire. Ils semblaient plutôt vouloir attraper Circée, mais rebondissaient sur la barrière protectrice qu’avait dressé la nymphe. Les jérémiades de celle-ci perdurèrent jusqu’à ce que la tête du kraken apparaisse enfin à la surface afin d’engloutir son repas potentiel. Puis, comme si de rien n’était, la créature disparut sous la mer. Le navire était abîmé, mais il ne prenait pas l’eau, ce qui permit à l’équipage de poursuivre sa route.
- Bon, apparemment il va nous foutre la paix ! dit Sirus d’un air enjoué. Hé, Sophia, ça ne va pas ?
- Je ne me sens pas très bien, répondit la prêtresse. Je suis sûre que nous pouvions le repousser d’une autre manière.
- T’es pas contente d’être enfin débarrassée de la nymphe ?! s’étonna Chiron.
- Si elle nous avait trahis, peut-être n’aurais-je éprouvé aucun remord, mais ce n’est pas le cas.
- Tu es bizarre, Sophia.
Enfin, l’île se dessina à l’horizon. Elle était plus grande que se l’imaginait Sophia ; une véritable cité avait été érigée sur cette île, et de hauts murs cernaient la ville en question. Lorsque le bateau accosta au port, une troupe de militaires apparut afin d’identifier les passagers. Ceux-ci furent passablement surpris lorsqu’ils virent Chiron parmi un groupe d’humains.
- Que fait ce centaure parmi vous ? aboya celui qui semblait diriger la troupe.
- Je suis là pour escorter la prêtresse, répondit Chiron d’un ton grave, les bras croisés.
- C’est à cause de créatures dans votre genre que nous sommes prisonniers de cette île !
- Prisonniers ? s’étonna Sophia.
- Il y a des créatures étranges partout. Nous ne sommes en sécurité que sur notre île. Racontez-nous votre périple, et dites-nous pourquoi ce type fait partie de votre groupe ! fit le militaire en pointant Sirus du doigt.
- Nous sommes en mission, répondit Sirus d’un ton ferme. Je ne suis pas là pour créer des problèmes, mais pour enquêter.
- Enquêter ?
- Nous allons vous expliquer cela en détail, mais nous aimerions d’abord que vous fournissiez un refuge aux autres personnes qui ont fait le voyage avec nous. Leur ville a été attaquée et détruite par des créatures.
Le militaire les regarda un instant sans dire un mot, puis il donna des ordres à ses hommes pour que ceux-ci emmènent les passagers dans un endroit sûr.
- Suivez-moi.
Chiron, Sirus et Sophia suivirent le militaire à travers le dédale de rues de la ville. Les habitants chuchotaient sur leur passage. Visiblement, Chiron était la cible de toutes les discussions. Le groupe arriva devant un énorme palais. Des statues ornaient les côtés de la volée de marches qui y donnait accès, mais certaines avaient été brisées, sans doute suite au cataclysme. Les trois compères furent ensuite menés à un bureau plus confiné et à l’abri des oreilles indiscrètes, où il entendit alors leur histoire.
- Suivez-moi, dit-il à nouveau.
Le militaire les mena jusqu’à une grande porte de marbre et les laissa là. Les portes s’ouvrirent ensuite et un prêtre vint les accueillir.
- Bienvenue, dit-il d’un ton bienveillant. On ne vous a pas menés ici par hasard. Je suppose que vous êtes là pour les pierres volées ?
- Voilà qui va nous faciliter la tâche, dit Chiron.
- Il semblerait que notre périple doive commencer ici, approuva Sophia.
- Bien sûr, entrez, et prenez votre temps, dit le prêtre. Je reviens dans un instant, je ne serai pas long.
L’homme ferma les portes et tous trois s’approchèrent des socles vides où reposaient d’ordinaire les pierres de pouvoir. Sophia fit glisser sa main sur les socles de pierre en quête de réponse, mais rien ne se produisit. Mais soudain, une statue s’anima. Chiron et Sirus sortirent aussitôt leurs armes, prêts à combattre, mais la statue ne montra pas d’intentions hostiles.
- Qu’est-ce que c’est que ça ? s’étonna le centaure. Un golem ?
- Non, répondit Sophia d’un ton doux. Cette présence…
La prêtresse s’approcha lentement de la statue. Celle-ci s’adressa alors au groupe.
- Vous qui êtes à la recherche des pierres, partez par la mer en direction des royaumes du nord. Au cœur des forêts enneigées repose l’émeraude de pouvoir. Quittez ces lieux au plus vite.
- Pourquoi cette mise en garde ? demanda aussitôt Sirus.
- Parce que vous n’êtes pas les bienvenus, fit une voix.
Le trio se retourna et vit le prêtre et le chef militaire accompagnés d’une importante troupe de soldats.
- On fait pas le poids, grommela Sirus.
- Qu’est-ce qui se passe ? fit Sophia, inquiète.
- Nous avons décidé de mettre fin à votre « périple », répondit tout simplement le militaire. L’homme-cheval est évidemment un danger pour tout le monde. Quant à votre ami Egyptien, il n’a rien à faire ici, et j’ai une dent contre lui, car il a tué plusieurs de mes hommes. Et vous, prêtresse, nous pensons que vous êtes une espionne. Aucun être pourvu de bon sens ne voyagerait en si mauvaise compagnie.
- Les choses ont changé depuis le cataclysme, rétorqua Sirus, qui sentait la colère monter en lui.
- Peu m’importe. Nous allons vous mettre en prison le temps de décider de votre sort. Emmenez-les.
Le groupe recula tandis que les soldats s’approchaient d’eux. La situation n’était pas brillante.
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