I - Le premier monde

- Vas-y ta peur ou quoi ? demanda Alex
- Mais nan mais je trouve juste ça débile, rétorqua Roy en croisant les bras.
- Mais c'est juste pour se marrer un peu, répondit Alex ; t'es partant Gau ?
- Si ça peu te faire plaisir, dit ce dernier appuyé contre le mur.
- Allez... C'est simple... On installe 5bougies on s'assoit en cercle au millieu, on dit une des formules bidons que j'ai trouvé sur le net et on voit se qui se passe... Dit Alex en souriant.
- Je trouve ça lourd... répondit Roy.
- Mais ca va être marrant allez !
- Bon ok... Mais après on va se faire une partie sur ta console... Répondit Roy.
- Je vais encore te battre, dit Alex en installant les bougies.
- C'est quoi ça ? demanda Gau
- C'est une babiolle que j'ai trouvé dans mon grenier... C'est grace à ça que j'ai eu l'idée de cette petite séance de spiritisme, répondit Alex en rammassant l'amulette qui trainait sur la table.
- Explique... dit Gau, toujours aussi passif.
- Ben en fait j'ai retrouvé ça et ça ma inttrigué le mot marqué dessus : "Zaralbec". Du coup j'ai fouiné sur le net et j'ai trouvé une formule dans laquelle il y avait le même nom... Sur un site de magie noire
- Parce que tu crois à ses conneries ? Demanda Roy
- Nan, j'ai juste dit que je trouvais ça bizarre c'est tout, répondit Alex en s'énervant.
- Bon on le fait ou pas ? Dit Gau pour changer de conversation.
Les trois amis s'installèrent au centre du cercle désciné par les bougies, l'amulette placée sur une caisse en bois au centre d'eux.
- Alors les bougies, c'est bon... L'amulette... Les trois personnes... A il faut deux gouttes de votre sang... dit Alex
- Putain... dit Roy en prenant l'aiguille que lui tendait Alex en souriant. Ils se piquèrent le bout du doigt et versèrent un peu de sanh sur l'amulette.
- Maintenant répétez après moi : Puissant Zaralbec...
- N'importe quoi....
- Plus vite commancé, plus vite fini...
- Puissant Zaralbec...
- ...ouvre nous la porte...
- ...ouvre nous la porte...
- ...vers les mondes qu'autrefois tu dirigais
- ...vers les mondes qu'autrefois tu dirigais
L'amulette se mit alors à sintiller, puis elle se souleva et commença à flotter dans les airs à 50cm au dessus du sol.
- Trop cool, dit Roy ébailli
- Continuons, enchaina Alex : Nous sommes dignes de toi, par se sang versé, nous l'avons prouvé.
- Nous sommes dignes de toi, par se sang versé, nous l'avons prouvé.
L'amullette devaint alors rouge flanboyante, des éclairs sortirent de celle-ci et vainrent frapper les murs, le sol et le plafond de la chambre d'Alex ou il s'étaient installé. Puis, leurs menbre s'étendirent encore et encore, horrifié il ne purent rien faire et comme de l'eau, leur crop coula vers l'amullette qui continuai de flotter dans les airs. Puis, une fois qu'ils furent complétement aspiré,le collier retomba sur le sol.

Losrqu'il se reveillèrent, il mirent un long moment avant que Gau ne prenne la parole :
- C'était une bonne idée...
- Attent je reconnais ses reliefs... se paysage... on est devant chez moi... Dit Alex
- Tu vois ta maison ? demanda Roy; tu vois UNE seule maison ?
- C'est bizarre... dit Gau
C'est alors que Roy horrifié montra du doigt des créatures qui se dirigaient droit vers eux.
- C'est quoi ça ? Demanda Alex
- De loin on dirai des orks.. répondit Gau
- Ca existe pas normalement ! Cria Roy en reculant.
- Pas chez nous en tout cas... répondit Gau en fesant de même
- Je propose la fuite, dit Alex alors que les créatures étaient à 200mètres d'eux
- Bonne idée... Courez ! Cria Gau...

Les trois amis se mirent à courir à tout va ! Les orks les poursuivaient de près !
- Si ce n'est pas ces trucs qui s'en chargent, je te tue Alex ! Cria Roy
- Je n'aurai jamais pensé qu'un truc pareil nous arriverai !
- En tout cas, faudrait plutôt essayer de les semer que de se morfondre ! Dit alors Gau.

C'est alors qu'au loin ils distinguèrent une fumée de poussière, comme-ci une veritable cavalerie se dirigeait vers eux. C'est alors qu'ils virent les orks faire demi tour puis s'enfuir ! Ils s'arretèrent et virent une veritable cavalerie qui se dirigeait vers eux !
- Ils sont de petites tailles et aux oreilles pointues ! affirma gau
- On dirait des elfes! repondit Alex
- Des elfes des orks on aura tout vu! Repliqua Roy
- En tout cas ils nous ont sauvés!
Les elfes arrivèrent près des jeunes hommes, l'un d'eux descendit, et pris la parole :
- Nous traquions ses orks ! Avez vous vu par où ils allaient ?
- Vers ces montagnes! Repondit Roy
- Attendez ! Dit d'un coup Gau ; Pourriez-vous nous confier trois chevaux et nous indiquer la ville la plus proche s'il vous plait ?
- Soit, Je vous l'accorde ! Repondit l'elfe

Les amis galopaient depuis déjà une heure vers la direction indiquée par l'elfe :
- Ce singouin a du nous mentir ! Dit alors Roy, ca fait une heure qu'on galope !
C'est alors qu'ils virent apparaitre une cité devant eux.
- Tu parle trop Roy, dit Gau.

La cité était somptueuse, entièrement peuplée d'elfe et tous les rempards et les maisons étaient en cristal.
- Ca, ça c'est de la cité ! Dit Roy
- Il faut trouver des vetements d'ici des armes et des vivres! Affirma Gau, il interpella alors une elfe, excusez-moi, savez vous où je pourrai me procurer de l'argent ?
- Je vous conseille d'aller travailler chez mon oncle, il habite dans cette maison là...
- Bien merci !

Les trois complices frappèrent à la porte.
- Vous desirez ?
- On m'a dit qu'on pouvait se procurer un travail ici...
- C'est exact mais...
- Mais quoi ?
- Je crant que vous ne soyez pas assez costaud pour ce travail, voyez vous, mes derniers employés y ont laissé leur vie...

- Pourriez-vous nous en dire plus ? demanda Gau
- Entrez ! fît l'homme
L'intérieur de la maison était aussi magnifique que l'extérieur et paraissait assez grande
- Asseyez-vous !
Les trois amis prirent place à la grande table que possédait ce dernier
- Excusez-moi, mais je ne peux vous servir quelque chose
- Ce n'est pas grave ! s'exclama Roy
- Parlons plutôt de ce travail. dit Alex
- Vous ne le savez pas encore, mais cette ville est dirigée par un tyran du nom de Bosatsu
- Cette magnifique ville ? fît Roy, plein de stupeur
- Oui...ce monstre nous oblige à travailler encore et encore pour récupérer l'argent derrière. Il nous en laisse que très peu, c'est pourquoi je préfère garder ma nourriture et l'eau qu'il me reste pour ma famille
- Je comprend, dit Gau, mais pourquoi ne pas vous révolter ?
- Ce n'est pas la peine ! Bosatsu possède de véritables monstres !! Nous avons déjà tenté de faire une grève mais ce tyran a envoyé des Orks partout dans la ville, ceux-ci ont massacré des tas de gens...c'était notre punition pour s'être dressé devant lui
- Les chevaux que l'on a vu tout à l'heure devait protéger la ville alors ? demanda Roy
- C'est exact, cela fait une semaine que nous n'avons pas payé et Bosatsu, mécontent, envoi régulièrement des monstres. Cela continuera tant que nous ne lui verserons pas la somme qu'il a demandé, je partirai d'ici si j'étais vous
Un homme entra soudainement
- Venez voir, Batler
- J'arrive ! Restez ici, je n'en ai pas pour longtemps
- D'accord ! fît Alex
Une fois Batler sortit, Roy prît la parole
- Ca craint ! Faut s'en aller d'ici tout de suite !
- Je suis d'accord, dit Gau, mais en même temps il faudrait faire quelque chose
- Tu veux te battre contre une armée ?
- Bien sûr que non !
- Il faudrait déjà savoir comment sortir d'ici ! s'exclama Alex
- C'est vrai...fît Gau. On n’a pas le choix pour l'instant
- Y'a bien un moyen de sortir d'ici !!! insista Roy
- Peut-être qu'il faut aider chaque monde de Zara-truc avant...
- Ou alors il y a une autre amulette quelque part, dit Alex
- En attendant, soit on reste ici pour aider cette ville, soit on fuit
Batler rentra alors avec un air désespéré
- La cavalerie a échoué son attaque, seul un homme a pu revenir de l’embuscade tendue par ce Bosatsu !!
Les trois jeunes hommes se regardèrent sans dire mot
- Je vais en venir au fait tout de suite, il me faut des hommes pour arrêter Bosatsu
- Vous voulez qu’on aille le tuer ? demanda Gau, d’un air inquiet
- Oui…
- Vous voulez que l’on fasse ce qu’une cavalerie n’a pas réussi à faire ?
- Il y a un moyen d’atteindre Bosatsu, en passant par l’aile ouest du territoire Alakule, près de son château, il y a une trappe menant au troisième sous-sol, c’est par là que nous pourrions pénétrer dans le château et tuer ce scélérat
- C’est de la folie !!!! cria Roy, Jamais nous n’y arriverions
- J’ai engagé des mercenaires, les armures et les armes sont prêtes et plusieurs hommes y vont, nous misons tout sur cette attaque, continua Batler
- Vous aviez dit tout à l’heure que les derniers employés que vous aviez eu sont morts !
- C’est exact, mais nous ne savions pas que des monstres patrouillaient la forêt à cette époque
- Pour résumé, vous avez besoins d’hommes pour réussir à pénétrer dans le château, et une fois dedans, il faut tuer Bosatsu…dit Alex
- En faisant cela, plus personne n’aura à le craindre et nos peuples pourront vivre enfin normalement ! s’exclama le vieil homme
Gau se leva puis prît la parole
- Combien y’a t-il d’hommes pour l’instant ?
- Une cinquantaine, d’ailleurs, les mercenaires ne vont plus tarder à arriver, il me faut votre réponse !
Soudain, quelqu’un frappa à la porte et l'ouvrit...

- Il nous faut partir tout de suite, dit l'elfe en entrant, l'épée à la main.
- Voici Knokando, mon fidèle amis, et aussi l'homme qui mènera l'attaque, présenta Batler.
- Ce sont eux ? Demand l'elfe, toujours sur le pas de la porte.
- Oui...
- Nous venons de recevoir un message : les mercenaires nous attendent a la lisière Est de la forêt... Ils lanceront l'attaque dans douzes heures, que nous soyons là ou non...
- Mais je les ai engagé, il doivent m'obeir... De plus si ils y vont seul ils se feront tuer... Dit Batler.
- Tu connais les mercenaires... Que décidez vous ? Demanda Knokando aux trois adolescents
- Je viens... Répondit Alex en se levant
- T'es un kamikaze ou quoi ?! s'exclama Roy- C'est de ma faute si on est la... Je veux dire... Si on les aides on trouvera peut être comment rentrer chez nous... Alex se dirigea vers la porte puis il se tourna vers ses compagnons : Vous n'êtes pas obligé de venir vous savez...
- Alex... Moi je viens... j'ai toujours révé de tuer des monstres tu le sais bien... Dit Gau toujours aussi sérieux que d'habitude.
- Bon tu me connais... Toujours à vous suivre dans tout ce que vous faites... Allons donc nos faire tuer, soupira Roy

Les trois jeunes suivirent l'elfe dans la rue, ils marchèrent jusqu'à une place publique ou attendaient une cinquentaine d'hommes et d'elfes qui étaient en train de s'équiper d'armures, d'épée, d'arc, de boucliers.
- Un problème, c'est qu'on ne sait pas se battre à l'épée, remarqua Gau.
- Les orks ne sont pas très dur à battre, il ne sont pas rapident et même stupide... Le seul problème c'est qu'il sont très nombreux. Vous resterez derrière moi, vous vous habituerez assez rapidement au combat à l'épée dit Knokando en mettant une selle sur un cheval. Vous savez montez ?
- Pour moi, c'est bon, dit Roy.
- Moi j'ai déjà monté, répondit Gau.
- J'ai jamais approché un cheval, dit Alex
- Bien, Vous.. Au fait, quels sont vos prénoms?
- Moi c'est Gau, lui c'est Roy et lui c'est Alex.
- Très bien. Alex, vous monterez derrière Gau, suggéra Knonando, et vous Roy vous transporterez les vivres pour vous trois, dit t-il en désignant des sacs posés par terre non loin de là.

Un quart d'heure plus tard, tout les hommes étaient près et la longue colone de chevaux quitta alors la cité des elfes.
- Tu te débrouille bien Gau, dit Alex alors qu'ils étaient partis depuis déjà une bonne demie heure.
- J'éspère qu'il sait galoper, dit alors Knokando qui était à leur hauteur.
- Pourquoi ? demanda Roy qui était également à coté.
- Parce qu'on va attaquer, dit Knokando en accélérant la cadence. Au loin, on pouvait appercevoir, un village en feu, en train d'être pillé par des orks...

- Oh la vache! S'exclama Roy. Vous avez vu ça?
- Il va y avoir de l'action! répondit Alex avec un leger sourire
- Je le savais que c'était une pitrerie de venir ici! Je le savais! Se lamenta Roy
- Arrête de te plaindre! Lui lanca Gau
- Déguennez vos épées!! Cria Knokando
- Je devrais peut-être déserté...
- Roy c'est pas le moment! Cria Gau
- Chaaaaaaargeeeez!!! Cria la meneur elfe
- Piiiitiiééééééééééé!!! Cria en parallèle Roy
Gau et Alex ne savais pas qualifier la conduite de Roy, était-ce la peur ? Surement devait-il bagouiner tout cela pour se donner du courage ... En tout cas, il chargea comme tout le monde.

Les orks ne se laissaient pas faire! Ils coupaient ou cassaient les jambes des chevaux pour attaquer et tuer son cavalier! Mais beaucoup d'orks étaient morts à cause de la charge elfe!
- Pied à terre! Tuons ces pourritures! Ordonna Knokando
Tous descendirent, Alex et Gau ayant eu le meme cheval combattainet ensemble. Ils essayèrent de distinguer Roy dans la mélée mais celui-ci demeurrait absent.

Une longue heure plus tard, tous les orks étainet anéantis, mais on dénombrait tout de mlême de nombreuses pertes elfes.
Gau et Alex s'abreuvainet et se reposaient, la bataille les avaient épuisé, mais ils en sortaient tout de même sans trop de dégâts, quelques égratinures par-ci par-là
- Bon recherchons Roy! Dit d'un coup Gau, nous devrions le trouver maintenant!
- Demandons à Knokando si il l'a vu! Lui répondit Alex
Les deux amis se dirigèrent vers l'elfe
- Ah! Justement je voulais vous voir! D'abord félicitations pour la bataille! Vous avez bien combattu! Vraiment!
-merci beaucoup! dirent Alex et Gau en coeur
- Cependant j'ai quelque chose de délicat à vous dire ... Votre ami là, Roy...
-Qu'est ce qu'il lui est arrivé ? Paniqua Alex
- Ce n'est pas dans l'habitude des orks de faire un prisonnier mais là ils ont fait une exception ...

- Quel abruti ! fît Gau
- Où sont ces orks ? demanda Alex
- Si ils ont enlevé Roy, ils ne doivent pas être loin d'ici à l'heure qu'il est
- Même en sachant cela, vous ne pourrez le retrouver avant qu'il ne soit emmené chez Bosatsu ! dit Knokando
- Il dit vrai, dit un elfe, il vaut mieux laisser votre ami là où il est !
- C'est trop dangereux, dit Alex, Roy pourrait se faire tuer !
- C'est possible, rétorqua Knokando, mais où iriez-vous pour le retrouver ? Ces monstres peuvent être n'importe où...
- Il a raison Alex, on ne peut rien faire ! fît son compagnon
Alex était déçu d'être aussi impuissant, mais il devait se résigner à retourner à la cité. Le reste de l'armée retourna au village en laissant derrière eux tout un tas de cadavres. Gau et Alex logèrent chez Batler dès leur retour, ceux-ci n'avaient nulle part où aller et ce vieil homme s'est proposé de leur prêter sa seconde chambre quelques nuits. Les deux amis étaient dans leur chambre depuis quelques secondes quand Alex prit la parole
- Il faut retrouver Roy !
- J'ai l'impression qu'on ne puisse pas faire grand chose...
- C'est ma faute si il est venu, et c'est donc ma faute si il s'est fait enlever !
- Ne dis pas n'importe quoi...
- J'irais dans ce château cette nuit !
- Quoi !?
- C'est à moi de libérer Roy !
- Ca va pas ? T'oublies pas les orks et le château qui doit sûrement être gardé !?
- Dis tout de suite que t'as peur !
- Peut-être que tu trouves cela marrant, mais me battre c'est pas mon truc, je ne vois pas en quoi c'est si excitant et puis on risque notre vie à faire cela...
- Reste ici si tu veux, moi, je sauverais Roy !
Les deux jeunes hommes ne se parlèrent plus jusqu'au soir...vers 23h, Gau qui ne dormait toujours pas, vît Alex se lever doucement puis se diriger vers la porte après avoir pris ses affaires et l'arme qu'on lui avait confié, il l'ouvra délicatement puis la referma derrière lui. Quelques minutes plus tard, Gau partit voir à la fenêtre et vît Alex emmener un cheval hors de la cité. il retourna dans sa chambre puis réfléchit à la situation dans laquelle se jeta Alex. Après dix à quinze bonnes minutes, Gau prit une décision, il se leva et descendit les escaliers...

Une fois suffisament loin de la cité, Alex monta à cheval, mais n'était pas doué, il eu du mal à s'habituer et, lorsqu'il arriva au village ou s'était déroullé la bataille contre les orks plutot dans la journée, il avait le dos en compote. Il se mit à fouiller les créatures en quête d'indice et d'objet pouvant l'aider à sauver Roy.
- Le chateau de Bosatsu... je peut rentrer par l’aile ouest du territoire Alakule... Mais comment ? Si seulement Batler nous avait donné plus d'information... Marmonna Alex en esaminant une sacoche. Lorsqu'il reprit la route, le soleil se levait, et il n'avait trouvé que des morceau de pain sec, des gourdes de vins et une carte. En examinant la carte, il vit le territoire Alakule, la cité des Elfes et le chateau de Bosatsu. Il se mit en route, il commençait à s'habituer à ce moyen de transport.
Au bout de deux heures de galop, il sentit son cheval fatigué ; il s'arreta pret d'une rivière pour faire boire son chevl et le laisser se rafraichir les jambes.
- Arrête de gueuler, raclure ! Cria une voix provennant de la plaine, de l'autre coté des arbres.
- Connard ! cria une autre voix
- Roy ! s'exclama Alex avant de traverser la rivière à l'endroit le moi profond, en sutant de rochers en rochers. Il arriva à la lisière du Bois et s'allongea pour ne pas se faire reperer. 10 orks dormaient et 3 autres se déléctaient de frapper Roy.
- Tu as de la chance que mon maitre vueille des prisonniers elfes, dit un des orks, sinon, je t'aurai déjà tué...
- Crétin... Je suis pas un elfe ! Rétorqua Roy avant de se prendre un autre coup.
- C'est pas à moi d'en juger, dit un ork en se tournant. Alex sortie son arc et décocha une flèche :
- Voyons si le tir à l'arc c'est mon fort. Il tira et la flèche vient se planter dans un des deux orks qui tenait Roy. Le deuxième le lacha immédiatement, et alors que roy lui prenait son couteau, Alex décocha une deuxième flèche qui rata sa cible.
- Non, c'est pas mon fort, dit-il en se levant et en dégénant son épée. Puis, il courrut vers Roy, tuant au passage deux des orks réveillé par les cris. Les amis amis se retrouvèrent face à onze orks.
- Tiens, un autre elfes, ricana l'un d'eux.
- Salut Roy
- Alex, ca fait plaisir de te voir, répondit celui-ci.
- Tuez le gros ! Cria le chef de l'escoude orks
- C'est qui que tu traite de gros ? demanda Alex en tuant un des orks qui s'était jetté sur lui. après une courte bataille, il ne resta plus que trois orks, dont le chef.
- Vous croyez gagner ? Sur ses mots, il sortit une corne et souffla dedans, le bruit sourd résonna à traver la plaine et une minute plus tard, des centaines d'orks apparurent de l'autre coté et formèrent un cercle autour des deux amis.
- Si ta un plan B, c'est maintenat Alex, dit Roy
- J'ai pas de plan B, Roy
- T'as pas de plan B ?
- Nan, jusque la j'ai plutot improvisé, rétorqua Alex
- Et ben on est mal barré, conclu Roy alors que les orks commencèrent à avancer...

Les orks se rapprochaient de plus en plus des deux garçons, l'air menaçant. A présent, Alex et Roy étaient cernés de toute part et n'avaient plus d'issue. Ils sentaient le souffle putride des orks sur eux regardaient avec dégoût la bave qui s'écoulait de leur bouche béante.
- Bon bah... Heureux de t'avoir connu, Alex, dit Roy d'une voix mal assurée.
Alors que tout semblait perdu, un bruit sourd résonna dans la plaine, un grondement qui couvrait les grognements des orks. Une vague de silhouettes se dressa au loin. Un homme en armure argentée surmontée d'une lourde cape de voyage se tenait droit et fier sur son cheval noir qui hochait la tête avec de grands gestes fougueux. Une trentaine d'autres cavaliers le suivaient de près. L'homme toisa les orks avec répulsion, dégaina son épée et hurla quelque chose.
Tous les chevaux chargèrent alors au triple galop, poussés par les cris effrayants des cavaliers qui attaquaient sans se soucier du nombre, n'écoutant que leur courage. Les orks détournèrent leur attention des deux garçons pour aller à la rencontre des nouveaux arrivants.
Les cavaliers arrivèrent au contact des orks qui étaient maintenant propulsés sur le sol par la puissance de la charge. Un grand désordre régnait au coeur du combat. Alex et Roy, qui s'étaient mis à l'abri, voyaient gicler des flots de sang noirâtre sans savoir s'il appartenait à un humain ou à un ork.
Enfin, les orks amorcèrent une retraite, mais les cavaliers - qui n'étaient plus qu'une vingtaine à présent - décrochèrent des arcs de leur selle et abattirent tous les orks. L'homme au cheval noir mit pied à terre et ôta son casque, révélant une longue chevelure bleu océan. Il tourna alors ses yeux noirs sur Alex et Roy et s'approcha d'eux.
- Je m'appelle Clyde, dit-il d'un ton grave et sec. Nous avons entendu le son de la corne. Mais les orks n'appellent pas leurs congénères pour rien... Chevauchez avec nous, vous m'expliquerez tout en route...
- Nous avons une mission! rétorqua Alex. Nous ne pouvons pas vous suivre.
- Je ne vous laisse pas le choix. Si vous ne venez pas avec nous de votre plein gré, vous viendrez avec nous pieds et mains liés.
Les deux garçons montèrent sur le cheval d'Alex et suivirent Clyde et sa troupe à contrecoeur.

- Bien! Compagnie! En selle! cria Clyde
Roy et Alex restaient très méfiant vis-à-vis de Clyde! Son "je ne vous laisse pas le choix" les avaient agacés. Les chevaux se mirent enfin en route, Alex ordonna à son cheval d'avancer quand soudain:
- Stop!!!
Clyde se retourna, constatant la silhouette d'un jeune garçon
- Gau !!! cria Alex avec stupeur
- Il était temps, on voit sur qui on peut compter tiens! marmonna Roy
- Que veux tu jeune homme ? demanda Clyde
- Qu'on me rende mes amis!
- Soit!
- C... C'est vrai ? Vous acceptez ?
- Non! Mais vous les accompagnerez! Suivez nous! Clyde montra alors son arc, de gré ou de force!
- Ben bravo! Si c'est pour en arriver là tu pouvais rester là-bas! se moqua Roy
- Ca va! Ca va! Je te signale que chez nous c'est 2 ou 3 gendarmes qu'on suit pas 20 soldats armés jusqu'aux dents! Rétorqua Gau

Ils galopaient depuis une vingtaine de minutes et Clyde pris enfin la parole:
- Alors, dites moi ce que signifiaient autant d'orks à vos trousses ?
Les trois amis racontèrent alors leurs mésaventures depuis le début, Clyde fut surpris d'apprendre l'existence d'un autre monde, quand aux 3 compères, c'étaient la première fois qu'ils dévoilaient qu'ils n'étaient ps vraiment de ce monde, mais ils fallaient bien mettre des personnes au courant, histoire de trouver le moyen de retourner chez eux!
- Et donc vous voulez aider cette cité en attendant de trouver la solution de revenir chez vous c'est ca?
- C'est ça! répondit Gau, ce qui explique que les orks en aient apres nous!
- Au fait, demanda Roy, Claude...
- Clyde ! le coupa celui ci vexé
- oui Clyde pardon, d'où venez vous pour avoir des cheveux bleus et mesuré plus de 2 metres? Les elfes ne sont pas comme ça eux
- Clyde ne répondit pas, comme si il n'avait pas entendu la questin, alors que ce n'était pas le cas! Mais Clyde detestait parler de son passé
- Je connais peut-être un magicien qui vouis aiderait! Dit soudain Clyde, les 3 amis en furent stupéfaits
- Où est il ? demanda Alex impatient
- Il est retenu prisonnier dans le chateau de Bosatsu, il sera condamné à mort dans trois jours pour sorcellerie.
Un frisson s'empara soudain des Roy Alex et Gau ...

- on doit absolument le retrouver pour quitter cet endroit de fou ! fît Roy
- Je vous conseille d'abandonner votre projet ! rétorqua Clyde. Bosatsu est trop puissant pour vous trois
- Peut-être...mais on va tenter le coup ! dit Gau
- Il faudra déjà qu'on vous relâche !!!
Ils ne dirent plus un mot pendant le reste du temps qu'ils chevauchaient. Ils arrivèrent dans un petit village au milieu d'une forêt lorsque Clyde fît signe à tout le monde de descendre
- Où sommes-nous ? demanda Alex
- Dans une forêt ! répondît le grand elfe
- Sans blague !
Clyde prit une flèche et menaça alors le jeune garçon avec son arc à quelques centimètres de la tête de ce dernier
- Tu paieras pour ton arrogance si tu continues !
Alex avait très vite compris qu'il ne fallait pas contrarier l'elfe d'avantage et préféra se taire, de toute façon, il n'avait pas le courage de parler.
Clyde entra dans une maison, suivit de quelques gardes. Roy fît un pas pour les suivre mais un elfe pointa une dague vers celui-ci en disant quelque chose dans sa langue natale. Ils étaient dans l'obligation d'attendre Clyde, sans pouvoir dire un mot, ou ils risquaient d'en payer les conséquences. Celui-ci ressortit alors de la maison et passa devant les trois amis en disant de le suivre, ce qu'ils firent sur le champ. Clyde entra dans une sorte de manoir où se trouvait une multitude de porte
- C'est un vrai labyrinthe ! dit Roy
- Silence ! fît Clyde qui les emmenait dans un couloir. C'est la porte au fond !
Ils se dirigèrent alors au fond du couloir, Alex regarda à travers les barreaux qui étaient à la hauteur de ses yeux lorsque Clyde le poussa contre le mur afin d'ouvrir la porte à double tour
- Entrez ! fît-il
- On n’y voit pas grand chose. dit Roy
Clyde referma la porte une fois que les trois amis furent à l'intérieur
- Hey ! Que faites-vous ? demanda Gau
- On va venir vous rechercher ! dit Clyde qui s'en alla
Gau surveillait le couloir à travers les barreaux de la petite fenêtre de la porte
- Vous croyez qu'ils vont nous torturer ? demanda Roy, qui ne pouvait s'empêcher de poser cette question
- Comment veux-tu le savoir ? demanda Alex
- Ou alors ils vont nous laisser crever ici !!
- T'arrêtes de dire n'importe quoi !?
- C'est vrai, on est peut-être des ennemis pour eux ! En plus nous sommes dans un village caché, les elfes vont nous tuer pour pas que nous parlions !
- Tu vas la fermer Roy !? fît Gau. Trois gardes se dirigent vers nous
- Vous voyez ! ils vont nous tuer !! répliqua t'il une nouvelle fois
Un garde fît deux tours de clé, Gau recula et le garde ouvrit la porte.
- Toi ! fît l'un d'eux
- Moi ? demanda Gau
- Oui toi ! viens !
Un garde attrapa alors Gau par le bras puis ils le firent sortir
- Non ! ils vont nous tuer un à un !!! fît Roy
Le garde referma la porte, laissant Roy et Alex dans leur prison
Gau observa les environs, en espérant se souvenir du chemin si il devait repasser par là, mais les chemins se ressemblaient tous et ils empruntèrent des tas de portes, celui-ci était incapable de revenir sur ses pas. Après cinq minutes de marche, les gardes ouvrirent la huitième porte du couloir puis entrèrent avec Gau
- Tu as de la chance ! fît Clyde, tu es le premier à subir mon interrogatoire

Une demi-heure s'écoula lorsque la porte de l'interrogatoire s'ouvrit. Quelques minutes plus tard, les gardes revenaient avec Gau pour le remettre dans la prison
Ce dernier pouvait entendre Roy crier "Revoilà Gau ! Le revoilà !"
Les gardes ouvrirent la porte et lancèrent le prisonnier qui saignait à la tête et aux bras
- Qu'est-ce qu'il t'ont fait ? demanda Alex
Un garde attrapa alors celui qui avait posé la question et l'emmenèrent à son tour
- Clyde ne nous croît pas ! fît Gau
mais Alex n'arrivait plus à entendre ce qu'il disait, il s'éloignait trop loin pour comprendre
- Qu'est-ce qu'ils ont fait ? demanda Roy
- Il pose des questions...sur notre monde, Bosatsu...et il nous frappe...si on ne répond pas...
Roy regarda par la fenêtre et vît Alex pendant encore quelques secondes, avant que celui-ci ne soit emmené à son tour pour subir l'interrogatoire de Clyde...

- Si tu répond a mes questions, ton autre ami n'aura pas a souffrir, et toi non plus... dit Clyde lorsque Alex entra dans la salle
- Qu'est ce que tu veux savoir demanda Aex alors que les gardes l'attachaient sur une chaise
- Première question : D'ou viens tu ?
- De france, en europe, sur Terre, dit Alex avant de se prendre un puissant cout qui le fit tomber en arrière
- Cela ne veut rien dire pour moi ! D'ou viens-tu ?! Cria Clyde
- Vous êtes bouché ou quoi ! s'énerva Alex alors qu'on remettait la chaise sur ses quattres pied
- De quel coté êtes vous ? demanda Clyde
- Je sais pas moi... Du coté des gentils je suppose... dit Alex, qui se reprit un nouveau coup.
L'interrogatoire dura entre une demie-heure comme ça, Clyde semblait ne pas se lasser de les torturer. Lorsqu'on ramena Alex dans sa cellule et qu'on emmena Roy, Gau lui demanda :
- Ca va ? Tu as dit quoi ?
- La vérité... Ils faut donc mentir pour qu'il nous croit... dit Alex en regardant le plafond, n'ayant même plus la force de bouger. Une demie-heure plus tard, on ramena Roy, lui, n'était même plus conscient.
- Il à résisté, comme vous, mais il à parlé, dit Clyde, d'un air satisfait
- Alors vous savez comment on est arrivé ici, on ne sait même pas ou on est... rétorqua Gau
- J'ai pas tout compris à votre histoire... Il pleurait comme un enfant lorsqu'il a tout avoué... donc vous venez de la terre par... je sais plus quoi...
- Le médaillon de Zaralbec... finit Alex
- Tais-toi ! cria Gau
- Merci...
- Il ne savais rien, souffla Roy dans une demie conscience... Je n'ai rien dit...
- En effet, tu viens de me l'apprendre... Il s'est avéré aussi résistant que vous à ma torture... Ricana Clyde
- Merde... soufla Alex
- Et maintenant ? demanda Gau
- Je vais voir ce que je peut trouver sur ce Zaralbec... dit Clyde en tournant les talons. On ferma la porte en laissant les trois amis, en piteux état et prisonneirs, dans un monde inconnu...

- Assurez-vous qu'ils ne quittent pas la cellule, ordonna Clyde aux deux gardes qui attendaient devant la porte.
L'homme aux cheveux bleus se dirigea vers la bibliothèque, puis s'engouffra dans la dernière allée. Il tira légèrement un livre à la couverture noire intitulé Gazurgh, l'ork des plaines pacifiste et attendit que l'étagère disparaisse derrière une autre étagère pour franchir la porte qu'il venait d'apparaître. Le commandant Hales, un vieil ami de Clyde, était présent.
- Clyde? s'étonna-t-il. Que fais-tu ici?
- J'ai un doute... Dis-moi, Hales, ça te dit quelque chose, le médaillon de Zaralbec?
- Zaralbec... répéta Hales, le regard perdu dans le vide. Zaralbec... Ce nom ne m'est pas inconnu...
- C'est ce que je pensais. Il a dû apparaître dans l'une de nos anciennes affaires... Je vais regarder...
Clyde se dirigea vers une grande étagère en bois et chercha un dossier au nom de Zaralbec, mais ne trouva rien. Il chercha alors un autre dossier - au nom de médaillon cette fois - mais ne trouva rien d'intéressant. Rien, en tout cas, qui pourrait confirmer la présence de Zaralbec. Il fallait réfléchir. Zaralbec était un nom de sorcier non? Mais rien ne pouvait indiquer la moindre trace de Zaralbec. Pourtant, il avait déjà vu ce nom quelque part, il en était sûr.
- Toujours rien? demanda Hales au bout d'un moment.
- Non. Je ne comprends pas...
Soudain, Clyde eut une illumination.
- Ce n'est peut-être pas une affaire classée! lança-t-il. Il faut que je vérifie les dossiers récents! Où est le dossier du sorcier qui va bientôt se faire exécuter par notre ami le tyran?
- Là, répondit Hales en lui tendant un dossier à la couverture orange.
Clyde ouvrit le dossier et en parcourut rapidement le contenu.
- Voilà Zaralbec! fit-il, triomphant. Alors ils ne mentaient pas...
- Ah oui! lança Hales. J'ai déjà entendu parler de tes nouveaux prisonniers! Il paraît qu'ils sont fous!
- Qui sait... Ecoute, leur histoire m'intéresse, mais je n'ai pas envie de les aider! Détruis ce dossier. Moi, je vais leur dire que nous l'avons tué par erreur lors d'une ancienne chevauchée.
- Tu peux compter sur moi.
- Je sais. Merci, Hales! dit Clyde avant de quitter la pièce après s'être assuré que personne ne se trouvait dans la rangée de la porte cachée.